Je suis désormais une sorcière
Ce jour-là, il était sorti toute la journée, moi j'avais fait à manger et j'étais parti laisser pour mama. J'avais voulu également passer du temps avec elle, mais elle n'était pas sortie malgré mes appels.Et quant à cet oncle, comme je vous le disais, ce n'était que le soir que je le revis. Quand il rentra, j'étais assise au salon entrain de manger et il entra l'aire exténué avec un bidon, certainement du vin de palme.
- AURIOLE : Bon arrivé oncle !
- ZIBI : Oui ! Bonsoir Au... Bonsoir Auriole, tu as passé une bonne journée ?
- AURIOLE : Ah ! Oui, elle était bien tonton. Et ta journée avec ton ami ?
- ZIBI : Ah c'était là.
- AURIOLE : Je vois que tu en as rapporté tonton, c'est pour moi ?
- ZIBI : Est ce que les enfants boivent le vin... Mais bon, c'est aussi entre nous ici.
M'avait-il répliqué.
Il avait vraiment l'air fatigué, mais comme moi je ne me doutais de rien, je me suis juste dit que sa journée avait dû être très dure.
- AURIOLE : Tu m'as vraiment l'air fatigué, je ne sais si tu veux d'abord te laver ou d'abord manger.
À cette préoccupation que je lui avais soumise, il me fit comprendre qu'il allait d'abord prendre son bain et pendant ce temps moi j'étais lui réchauffer un peu de nourriture qu'il avait trouvé sur la table lorsqu'il avait fini son bain.
Nous avons bien échangé le reste de la soirée puis le moment pour moi d'aller au lit, arriva.
- AURIOLE : Tonton, le vieux canapé de mama si n'est vraiment pas très confortable... Tu peux te coucher dans ma chambre le temps que tu es là. J'ai même déjà fait le lit en journée.
- ZIBI : Merci ma fille. Si tu es d'accord, quand le moment sera venu pour moi de rentrer, on pourra partir chez moi, de cette façon tu pourras aussi voir ma famille. En outre tes trois cousines et tes deux cousins et ta tante, ma femme.
- AURIOLE : C'est vrai ?
- ZIBI : Oui oui, c'est vrai, mais si tu es d'accord hein.
- AURIOLE : Ça me fera plaisir oncle.
Lui dis-je en partant dans la chambre avant de lui souhaiter de passer une bonne nuit chose qu'il fit en retour.
Il faut que vous sachiez que lorsqu'il me le proposa ce soir-là, j'étais très ravie et heureuse. Si c'est qu'on y allait, je pourrai avoir des compagnons, peut-être même des amis, je ne serai donc plus jamais seule. J'en avais presque oublié ma mère et s'était avec cette pensée que je m'étais endormie cette nuit, en pensant à ma nouvelle vie chez mon oncle. Mais bien sûr, il cachait bien son jeu.
Couché dans la chambre, le sommeil me pris anormalement très vite. Et le matin, j'avais seulement ouvert mes yeux. Je m'assoie sur le lit... Et je ne me sens pas très en forme, je suis même épuisée. Puis je sens ma chaîne bouger lentement... C'était peut-être un bonjour de mama. En tout cas, je l'avais prise comme ça.
Je suis sorti de ma chambre et je vis mon oncle allongé à même le sol. Couché sur le côté comme s'il s'était effondré de fatigue en s'agenouillant d'abord avec la machette non loin de lui et elle était déformé comme s'il avait frappé sur quelques choses de dur. Bien évidemment, loin d'imaginer le terrible combat qu'il avait livré avec ma mère en ayant essayé d'en finir avec moi pendant que je dormais.
- AURIOLE : Tonton ? Tonton c'est comment ? Ekié ! Réveil toi ! Tonton ? Réveil toi non.
Il fallut que je le secoue plusieurs fois pour qu'il commence à bouger.
- AURIOLE : C'est comment ? Pourquoi tu es couché là ?
Il ouvre les yeux, se redresse un peu et en guise de réponse il me dit :
- ZIBI : Hum ! Ma fille, le vin n'est pas bien hein.
Je l'aide à marcher jusqu'à ma chambre puis il s'allonge. Moi aussi je sors, direction la cuisine pour porter à manger à mama. Et quand j'arrive à l'arbre, elle était déjà dehors, mais plus étrange elle avait des marques sur elle. Je pose la nourriture et elle se rapproche... Je commence à toucher ses marques en me demandant de quoi il s'agit et le souvenir de la nuit me revient. Et en fait, ce combat n'avait pas été des plus simple ou facile. D'ailleurs, si ça n'avait pas été dans un monde d'esprit ou un monde astral, croyez-moi, le village aurait été complètement détruit et pourtant tout ce combat ne s'était passé que dans notre maison.
Dans ce qui me revenait, je vis et je reconnais également la machette que mon oncle avait... Et les coups qu'il assénait à ma mère qui pouvait même diviser ou détruire toute une montagne tellement il étaie violent. En tout cas, j'en avais l'impression.
Les images de ce combat me revenaient, non pas paru comme un rêve ou un simple songe, mais plutôt si j'y étais, mais en tant que spectatrice. Mais j'ignorais pourquoi je me sentais faible le matin.
Il était entré dans ma chambre, ayant déjà quitté son corps pour venir me tuer... Mais il n'avait pas prévu de riposte. Et s'en est tenu ce combat.
Je m'étais rappelé de tout, ou plutôt mama m'avait raconté. J'ai passé toute la journée avec elle et je suis rentrée le soir. Il devait être dans les 20h. J'entre dans la maison et mon oncle était entrain de manger.
- ZIBI : où étais-tu ? J'ai voulu t'attendre avant d'entrer dans la marmite, mais la famine, c'est un truc.
J'aimerais vous préciser que si j'avais voulu avoir un oncle j'aurais aimé que ce soit lui... Il était très sympa.
- AURIOLE : J'étais allé voir ma meilleure amie. À cause des commentaires, je n'ai pas vu le temps passer.
- ZIBI : Ahn d'accord.
- AURIOLE : Bon appétit oncle !
- ZIBI : Merci, toi-même tu ne manges pas ?
- AURIOLE : Non pour moi ça va, mon amie m'a donné à manger.
Dès le moment où j'étais entrée, l'ambiance était devenue tendue et mon oncle avait anormalement mangé très lentement, on avoisinait 23h mais il mangeait toujours. Puis je remarquai qu'il tremblait. Oui, il tremblait, mais de quoi ? Ça ne pouvait être que de peur. Il avait dû voir ou bien deviné je ne sais pas trop que ma mère était de retour à travers moi, en plus de ça, elle était plus forte que jamais.
- AURIOLE : Tonton c'est comment ? Tu trembles ?
Sur mon visage était dessiné un sourire mesquin. Mais lui, il restait la tête baissée.
Au coup de 00 h, j'ignore si c'était moi ou bien si c'était ma mère, mais ce qui se passa me fit comprendre que moi aussi j'étais désormais une sorcière.
VOUS LISEZ
UN SERPENT POUR MÈRE
Mistério / SuspenseMa mère, je l'aimais plus que tout, c'était la plus belle personne que je connaissais. Mais un jour, j'ai découvert son secret le plus caché et ce qui se passa après me fit voir mais surtout comprendre que ma mère n'a jamais été quelqu'un de bien.