L'Admiration

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Union Commune

Radieux tel les cieux d'été d'un si franc azur,
Tel la bise d'automne sifflant dans un murmure.
Un avenir, un destin qui sera bien meilleur,
Une conviction atteinte nulle part ailleurs.

Captivez, enhardissez la majorité.
Véhiculez le savoir, l'altruisme, la raison.
L'éminent progressisme qui avec ardeur,
Endosse le rôle du vivant bienfaiteur,

Oui, finissez par amener l'égalité.
L'équité viendra et couvrira de baisers
Une société sans vertu, bien altérée.

Oui, finissez par amener l'intégrité.
Celle où les richesses sont vraiment partagées,
Celle où la tolérance reste sauvegardée.

Muse

Ainsi font les escaliers rendant bien béat,
Ressentir une grande et doucereuse joie ;
Nous parvenons à saisir un important bien,
Face à sa salle et l'éminence qu'elle joint.

Émane de cette pièce, un savoir grandiose,
Avec, vient une lumière rayonnante.
De ses enseignements, une soif débordante,
Remplie les envies des curiosités moroses.

L'écoutant avec une abondante attention,
Son auditoire boit ses paroles et citations,
Et les consomme tels d'affamés nourrissons.

La sonnerie a malheureusement retentie,
Tel le glas dans les avides esprits, elle résonne !
Là finit la beauté d'un partage sans prix...

Nuit Étoilée

Me projetant dans les abysses inconnues
D'un air patient, si contenu,
Mon âme alors emplie de rêves tant garnis
Brillants sous les cieux infinis.

Dans cette obscure plaine, apparait la lumière :
Comme d'allègre médaillons,
Elle est fixe, mais s'étire telle la bruyère
Tout en écartant ses maillons.

Et de l'ensemble s'évade mille couleurs.
Mouvantes dans les longues vagues,
Elles oscillent comme les courants enrôleurs
Se meuvent dans l'écume vague.

Dansant outre ce paysage aléatoire,
D'une volupté bien hative,
Elle souffle au delà des prairies avant de choir
À travers la brume massive.

Ainsi, le vent chatoyant la flore fébrile
Cours sur les pores de ma peau ;
M'apaise, me soulage, et dans la paix si subtile
Me dépose dans son berceau.

Mer

L'eau, à l'écume si douce, reflète le jour
Comme les éthers des confins étoilés.
Vaste et immobile, part pour faire son retour
Nul ne peut lasser sa belle sérénité.

Miroir infini, reflète le vide aguérri,
Obsession définie, dépare tout appétit,
Le tumulte abouti, détourne l'accalmie,
La houle détruit, immerge le paradis.

Sa colère irascible, son déchaînement libre
Châtient, absorbent tant d'âmes dans un instant,
Provoquent leurs abîmes, saccagent leurs présents
Avant de rétablir son affable équilibre.

Sur mes pupilles admiratives son reflet court,
Me partage bien gaiement sa vile beauté.
Toute la quiétude des flots lorgne l'amour,
Par le lyrisme de mon esprit apaisé.

Flamme révolutionnaire

Dans une température finale, en vie,
La forme flottante surgit.
Si fabuleuse, elle fulgure dans la longue nuit,
Foudroie nos intellects amis.

Sur l'infime fil d'une flamme si sublime,
Une forte union, si intime,
Triomphe pour sa filante philosophie,
Anime nos forces affaiblis.

Tu es bien ma vie, ma fable, mon âme, ma conviction,
Flamboyante révolution !
Affirmation formidable, illustre ferveur,
Nos philanthropes, en tout meilleurs.

Fantastique et sagace, le rouge de mon coeur,
Le progressisme si flatteur.
Au front, nous fûmes face aux inégalités,
Si fiers, affirmés, jumelés !

Révérence, grands, infatigables et bons hardis.
Camarades, vos franches visions
Furent les illuminations de mon esprit,
Furent mes vives floraisons.

C'est un projet fort bien mené, fort attrayant,
Qui n'est en rien extravagant.
Les doctrines contraires, des partis fustigeant,
Fatiguent tellement nos rangs.

Fallacieuses, frauduleuses, elles ne franchiront guère
Nos faveurs folles de colère !
Oui ! La flamme grandira, sans prendre aucune fin,
Ainsi sont nos fermes desseins !

Car quand l'enfer finit par prendre le dessus,
Quand les bienfaits sont étouffés,
Quand frustrés, nous évitons un proche succès,
Belle, notre lutte continue !

Les Épaves Où les histoires vivent. Découvrez maintenant