chapitre 14 tête à tête

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Pdv externe :

Allongé dans son lit, les yeux rivaient sur son téléphone. Une photo en particulier attirait l' attention de notre cher bakugo katsuki. Cette photo avait été prise à l'insu du principal concerné. Mais le blond n'avais pas pu s'en empêcher.

 Mais le blond n'avais pas pu s'en empêcher

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Un fin sourire s'affichait sur son visage. Ça faisait plus d'une dizaine de minutes qu'il était bloqué dans son admiration. Et trois petits coups le firent revenir sur terre.
Il balança son téléphone sur son oreiller avant de se lever tout en jurant envers la personne qui osait le déranger.

K: ouais c'est pourquoi ?

Devant lui se tenait le meilleur ami du blond un paquet de chips à la main.

K: qu'est-ce que tu veux tête d'orties ?

Demanda-t-il dans un soupire.

E: je me disais que ça faisais longtemps qu'on avait pas discuter en tête à tête ! Entre meilleur pote !

Le cendré leva les yeux au ciel avant de se décaler pour laisser le rouge entrer.

L'invité se jetta sur lit sans aucune hésitation tandis que le propriétaire des lieux se dirigeait vers la salle d'eau pour se rafraîchir.

Après sa petite toilette improvisé il sortit de la pièce et vit son ami tout sourire lui adressait un regard particulièrement insistant.

Pdv de katsuki :

Putain je le sens mal. Son sourire est tout sauf naturel. Qu'est-ce qu'il a dérière la tête celui-la ?

K: oï le couillon tu veux quoi ? C'est quand cet expression collé à ta face ?

Son sourire s'accentua ce qui me mis encore plus mal à l'aise.

K: parle putain !

Il ne dit rien et s'installa bien confortablement dans mon pieu.

E: rien...rien...

Putain qu'est-ce qu'il mijote ce con.
Je passais ma main sur mon visage et allais m'installer sur ma chaise de bureau.

K: eh abrutis ! Il est où mon tél ?

Il se tourna vers moi l'objet de ma convoitise en main et me l'envoya comme une balle de tennis. Je le réceptionnais sans aucune difficulté mais ralais pour la forme.

K: putain tête d'orties ça coûte milles balles ce truc ! C'est plus chère que ta misérable vie fait attention !

Il a l'air nullement affecté par mes paroles au contraire ce crétin sourit !

E: hum... D'ailleurs elle est très belle ta photo.

Mon cerveau beugua un instant alors que je répétais ses mots dans ma tête. Après avoir compris le sens de sa phrase je déverrouillais à toute vitesse mon téléphone et tomba directement sur la photo de deku.

Merde.
Pendant ma réalisation j'entendis mon voisin éclaté de rire.

Je posais mon téléphone sur le bureau et pris ma tête entre mes mains. Les battements de mon cœur résonnaient dans mes tempes. Pour une raison inconnue ils étaient incroyablement rapide.

Eijiro ayant vu mon état de "panique" s'approcha de moi et mit sa main sur mon épaule.

E: oaw mec calme toi ! Je me foutais juste de ta gueule !

Je lui lançais un regard noir avant d'enlever sa main de mon épaule.
Il s'éloigna un peu et se mit en face de moi.

E: eh bakubro ! Tu sais je suis ton ami tu peux m'en parler.

Ses yeux étaient plein de compassion. J'avais envie de lui refaire le portrait.
J'allais lui dire de fermer sa gueule mais quelque chose m'en empêcha. Je sais pas quoi mais j'ai envie de parler. Ce qui est rare !

Bon qu'est-ce que j'ai à perdre. Moi m

K: tu te souviens la fois ou tu m'avais demandé pourquoi deku et moi on se détestait ?

Il hocha la tête énergiquement.

E: oui tu m'avais envoyé balader.

K: oui on s'en fou. Enfaite avant avec izuku on était amis, mais à la rentré du collège on a commencé à s'éloigner. Et les couillons avec qui je trainais se sont mis à l'harceler et moi...moi...je...

Je m'adossais à ma chaise tout en soufflant bruyamment. Il me sourit comme pour m'encourager.

K: je faisais rien. Je les regardais faire sans rien dire. Et à l'époque je savais pas pourquoi je n'agissait pas, du moins je savais pas la vraie raison. Je me suis toujours convaincu que c'était une question réputation. mais maintenant je connais la vrai raison.

E: c'est quoi !

K: Je crois que je l'aime...

Les yeux de mon interlocuteur s'écarquillèrent alors que je commençais déjà à regretter mon aveu.

K: enfin je sais pas si je peux dire ça comme ça. Tout ce que je sais c'est que j'ai cette putain d'attirance envers lui. Mais je sais pas si je peux utiliser le verbe " aimer ".

Le visage d'eijiro s'illumina. Il se frotta les mains de manière diabolique comme si il venait d'établir un plan machiavélique.

E: répond à mes questions honnêtement d'accord ?

Sans me souciais des conséquences j'hochais la tête et me concentrais sur les prochaines phrases qu'allaient sortie de sa bouche.

E: qu'est-ce que tu ressens par rapport à izuku.

K: c'est totalement con ton truc.

E: répond moi katsuki merde.

Je réfléchis un long moment à ce qui pourrait décrire ce que je ressens avant de répondre :

K: je sais pas... Quand chui avec lui je me sens bien. Comme si tout mes problèmes s'envolaient pendant un court instant. Je me sens plus léger quand il est là ! Quand je le vois j'ai envie de le protéger, de le câliner et de l'embrasser. Et putain c'est flippant ! Je pourrais passer des heures à l'entendre rire ou à le regardais danser. Même les choses que je croyais détester avant, je commence à les appréciais ! J'en peux plus ! Je comprends rien !


E: mec est-ce que t'es prêt à entendre ce que je vais te dire ?

Il dit ça comme si il larguait une bombe nucléaire.

K: dit toujours...

E: t'es amoureux mon pote.

Amoureux ? J'aimerais ce nerd ?

K: j'aime pas ça.

E: on s'en fou t'as pas le choix. Mais tu verras plus tard ce sentiment est... magique

K: pff si tu le dis... Comment tu t'y connais autant en amour toi ? Après mineta t'es le mec le plus puceau que je connaisse.

Il se leva et se dirigea vers la porte.

E: je dois y aller mec hein ! Salut !

Je pris un coussin et le lançais sur la porte qu'il avait déjà fermer.

Je pris mon téléphone qui s'ouvrit sur la photo du nerd. Un sourire niais se plaça sur mon visage.

Je crois que je l'aime...

ರ⁠_⁠ರರ⁠_⁠ರರ⁠_⁠ರರ⁠_⁠ರರ⁠_⁠ರರ⁠_⁠ರರ⁠_⁠ರರ⁠_⁠ರರ⁠_⁠ರ

Je trouve ce chapitre claqué au sol. 🥲

J'espère qu'il vous aura plu quand même !

Bisous les chorizos (⁠◍⁠•⁠ᴗ⁠•⁠◍⁠)⁠❤

ennemis sur le dancefloor ! ~bakudeku~ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant