Trente-trois : la famille parfaite.

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Moi : devrai-je faire confiance à mon ennemi ?

Lui : parfois il le faut.

Moi : tu as quand même réussi à sortir tout le commissariat, il t'appartient es-cela ?

Lui : exactement, si tu veut sortir t'a juste à me le demander.

Moi : non.

Lui : très bien, on verra bien comment tu va t'en sortir, toute seule.

On se regarde pendant quelques secondes avant qu'il sort en fermant là cellule.

les policiers reviennent à l'intérieur.

Hares : ne lui causez pas de mal.

Il me regarde, puis s'en va.

Qu'est-ce que sa veut bien dire ?

Sa visite m'a clairement perturbé l'esprit, il ne devait pas venir, il ne devait pas me dire tout ça, toutes ces conneries ! je ne peux pas douter de ma famille, Je ne peux pas tout en mon père ! c'est quand même lui qui m'a élevé pendant que ma mère n'était pas là à cause de son oncle.

Son oncle est une personne mauvaise. Il lui a raconté des conneries. J'ignore l'histoire de ses parents, mais je compte bien demandé à mon père des explications. Je pense qu'il y a des choses qui ne m'a pas encore dit sur le passé et que je devrais bien le savoir.

avant de laisser le stress du doute m'envahir et de vouloir à tout prix tout contrôler et tout régler ou mettre en place au plus vite pour me délester de ce fardeau, j'oubli pas que cet espace de flottement est nécessaire au mouvement et indispensable pour avancer et évoluer.

Ces intentions sont soudaine envers moi alors qu'il y'a même pas 24h il essayait de me tuer.

Je tente alors de penser à autre chose, de supprimer ces pensées, ou d'appliquer toute autre méthode qui, je l'ai probablement déjà constaté, ne fonctionne pas. Cette situation est comme un piège que nous tend notre propre cerveau, et il est difficile d'en sortir si on ne s'y prend pas de la bonne manière. Car avec ce «piège», plus nous tentons de nous libérer des pensées qui nous dérangent et plus ces dernières semblent vouloir revenir...

C'est finalement une boucle Infini, j'ai beau pensé à autre chose tout ce qui vient de se passer, fini par me revenir.

Tout ceci me fait mal au crâne, le fait de ne pas savoir ce que je doit croire, qui croire ? pourquoi il y'a autant de version différente pour une seule histoire ?

finalement rester entre ces quatre murs ne va pas m'aider à savoir la vérité et distinguer le vrai et le faux.

Moi : voix basse Hamza, Vanessa, adan et Fahim se sont tes ennemis myra tu dois les éliminer e... Hares l'es aussi ?

Je met passe ma main dans mes cheveux.

Moi : il l'es.

C'est juste un Bensaid, ce qui change tout, sa aurait été juste une question de nom différent les situations aurait été autrement.

Qu'est-ce que je raconte ? Pourquoi je justifie tout sa à moi même ?

A quoi bon réfléchir et se poser des questions si ce n'est pour se torturer l'esprit, alors que nous n'avons pas la réponse.

Cœur Brûlé ( en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant