Une Coupable Innocente

Au dernier virage

Omniscient

Dans la vie il faut toujours mesurer ses limites. Il faut toujours faire preuve de discernement et ne pas toujours trop suivre son coeur et son esprit. Il faut prendre en compte les risques.

Il y a des gens qui ne changeront jamais et qui seront toujours mauvais dans l'âme et qui ne s'occupent que d'eux même. Ils sont égoïstes et égocentriques, seules leurs propres personnes les intéressent.

Cependant il n'y a en qui ne sont pas mauvaises mais qui s'aventurent à montrer aux autres leur côté machiavélique et diablotin. Ces personnes sont affectées par des évènements terribles qui les suivent depuis leur tendre enfance. Ces personnes ont le plus souvent le cur rempli d'envie , de haine et jalousie. Mais le plus souvent par un manque d'affection et le ridicule.

La vie peut sembler belle comme quand on roule en belle voiture sur une route glissante qui nous mène vers un autre monde mais attention au dernier virage car on pourrait rencontrer un accident qui nous mènerait à notre fin.

Une colère doit être contrôlée. Elle doit être maîtrisée même si on déteste la personne en face de nous. Tout le monde n'a pas un sang froid hors paire. Il faut savoir cultiver le calme au plus profond de notre âme. Car si notre colère nous amène au dernier virage et que l'on commet l'irréparable, on s'en mordra les doigts toute notre vie durant.

Voilà cinq minutes que Mareme est restée immobile devant ce corps. Ce corps inerte couché au sol , ce corps qui l'a porté pendant neuf mois. Ce même corps sur lequel elle se couchait pour trouver réconfort. Ce corps si doux et si tendre où elle a toujours cherché de l'affection. Ce corps qui la faisait se sentir en paix.

Ce même corps quelle vient de propulser du haut des escaliers car ne pouvant plus supporter dentendre la voix qui resonnait. Maintenant elle regrette et cest dans un élan et sans réfléchir quelle dévalait les escaliers pour saccroupir devant ce corps en le caressant de partout.

- Maman sil te reveille toi ne me fait pas cela.

Le Malheur de faire une chose quand on est en colere c'est que quand on s'en rend compte on ne pourra plus retourner en arrière pour l'effacer et la seule option qu'il nous reste est de regretter. On se demande pourquoi sans jamais en savoir la raison. La seule chose quil nous reste à faire est de trouver une solution pour réparer nos torts et c'est ce que fait mareme en ce moment en appellant l'ambulance, on dirait un robot déprogrammé comme si elle avait perdu la tête. On dirait qu'elle venait de revenir sur terre sans plus de souvenirs. Assise dans l'ambulance à coté de sa mère elle lui tient la main comme si elle l'avait retrouvée. Comme une petite fille qui venait de se rendre compte de la présence d'une fugure maternelle. Oh comme sa mère,cette brave dame avait rêvé de ce jour! Mais aura t-elle la chance de reserrer sa fille dans ses bras? Personne ne sait.

Arrivée à l'hôpital elles furent reçues très rapidement grâce au fameux bras long. Marème se mit a faire les cent pas sans pour autant pouvoir faire descendre le degres de son inquietude. Le ministre fit son entrée dans l'hôpital la peur enveloppa son corps. Ses gardes l'avaient prévenus à l'arrivée de sa belle-mère qu'il chérit tant car voyant en lui la mère qu'il avait et qui ne l'aurait pas abandonné. On peut dire la vie est paradoxale car faut se demander pourquoi Mamadou chérit tant sa belle-mère jusqu'à l'aimer à ce point vu comment il déteste Marème.

Arrivé à la hauteur de Marème il lui flanque une gifle phénoménale avant d'ordonner à ses gardes de la ramener à la maison. Mareme encore sous le choc n'avait pas réagi tellement la douleur qu'elle ressentait était plus forte que mille gifles réunies. Le ministre demande des nouvelles au docteur qui lui assure qu'elle était hors de dangers mais qu'elle a était plongée dans un coma artificiel histoire de de contrôler sa guérison et que c'était nécessaire. Pour lui il n'y avait aucun doute Mareme était une femme morte. Il rentre chez lui en menaçant presque les docteurs de bien veiller sur la bonne santé de sa presque-mère. Arrivé chez lui il y retrouve ses gardes et une Marème qui regardait dans le vide. Il décide de lui faire face et de la regarder avec dédain Certes Marème n'est pas moche mais si c'était à lui de choisir une épouse il ne l'aurait pas choisi elle pour. C'est une femme de caractère, une femme vraiment très belle mais c'est aussi une femme tellement mesquine, ingrate, diablotine, sorcière, une grande gueule. J'étais certes en mal avec mon histoire due à la trahison de mon ex-femme, cette sombre merde. Marème aurait pu être une bonne femme si elle n'avait pas toute cette haine dans son cur. On dit que les yeux sont les miroir de l'âme et dans ses yeux on ne voit que de la colère. Mais comme je me fous de tout je demande aux gardes.