Faux oncle

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J'étais coucher dans la chambre, j'étais très apaisé maintenant. Certainement parce que je savais que mama était encore là et je fus prise de sommeil subitement.

J'étais couchée sur le ventre avec le bras qui pendait le long de largeur du lit quand je sentis quelque chose de glacé toucher ma main. Au départ je simplifiais mais après c'est un mauvais pressentiment que j'eue et c'est en sursautant que je m'étais réveillée et qui vois je dans ma chambre ? Mon oncle, il faisait quoi là ? Je ne savais pas, et en plus je ne m'étais même toujours douté de rien.

- AURIOLE : Tonton ! C'est toi ?

- ZIBI : Oui c'est moi. Je venais vérifier si tu allais bien.

- AURIOLE : O... Oui oui, ça va maintenant. Je m'étais endormie... Mais...

Je met main devant moi en rappel de la sensation froide que j'avais ressenti sur ma main.

- ZIBI : Mais... ? Qu'est ce qu'il y a eut ?

- AURIOLE : Non rien. C'était un rêve certainement.

- ZIBI : Ah bon quel rêve... Raconte moi.

Il s'était très vite interressé à mon rêve. Mais pour moi c'était bien sûr à simplifier.

- AURIOLE : Ce n'était rien tonton je t'assure.

Mais il insista.

- ZIBI : Moi je suis ton oncle et si je suis resté ici avec toi, c'est pour que tu ne sentes pas seule. Quand tu fais encore comme ça, j'ai l'impression que je ne te sers même à rien.

- AURIOLE : Comment ça encore ?

- ZIBI : Un peu comme si tu ne voulais pas que je reste.

- AURIOLE : Non ce n'est pas ça, juste que je ne veux pas te déranger avec des choses dont je n'en suis pas certaine. Comme je viens de perdre ma mère, je me dit que peut être...

- ZIBI : Nooon ! J'ignore ce que tu voulais dire, mais ne le dit pas. Raconte moi ton rêve.

Je ne savais plus quoi lui sortir avec cette façon d'insister. Moi j'ai juste vu un oncle qui ne voulait pas que je me sente mal. Mais je n'allais tout de même pas lui dire à propos de l'arbre et du serpent qu'est désormais ma mère.

Comme il avait donc trop insister je finis par lui dire truc simple. Un mensonge bien-sûr.

- AURIOLE : En fait tonton, mama est morte dans cette chambre, et je crois que j'ai rêvé d'elle.

- ZIBI : Ahn okay... Elle t'a donné quelque chose ?

- AURIOLE : Qui ?

- ZIBI : Ta mère, dans ton rêve que tu me disais là... Ou bien elle t'a parlé pour peut être te dire quelque chose... Ou même te montrer.

- AURIOLE : Mmmh ! Non non. Ni l'un ni l'autre. En fait, pour te dire la vérité, je ne m'en souviens plus très bien.

- ZIBI : Okay. En tout cas, il me faut pas être inquiète... C'est tout à fait normal que tu rêves d'elle.

- AURIOLE : d'accord tonton.

Il se tourna pour sortir, mais ajouta avant.

- ZIBI : Il ne faut pas hésiter pas à venir me parler de tout ce que tu veux hein.

Et après il sortit mais je le senti déçu par quelque chose.

Je m'étais recouchée pour continuer mon sommeil qui avait été perturbé par ce mauvais pressentiment qui m'avait poussé à me réveiller et j'avais hâte que le matin arrive.

Le matin je m'étais réveillée très vite 6h j'étais déjà debout. Je suis sortie de la chambre et j'ai vu l'oncle endormi sur le canapé. Je le traverse et je pars derrière la maison. J'entre dans la brousse et j'arrive au niveau de l'arbre.

- AURIOLE : Mama ?... Mama c'est moi, Auriole.

Et je vis une petite tête de serpent sortir du creux, et descendre pour se mettre à terre. J'ai posé mes genoux sur le sol et j'ai avancé ma main et a grimpé en s'enroulant tout au tour.

Je l'ai rapprocher de mon visage et j'ai plongé mon regard dans les siens qui avait une couleur verte. Plus aucun doute... C'est bien ma mère.

Je me suis assise et j'ai passé presque toute la matinée avec elle. Et puis un moment j'ai senti comme si elle voulait que je parte.

C'était là notre nouvelle façon de communiquer étant donné que je ne parlais et ne parle pas le serpent, tous ce qu'elle voulait ou attendais de moi, je le ressentais un peu comme si c'était pour moi un besoin naturel. Elle s'était redressée et avait positionnée sa tête devant la même et s'est retiré. Mais avant de partir, j'ai prise la peine de nettoyer les allentours de l'arbre bizarre.

Quand j'étais arrivée à la maison, l'oncle était assis devant la porte, il aiguisait une machette.

- AURIOLE : Tonton ?

Il est surpris et sursaute. Puis je continue.

Euh... Tu limes la machette ? C'EST pourquoi ? Tu as le champ ici ?

- ZIBI : Aahn non non non, j'ai croisé hier un camarade là et il m'a dit qu'on irait récolter quelques litres de matango... Donc, je me prépare comme ça.

Ça ne m'avait pas paru suspect. Mais derrière moi, ma mère, elle, avait déjà tout compris. Et elle ne comptait pas se laisser surprendre et sa contre-attaque... Mon oncle, ou plutôt Zibi, allait regretter. Mais alors, regretter amèrement.

UN SERPENT POUR MÈRE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant