𝖬𝖮𝖭𝖤𝖸 , 𝖥𝖠𝖬𝖤 , 𝖬𝖴𝖲𝖨𝖢
ᵇʷʷᵐ .
Toute les nuits elle essaye de parvenir à ses besoins pour avoir assez d'argent et arrêté ce boulot
Quant à lui assez connu et célèbre tente le tout pour séduire la belle stripteaseuse .
" 𝐊𝐈𝐋𝐋 𝐓𝐇𝐄 𝐏...
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03
| XAOLYA 𝖯𝖱𝖮𝖣𝖴𝖢𝖳𝖨𝖮𝖭 |
La chaleur du club colle à la peau, mélange de fumée, de parfum sucré et d'alcool bon marché. Assise au bar, je fais tourner mon verre entre mes doigts, le regard perdu dans le vide.
Teehya, accoudée derrière le comptoir, m’observe avec une moue inquiète.
Teehya : « T’es sûre que ça va, bébé ? T’as l’air plus crevée que d’habitude. »
Moi : « J’suis morte, sérieux. Juste besoin d’un break. »
Elle hoche la tête, me sert un verre d’eau sans un mot avant de repartir bosser, esquivant de justesse le regard assassin du patron. J’ai même pas le temps de savourer mon répit qu’une présence se glisse derrière moi. L'air change, devient plus lourd. Pas besoin de me retourner pour savoir qui c’est.
Cee.
Je prends une gorgée d’eau, me redresse lentement avant de poser mon verre. Nos regards se croisent une seconde avant que je détourne les yeux.
Moi : « Qu’est-ce que tu me veux ? »
Oakley : « Juste parler. »
Un sourire traîne sur ses lèvres. Qu’est-ce qu’il fout là au lieu d’être dans le carré VIP ?
Moi : « T’as rien à foutre ici. »
Je me tourne franchement vers lui, plante mes yeux dans les siens. Il aime ce petit jeu, je le vois dans son regard. Mais moi, j’ai ni le temps ni l’envie.
Le son continue de cogner en fond, des corps se pressent. Son regard ne lâche pas le mien.
Moi : « Me fixer comme si t’avais des étoiles dans les yeux va pas changer grand-chose. »
Je lâche un petit rire, me lève en saluant Teehya d’un signe de main. Avant de partir, j’offre mon meilleur déhanché, juste pour la forme.
Mais il ne lâche pas l’affaire. Il m’attrape par le poignet, se colle légèrement derrière moi.
Oakley : « Tu devrais plutôt faire exactement ce que je te demande… si tu veux pas que je parle à ton boss sur la façon dont tu ramasses les billets. »
Je sens mon corps se tendre une seconde. Il veut me faire chanter ? Grand bien lui fasse. J’ai survécu à pire.
Moi : « Si tu veux jouer, on va jouer… »
Son rire effleure mon oreille, lent, satisfait. Putain, ces rappeurs et leur manie de croire qu’ils peuvent tout avoir.
