*Plic*
*Ploc*
*Plic*
*Ploc*
Des gouttes d'eau s'échappent du robinet en un bruit métallique lorsque celles-ci se cognent contre le lavabo. Non loin, est allongé un corps sur ce parquet en bois sentant le pétrichor à plein nez.
Les rayons de soleil qui parviennent à passer entre les planches de bois cloué pour empêcher la lumière de passer essayent bien que mal de le rechauffer en caressant doucement sa peau beaucoup trop pâle. Des mèches noirs lui cachent le visage. Il était vêtu d'une simple chemise blanche où les deux premiers boutons étaient déboutonnés et un short de cette même couleur laissant apercevoir ses fines jambes dénudées.
À première vue on croirait un ange tombé du ciel dans cet endroit sinistre mais en regardant un peu plus on remarque que cette peau pâle est de la simple porcelaine collé sur ce pauvre être qui sûrement, ne le méritait pas.
Il est donc là, allongé et immobile. Le seul indice qui montre qu'il est vivant c'est sa poitrine qui se relève et s'abaisse doucement.
Soudain, il bouge un doigt, puis un autre et finis par ouvrir ses ailes de papillons qui cachaient ses iris grisâtres et légèrement bleutés.
Il essaye ensuite de s'appuyer sur ses coudes avec difficulté n'étant pas encore habitué des arculations des marionnettes.
La porte s'ouvre en un grincement et un homme apparaît.
-Enfin tu es réveillé, Odrea commençait à s'apatienter.
Levi relève la tête et lui lance un regard des plus noirs ne lui adressant la moindre paroles.
-Tu n'as pas l'air très emballé mais ne t'inquiètes pas, on va vite trouver quelque chose.
-La ferme...
Il sent soudain une main l'empoigner par les cheveux et les tirer vers le haut.
-Tu prends beaucoup trop la confiance Levi, je te conseille de te calmer rapidement et tout ira bien.
Sislim relâche brusquement les cheveux des Levi avant de lui donner un coup de pied ce qui colle encore plus la porcelaine contre sa peau. Il émet un rictus de douleur quand il reçu un deuxième coup encore plus fort que le précédent. La matière qui recouvrait sa peau rentrait légèrement dans sa peau.
-Arrête d'abîmer ma marionnette veux tu.
La scientifique était devant la porte, une petite boîte à la main.
-Oh c'est bon, je lui ai juste dit de se calmer un peu.
Elle fronce les sourcils et il s'éloigne de Levi en soupirant. Dreao s'approche du noireau et se met à sa hauteur.
-Comment tu vas ma marionnette?
Elle tend doucement sa main vers son visage pour lui caresser sa joue pâle quand il l'arrête en lui attrapant le bras. Levi s'apprêtait à lui sauter dessus quand Sislim le tire en arrière et emprisonne ses mains derrière son dos.
-Je vois que tu n'es pas de très bonne humeur.
Elle s'approche dangereusement de lui et ouvre le bouchon du flacon qu'elle tenait dans sa main.
-Qu'est-ce que c'est?
Elle y sorti un médicament et se rapproche encore plus de lui.
-Ouvre la bouche maintenant.
Elle prend son menton entre ses doigts et le force à l'avaler.
Il essaye de se débattre mais l'ami de la scientifique le tient fermement. Il serre ses lèvres mais elle continue de le forcer d'avaler.
Elle finit par réussir de le mettre dans sa bouche et maintien son visage pour qu'il avale.
Il essaye de le ne pas l'avaler mais le comprimé finis par glisser au fond de sa langue et il l'avale.
-Bah voilà! C'était pas si dur non? Maintenant je vais te laisser te reposer un peu. Sourit Dreao.
Point de vue de Levi :
Je me relève avec grande difficulté quand ma tête commence à tourner et je commence à avoir des vertiges. Je me laisse tomber sur le sol à genoux en m'appuyant sur mes coudes, mes bras tremblent.
Odrea me tire doucement vers elle, je me laisse faire car je suis beaucoup trop faible et laisse tomber ma tête sur son épaule, elle me tapote le dos avant de me sussurer à l'oreille.
-Ne t'inquiète pas, tu vas finir par t'habituer rapidement.
Je sens mes forces me quitter peu à peu et mes paupières deviennent lourdes. Mes yeux deviennent peu à peu humide et je sens sa main se rapprocher de mon visage.
Elle stoppe la course de la première larme avec son index puis le rapproche de ses lèvres.
-J'aime bien tes larmes..
-Mais qu-est-
Elle relève mon menton avec son index et embrasse ma vallée des larmes.
Je me redresse brusquement et la fait tomber en arrière et quitte la pièce en courant, je dois partir d'ici je longe rapidement un couloir quand je me cogne brusquement contre quelqu'un je relève la tête et reste stupéfait.
-B-Brown?
Je n'ai pas le temps d'entendre sa réponse que une grande main me tire par le col de ma chemise.
-Enfin je te tiens! Tu pensais aller où comme ça hein?!
Je reçois un coup de genou dans l'abdomen avant d'être brutalement relâcher par terre.
-Tu m'a l'air bien tendu aujourd'hui je me trompe?
Sislim lui lance un regard noir et un léger rictus apparaît sur les lèvres du producteur.
-Décidément tu es toujours aussi violent.
J'en profite de l'occasion pour tenter de ramper vers la sortie du couloir mais il le remarque et me tire vers lui.
-Hep-hep-hep, tu restes ici toi.
-Arrête de faire souffrir ma marionnette je te dit, c'est moi qui dois le faire!
La scientifique se rapproche avec une mine boudeuse.
-Ça faisait longtemps Odrea! S'exclame Brown en insistant bien sur le nom.
-Pas si longtemps que ça Mr. Brown.
-Bon vous avez fini là ?!
À se moment là, le téléphone de Brown sonne, il décroche.
-Bonjour Hange!
Je m'apprête à lui crier à l'aide quand Dreao appuie fermement sa main sur ma bouche et son ami me tiens fortement.
-Levi tu dis? Non, je ne l'ai pas vu...
Pourquoi il ment?! Il est de leur côté aussi?! Était-il au courant de cette histoire depuis le tout début?
J'essaye de me libérer quand je reçois un grand coup à l'arrière de la tête, je commence à voir flou et je perd connaissance.
-Fini les plaisanteries maintenant. Chuchota la blonde.
Voilà pour ce premier chapitre ! Je ne savais pas trop comment le commencer du coup j'espère que vous avez aimé. N'hésitez pas à me donner vos avis 😊.
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Marry me my little puppet (Tome 2)
FanfictionC'est le tome 2 de "Coincé pendant 30 jours". Je vous conseille de lire le premier tome avant de lire celui-ci pour comprendre l'histoire. •~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~• [...] Il est donc là, allongé et immobile. Le seul indice qui montre qu'il est...