4. Berlin

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Kayla

Putain de merde j'allais le tuer, Riccardo n'était rien d'autre qu'un connard. Ça devait faire 10 minute qu'il me tenait assise sur lui. Je dû me retenir pour ne pas le frapper car nous étions en train d'atterrir. Je détestais le contact et il avait sûrement du le remarquer car il ne faisais que ça avoir ses contact physique avec moi. J'étais si tendue que je ne bougeais plus du tout. J'attendais patiemment que l'on atterrisse pour me venger, rien à foutre de ce qu'il m'arriverait après ce que j'allais faire.

L'avion atterrit et quand les hommes commencèrent à se lever pour sortir, j'attendis qu'ils soient tous devant moi pour me lever à mon tour. A peine levé j'envoyais mon pied dans la tête du parrain, il essaya de rétorquer mais j'esquivai son attaque. Il était maintenant debout et comme je l'avais prédit, il tenta de me faire tomber en me fauchant de sa jambe, bien entendue je sautai pour éviter cette humiliation ce qui me valut un grognement de mon adversaire. Nous enchaînions les coups et esquives jusqu'a ce que je décide que le combat avait assez duré. Je lui fis une prise de judo ce qui entraîna sa chute mais ce que je n'avais pas prévu  c'était qu'il m'entraînerait avec lui. J'étais maintenant au sol à moitié sur le jefe ce qui ne manqua pas de me faire tressaillir et de le faire esquisser un sourire.

- mi bella à partir de maintenant je t'entraînerai toujours dans ma chute. Annonça le mafieux.

- pero soy yo quien lo entrenará, tu caída (mais c'est moi qui l'entrainera, ta chute). Chuchotai-je pour que seul lui l'entende.

Après l'avoir regardé dans les yeux pendant un court instant qui pourtant paraissait interminable je me relevai, je marchai jusqu'à la porte de l'avion tout en évitant les quatre mafieux sur mon chemin.

Je me dépêchai de descendre de l'avion et pris une grande respiration avant de marcher jusqu'à l'une des voitures. Un homme m'ouvris la porte. J'allais me glisser a l'intérieur quand un bras m'attrapa par la taille et referma la portière. Je me détachai rapidement du bras puis me tournai pour voir qui était cette personne je m'en doutais un peu quand je vis deux yeux noir me scruter. Il me fixait mais je n'allais pas détourner le regard pas cette fois, j'étais dans un état probablement pitoyable car j'avais pleuré mais je n'allais pas lui laisser ce plaisir.

- On ne prend pas cette voiture, nous deux on va en prendre une qui est dans le garage. Déclara le jefe avant de me traîner jusqu'à l'ascenseur.

Nous attendions que la machine arrive à notre étage quand son téléphone sonna, il décrocha puis s'éloigna histoire que je ne puisse pas l'entendre. L'ascenseur arriva alors j'entrai dedans puis je pressai sur le bouton garage avant de presser sur celui qui refermait les portes. J'étais enfin seule, il n'avait rien remarqué l'espagnol. Je me regardai dans la glace et je vis les dégâts des larmes sur mon visage, j'avais du mascara jusqu'aux pommettes, du rouge à lèvre avait pris place sur mon menton ainsi que sur une partie de ma joue gauche. Enfin j'étais au garage, je sortis et me retrouvai fasse à un garde visiblement surpris de voir une femme ici il ne devait pas savoir qui j'étais donc pas besoin de l'assommer il fallait juste le berner.

- Hola señor, he venido a por el coche más bonito para unirme al jefe de fuera( Bonjour monsieur, je suis venu chercher la plus belle voiture pour rejoindre le patron à l'extérieur). Débitai-je avec mon plus bel espagnol.

-Ah veo mi belleza, mira allí un lamborgini blanco te está esperando(Ah je vois ma beauté, regarde là-bas une  lamborgini blanche t'attend). Me répondit -il.

-Gracias, las llaves están bien dentro? (Merci, les clés sont bien à l'intérieur?)Demandai-je

-Sí, te abriré el acceso al exterior para que no tengas que esperar.(Oui, je vais ouvrir l'accès à l'extérieur pour que vous n'ayez pas à attendre.)Dit-il en souriant.

Kayla: entre deux continentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant