Chapitre XII - Surveillance et agressoin

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Je ne sais pas qui cela peut être, mais le caporal-chef ne doit réellement pas l'apprécier pour avoir une expression faciale si glacial rien qu'en évoquant vaguement le nom de la potentielle personne. Je ne me retiens plus et demande sur un coup de tête.

- Qui c'est ?

Il ne me répond pas, il ignore carrément ma question pour ce retourner vers Erwin qui lui, semble savoir de qui il parle.

- Si c'est bien à lui que tu pense Livaï, alors sa majesté le roi est derrière tout ça.

- Tch, l'enflure.

Mais de qui parlent ils bordel ! Je n'aime pas les devinettes et encore moins lorsque je suis énervé. Sans vouloir en savoir plus sur la discussion, sachant surtout d'avance que je n'aurait aucune informations supplémentaire je tourne les talons et m'empresse de sortir de la pièce. Mais suis stopper à quelques pas de la porte qui m'offrirait la liberté de ne plus voir leur visage si calme, par l'appel du major.

- J'ai reçu une nouvelle lettre pour toi.

A l'entente du mot "lettre" je me stop, serai ce à nouveau cette femme ? Je ne l'espère pas, et pourquoi me dit-il ça devant eux. Je lui avait pourtant demandé de ne rien leur dire et il est en train de faire l'extreme contraire de ce que je lui ai demandé. Je me retourne alors pour lui faire face un regard assassin dans les yeux.

- Ah bon ?

Demandais-je innocemment.

- Elle t'attend sur ton bureau, j'ai pris la peine de l'ouvrir au préalable. Il semblerait que tu aies de la famille sur l'île de Paradis ?

- Vous...avez ouvert MA lettre ?

- Oui. répond-t-il dans un calme plat.

Sa réponse fut de trop, je tourna à nouveau les talons et sortie de la salle en furie. Je ne supporte pas qu'on prenne ce qui ne nous appartiens pas. Et encore moins une lettre qui est une chose confidentielle, je veux bien que je ne leur ai pas tout dit sur ma réelle identité, mais cela ne le leurs laissent en aucun cas le droit d'ouvrir une de mes lettres surtout si elle m'est personnellement adressé.

C'est avec une boule de nerf dans le ventre que je me dirige vers ma chambre et la claque avec hargne. Je déboutonne le semblant de chemise qu'il me reste, ainsi que mon pantalon pour me retrouver en sous vêtement dans ma chambre et me diriger vers ma douche personnelle, j'ai bien de la chance pour cela. De l'eau chaude me fera un bien fou après une après-midi comme celle-là.

***

Je suis depuis une heure maintenant au chevet de la jeune soldate. Je n'ai pas le coeur assez dur pour la laisser seule après ce qu'elle vient de vivre. Peut-être était ce un accident, mais que ce soit intentionnelle ou non elle a tout de même été agressé. De temps à autre je contrôle son pansement, le change si nécessaire et règle son goutte à goutte pour qu'elle ne manque pas de minéraux.

J'étais tranquillement assise sur ma chaise à garder un oeil sur ma patiente, quand la porte de l'infirmerie s'ouvre. Je ne me retourne pas, pensant que ce doit être l'infirmière qui revient de son rapport de chez le major. Mais je remarque assez vite que les pas de cette personne sont lent et lourde, à l'inverse de la femme qui eux sont habituellement léger et simple. Je me lève d'un bond et ai eu raison de le faire parce que la personne au même moment se jette là où je me trouvais précédemment couteau en main essayant de me poignardé. Ayant évité avec brio son attaque je le regarde attentivement. Il ne ressemble pas à une recrue, ni à un soldat puisqu'il ne porte pas notre uniforme mais une simple chemise, un pantalon noir avec des chaussures normale de civil et un long manteau beige. Il se redresse et me fait face avec un sourire malicieux collé sur le visage. Je ne sais pas qui il est, mais une chose est sur il n'est pas la pour être soigné.

Sans hésité je me positionne pour la défense. Il est armé au contraire de moi, alors je vais devoir faire preuve de malice et ne pas être blessé. L'homme fond à nouveau sur moi, sauf que j'évite à nouveau son coup. Il plante avec maladresse son couteau dans le meuble se trouvant derrière moi. Il reste coincé dedans essayant de l'enlever, malheureusement pour lui il est resté assez longtemps dans la même posture pour que je lui donne un bon coup de genou dans le ventre. Il apporte sa main sur son ventre à cause de la douleur provoqué par mon coup de genou, puis d'un coup de pied derrière les genoux, il se trouve désormais sur les genoux à ma merci. J'agrippe fortement ses cheveux bruns et les tire en arrière pour que sa gorge soit grande déployé. Je prends en main le couteau que je cachais toujours dans ma chaussure et le lui colle sur la gorge. Il déglutis bruyamment et je commence.

- Tu l'as poignardé ?

- Il ne devait y avoir personne normalement, que fais tu ici ? Qui est tu ?

- C'est moi qui pose les questions !

Dis je en tirant un peu plus sur ses cheveux et en pressant plus le couteau sur sa jugulaire.

- Je ne le dirais pas trente fois. Tu l'as poignardé ?

- Oui, c'est moi.

- Pourquoi ?

- Elle m'a contrarié.

- Juste pour ça ?

- Oui, c'est bien assez.

Sans hésitation je retire le couteau de sa gorge et le plante dans l'arrière de son tibia. Il lâche un hurlement de douleur. Je retire ma lame et la plante de l'autre côté, il crie à nouveau.

- P-pourquoi ?

- Tu m'as contrarié. Tu l'as bien méritez non ?

- Salope !

Je retire ma lame encore une fois et cette fois la lui plante dans la cuisse, il crie de plus belle mais pour ne pas l'entendre brailler encore longtemps je lance sa tête en avant pour qu'elle aille ce cogner contre le meuble devant lui, lui cassant le nez. Je reprends en main ses cheveux et les tires en arrière douloureusement.

- Dernière question avant que tu sois soulagé.

- Je...je te dirais tout, tout ce que je sais. Je te le promets.

Essaye t il de dire en un sanglot ainsi qu'en crachant du sang de la bouche et de son nez.

- Le nom de la personne qui t'a envoyé terminer ce travail ?

- Je te l'ai dit, elle m'a contrarié. Je-je l'ai fais de mon plein gré.

Je lance à nouveau avec plus de force sa tête sur le meuble.

- Dernière chance.

- Ok ok...c'est Kenny...Kenny Ackerman

- Merci.

Je cogne avec rudesse son crâne contre le meuble et il s'assomme à celui-ci. Je me relève le laissant sur le sol gisant dans une marre de sang. J'avouerai que les représailles je m'en fou, je voulais me défoulé et cette merde est arrivé pile au bon moment. En revanche, le nom de ce mec me chiffonne un peu. Kenny Ackerman, c'est pas le nom de famille à Mikasa ça ? Eh c'est également celui de...

Deux femmes scientifiques (HanjiXOC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant