Deux femmes scientifiques (HanjiXOC)

Chapitre VIII - Demande d'Erwin

Nous partons toutes deux en direction du bureau d'Erwin, je ne sais pas ce qu'il me veut, ou ce qu'il nous veut mais je pense que cela dois avoir un rapport avec nos compétence de combat, mais je ne vais pas trop m'avancer sur la chose. Nous sommes escorté par le caporal-chef, arrivé devant la porte du bureau de notre supérieur il entre sans frapper.

"Mon pauvre Erwin, personne ne respecte ta charmante porte"

Mikasa referme la porte derrière elle doucement, je me place près de la fenêtre en face du blond et la noiraude se place elle à mes côtés. Nous fixons notre commandant avec sérieux, il n'est plus temps à la rigolade. Il nous regarde, nous analyse à tour de rôle. Puis après une dizaine de seconde à nous analyser il se racle la gorge et sort un papier de son bureau et commence à griffonner. Je ne vois pas ce qu'il écrit malheureusement, je ne sais pas s'il prend note ou s'il continue sa paperasse. Si c'est le cas et bien cela est très malpolie. Je me retiens de dire quelque chose, je me fais silence pour tenir ma langue.

Cela fais trois minutes exactement qu'il ne nous a pas adressé la parole et qu'il écrit sur ce fichu papier, je regarde discrètement du coin de l'oeil mon amie et elle ne dit rien. Elle n'a même pas l'air d'être dérangé par ce manque de respect. Suis-je la seule qui peut être irrité par ce genre de comportement ? Je le crains.

Cinq minutes, ce fiche-t-il de nous ? Il croit que nous avons toute une journée devant nous ? Non monsieur, je dois encore faire mes bagages de médicament pour l'expéditions. Je suis à deux doigts d'exploser mais il prend enfin la parole.

- J'ai une demande à vous faire.

Nous sursautons, le son de sa voix ce veut grave et sérieuse.

- Vous êtes les deux meilleures soldats que j'ai sous la main, en comptant mes caporale et les anciens. Mais vous restez peu, je voudrais que vous réalisiez une petite expédition de repérage.

- Comment ça ? demandais-je intrigué de sa demande si soudaine.

- Et bien je veux que vous deux, ainsi que le caporal chef Livaï et la caporal Hange vous vous rendiez en terrain hostile pour une analyse de terrain.

- Et on y gagnerai quoi ? Si nous partons aujourd'hui en équipe réduit ou avec le reste du bataillon qu'est-ce que cela changerai ? demanda la jeune noiraude à mes côtés.

- Parce que vous êtes les meilleurs-

Je l'interrompe dans sa lancé.

- Mais même les meilleurs peuvent mourir, ce n'est pas parce que nous sommes fort que vous pouvez penser à nous sacrifier.

- Tu as peur gamine ? demande soudainement le caporal-chef avec un ton de moquerie dans la gorge.

- Dois-je vous mentir et dire que "non je n'ai peur de rien", ou vous dire ce que je ressens vraiment c'est a dire une angoisse énorme ?

- Et bien arrête, que tu aies peur ou non ne changera pas le fait que tu partes avec nous pour une expédition de repérage. reprend le caporal-chef.

- Non. dis-je froidement et avec conviction. Je peux voir un rictus de colère se former sur le visage du noiraud surement agacé de ma réponse.

- Comment ?

- J'ai dit non. Je ne vois pas pourquoi je devrais sacrifier ma seule et unique vie pour un homme qui ne sais même pas ce qui se cache dans une forêt dense comme celle dans laquelle vous voulez nous envoyez major.

- Je comprends tes craintes, soldates Saori. Mais je n'ai jamais parlé de forêt ?

- Encore heureux. Je suis désolé major je sais je vous dois du respect mais là c'est du suicide.

- Et je le sais plus que quiconque ici, mais pour sauver l'humanité nous devons le faire.

- Nous ?

Dis-je en rigolant nerveusement. Je sais que je vais me faire bien réprimandé par le caporal en sortant mais ce que nous demande la major est du suicide, pourquoi devrions nous nous sacrifier pour des gens qui ne font rien pour nous aider ?

- Nous sommes des trois corps d'armée le moins nombreux et le plus coûteux à l'état. C'est aux brigades spéciales de se bouger le cul et de nous aidez, je ne vois pas pourquoi NOUS devrions nous sacrifiez pour eux alors qu'ils auraient clairement les moyens de le faire. Juste parce que sous prétexte que nous sommes du bataillon d'exploration on devrait mettre en péril la vie des soldats ? Non je ne suis en rien d'accord avec cela. Nous explorons, nous ne nous battons pas pour des incapables.

- Tu parle comme si tu étais des nôtres, mais n'oublie pas que tu n'est qu'un étrangère gamine. Reprend le caporal-chef.

Il a raison, je ne viens pas d'ici moi. Pourquoi devrais-je faire ce que me demande le major ?

- Raison de plus pour moi de ne pas faire cette excursion, je ne suis pas d'ici donc je n'ai en aucun cas l'obligation de vous obéir.

- Ne manque pas de respect à tes-

- Tu as entièrement raison.

Il est interrompu par le major qui me répond.

- Tu n'es en aucun cas obligé de nous obéir ni de participé à l'expédition. Alors pourquoi reste-tu ?

C'est vrai cela, pourquoi je reste ? Je pourrai partir continuer mes recherches sur ma sur et mon frère, alors pourquoi je suis resté aussi longtemps ici. C'est à cause de cela qu'elle a réussi à me retrouver. Mais je pense que si je reste c'est...

- Et bien pour la simple et bonne raison que je veux apprendre votre façon de vivre dans ses conditions de vie si étrange, je veux apprendre les différents langages parlé alors que la seule chose qui vous s'épare ne sont pas une mer d'eau salé ou des montagnes ou des déserts mais des murs aussi haut que de voir par dessus depuis le bas en est impossible. Je suis curieuse, mais pas autant pour me faire tuer en sortant à quatre.

- Je comprends, et que propose-tu ?

- Ce que je propose ?

Je suis surprise qu'il me pose ce genre de question, pourquoi ferait-il confiance à une étrangère comme moi ? Pourquoi ne demande-t-il pas conseil à ses caporaux ?

- Oui.

- Et bien que lors de l'expédition nous mettons en place un groupe de personne bien formé, agile et rapide qui pourrai partir en avant de la formation et nous guider ou prendre note.

Je ne sais pas vraiment s'il comprendra ce que j'ai en tête mais tempi je tente quand même.

- Cela ne reviendrai pas au même ?

- Je ne pense pas, en cas de problème il y a la formation et votre technique de couleur en place pour les aidés.

- Je vois, je vais y réfléchir.

Plus personne ne parle, cela devient quelque peu oppriment, j'espère ne pas avoir blessé le major. Lui qui est un homme si intelligent, je pense réellement que ce n'est pas une bonne idée de procéder ainsi mais si tel est le choix du major soit, je le ferais. Je ne veux pas qu'elle ai une occasion de venir mer chercher ici alors que je me suis fais de nouveau "ami". Si je peux les appeler comme sa. Il prend note de se que je raconte et une fois terminer il relève la tête et recommence à parler.

- Bien merci soldat Saori, maintenant je voudrais que vous sortiez tous mais que seul Saori ne reste.

Je suis surprise une seconde fois par ses propos, que veut-il ? Va-t-il me réprimander ?