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Cuisine royale

Min-Sun

Une femme se tenait devant la porte, nous observant les unes après les autres.

Je ne prête pas trop attention, savourant mon plat. Les cuisiniers se levèrent et, partèrent la saluer.

—Ma dame, firent-ils en s'inclinant légèrement.

—Je vous en prie arrêtez, dit-elle gêner. Vous m'avez tellement manquer, que je n'ai même pas pû dormir.

—Venez ma dame, rejoignez-nous, dit joyeusement Haeyeong.

Elle s'assoit en face de moi, me fixant de temps en temps.

—Parlez ! Dis-je en la fixant.

—Qu...quoi ? Bredouille-t-elle.

—Vous n'arrêtez pas de me fixer, dites ce que vous avez à dire.

—Je suis heureuse, de faire enfin votre connaissance, émit-elle.

—Ne soyez pas hypocrite, lui dis-je en déposant ma cuisse de poulet.

—Ma dame, intervient Sorang. Ne vous inquiété pas, ma dame est loin d'être une mauvaise personne.

—Oui, ma dame Ji-yah est une bonne personne, ajouta Haeyeong.

Je ne réplique pas et, contente de finir ma nourriture. Je connais bien ce milieu, en visualisant des films et des documentaires.

L'harem d'un roi et d'un prince, est souvent synonyme d'hypocrisie, de guerres entre l'épouse et les concubines, qui veulent gravir les échelons, et gagner la faveur du roi ou du prince.

Elles sont capables du pire, pour pouvoir attisé l'intérêt de la royauté. Et moi, je ne veux pas me mêler à ce genre d'histoire. Je veux juste trouver un moyen, de retourner Chez moi avec mon frère.

—Je suis Min-Sun, me présentai-je.

—Je suis Ji-yah, sourit-elle.

Elle est mignonne, remarquai-je

—Mangeons, m'exclamai-je en lui donnant un pilon. Fais-toi plaisir, lui dis-je.

Elle l'attrape et prend un morceau, très soigneusement.

Ah! L'étiquette de la noblesse. Moi, je m'en fou, j'ai faim, je mange à ma faim.

Quelques heures
Plus tard

Je m'affale sur le lit, en caressant mon ventre. J'avais beaucoup trop mangé et, je ne regrette rien.

—Ma dame, puis-je aller me soulager ? S'enquit Hye-Na en se tenant les fesses.

—Mais oui, bien sûr, hurlai-je.

Elle n'est vraiment pas sérieuse, à demander la permission même pour aller faire ses besoins.

Elle court à toutes vitesses, me laissant seule, dans cette vaste pièce, avec pour seule réflection: sortir de cet enfer.

the vampire kingdomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant