Une Coupable Innocente

Le karma

Omniscient

Dans la vie on a souvent tendance à dire que les bonnes choses n'arrivent jamais seules. C'est ce que se disent Aïcha ainsi que toute sa famille en ce moment. Voilà deux semaines qu'ils vivent avec cette personne qu'on avait pris pour morte il y a trois années. Cette personne qui est le seul témoin qu'ils ont en leurs possessions et la clé de leur bonheur. Mais aussi celui qui a gâché la vie de plusieurs personnes en étant un atout pour les uns et un malheur pour les autres.

La vie est aussi synonyme d'imprévu et d'inattendu. Où les choses arrivent avant même qu'on s'en aperçoive. Il y a des évènements et des faits qui feront toujours un effet surprenant. Il y a des choses qui quand elles arrivent on se  pose la question à savoir :" Qui l'aurait cru" . Eh bien c'est la question que se posent Ibrahima et Coumba. Ces deux personnes totalement différentes mais qui sont maintenant unies par ce sentiment tellement indescriptible. Ils ne peuvent pas cacher ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre mais ils n'ont rien tenter pour s'avouer leurs sentiments cependant ils se les montrent dans l'intensité de leurs baisers.

On dit aussi que le malheur revient toujours à celui qui l'a fait. La malchance elle aussi frappe souvent au pire moment. Dans la vie quand on souhaite quelque chose à quelqu'un souhaitons lui ce que l'on se souhaite car on n'est jamais au courant des changements du destin. Mais aussi on ne sait jamais quand est-ce que le karma débarquera avec ses valises!
Comment peut-on passer d'un statut à un autre? C'est la question qui trottait dans l'esprit de Marème en ce moment assise dans sa cellule après avoir été trois fois en seulement trois jour à la cellule d'isolement. On peut être la reine qu'à son propre royaume. On ne peut pas dicter la loi à tout le monde. Et il y aura toujours des personnes honnêtes, des personnes qu'on ne pourra jamais acheter. Elle est fatiguée, ne mange pas bien ni assez,ne boit pas de l'eau potable. Elle dort pas assez non plus car Anta et sa clic ont fait d'elle leur esclave. Elle tient plus debout et est obligée de tout faire à elle seule . Soudain elle se souviens da la chanson de Youssou Ndour "Wiri-wiri". C'est le poids de sa méchanceté qui l'a amené ici et qui est devenue lourde sur ses épaules en seulement deux semaines. Donc c'est ce que vivait Aïcha ? Se demande-t-elle.
Mais comme une personne mauvaise reste une personne mauvaise elle se promit de tout faire pour rendre à Aïcha au centuple tout ce qu'elle vit ici. Ils vont tous payer encore deux semaines à tenir! Se dit-elle.

Les bonnes personnes sont toujours récompensées par rapport à leur actes. Dieu n'éprouve que ce qu'Il aime dit-on. Et quand on a la foi qui remplit notre cœur et que l'on place toute notre confiance en Dieu , on aura toujours des retours du Tout Puissant. La patience est une vertu et quand on le comprend on comprend aussi que toute chose arrive à son heure. On attend tous le jour du jugement dernier. Ce jour où tout le monde sera jugé. Cette justice divine où il y a preuves et témoins. Où il n'y pas besoin de faire une enquête. Où les preuves sont palpables et visibles. Où on aura pas besoin d'un avocat ,ni d'un procureur, ni tout le tralala de cette foutue loi. Ce jugement dernier où nous seront jugé sans qu'il y ait d'erreur. Les bonnes âmes auront la paix éternels et que tout le monde aura sa récompense bonne ou mauvaise mais qu'il sera forcé d'accepter.
Ce sentiment de paix intérieure et de bonheur que ressentent les âmes qui avaient faits le bien sur terre c'est ce même sentiment que ressent Madina en ce moment en faisant des zikrs. Elle ne ménage rien avec la prière et ne les saute pas. Elle croit fermement au destin et se dit que si Dieu en a décidé ainsi c'est que ça devait arriver. Elle demande pardon pour ses erreurs et remercie le tout puissant d'avoir mis Aicha sur sa route. Mais aussi il lui demande de lui pardonner son moment d'égarement car elle est une âme perdue mais qui retrouvera son chemin in shaa allah. Prions pour elle! 

Le monde n'est pas toujours submergé de malheurs. Mais  souvent l'humain est trop occupé à compter les malheurs dans sa vie qu'il oublie qu'un jour il a été heureux.