L'erreur

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C'était devenu habituelle on le faisait souvent pour son plus grand plaisir. À cette époque je trouvais cette acte douloureux, je n'aimais pas le faire, mais j'étais tellement naïve et influencé que je le faisais pour lui « pour ses beaux yeux », parce que j'étais amoureuse. Vu que je comportais comme une grande fille il y'a cru et a donc décidé de me traiter comme telle. Un vendredi on avait rdv, j'arrive dans sa chambre une pièce, sale et toujours mal rangée, après l'acte il me demande de rester avec lui. Mon coeur fait roukaskasss
-Moi : Ekie b rester avec toi comment? Je dois back nhr
- Lui: Il y'a quoi bb? Tu ne m'as pas dit qu'on ne te surveille pas?
-Moi : On ne me surveille pas nhr « rire de peur ». Mais je voulais rentrer c'est moi qui ferme souvent la porte
-Lui: Donc sans toi la porte là ne se ferme pas? Dis seulement que tu ne veux pas rester avec moi. Ça va.

Hé seigneur. C'est même quel situation ça? J'étais coincée, je ne savais pas quoi faire? Si je partais il allait se fâcher et à ce moment j'étais tellement naïve je n'arrivais pas à lui dire non. On allait me faire quoi à la maison? J'allais dire que j'étais où?

-Moi : Werrr ça va alors je reste avec toi yaaa
-Lui: Merci bae. Je t'aime "en me serrant contre lui"

Mes parents n'avaient même pas de moyens pour me joindre parce qu'il ne savait pas que j'ai un téléphone, ils savaient pas où j'étais rien... j'étais terrorisé. Je n'ai pas dormi de la nuit. Pendant qu'il m'enlassait et se tournait dans tous les sens, je réfléchissais au scénario du lendemain. 4hr, 5hr , 6hr il me réveille alors que j'étais à moitié endormi.
-Lui: bonjour bébé
-Moi: bonjour chéri
-Lui: tu dois déjà rentrer nhr? C'est le matin
-Moi: maintenant ?
-Lui: oui nhr on part je t'accompagne

Je me lève. Apeurée. Mais j'affiche mine de tout va bien. Je prend la moto et directement odza. Je suis verte, je tremble, j'ai terriblement peur. Je décide de cacher mon téléphone dans le même couloir d'habitude sauf que c'est en journée et malgré toute la discrétion on me voit. J'arrive à la maison, passe le portail, par derrière et je vois ma petite sœur « Val »

-Moi: Mama est où ?
-Val: Dans sa chambre. Mais papa est sorti. Hum tu étais où?
-Moi : On m'a cherché ? Ils ont dit quoi?
-Val: Ils ont parlé dans leurs chambres mais j'ai suivi. Que wooo on ne sait plus quoi faire de toi. Donc tu dors déjà dehors et tout. Papa a dit qu'on doit maintenant fouillé tes choses
-Moi: Gars pardon les parents ci exagèrent trop. J'étais à l'anniversaire de ma pote il se faisait tard j'allais rentrer comment ? J'ai dormi chez eux. Et je savais que si je demandais la permission on allait refuser Tsiup
-Val: Hum en tout cas, vas alors causer avec la mater

J'entre je me change et je vais dans la chambre de ma mère. Elle était couchée et avait l'air fatiguée.
-Moi: bonjour Mama
Elle ne me répond pas. Je reste là. Je ne sais quoi faire. Je ferme sa porte et je pars ? Je réessaye ? Je fais quoi? Eh anti. Après de longues minutes écroulées. "Elle tournée de dos couchée, et moi debout entre la porte et la chambre"
-Mama: entre
-Mama: tu étais où Fotsi? « Avec un ton plutôt calme » « Fotsi c'est mon nom de famille »
-Moi: chez mon amie Mama
-Mama: ton ami là c'est qui?
-Moi: une camarade elle fêtait son anniversaire
-Mama: et pourquoi tu n'as pas demandé la permission avant de partir ? L'anniversaire là c'était seulement la nuit ?

Je ne répond pas
-Mama: je te parle nhr Fotsi
-Moi: désolée maman
-Mama: le chemin que tu veux empreinter là n'est pas bon ma fille. Tu as toujours brillante. Nous sommes très ouverts ici si tu veux sortir tu peux nous dire. Tu n'es pas en prison
-Moi: j'ai compris Mama
-Mama: ton ami là s'appelle comment ?
"J'invente un nom"
Notre conversation s'est terminée sur des conseils, pareil avec mon père. Je vous épargne les détails.

Je me suis calmée un temps et n'allais plus trop voir mon soit disant gars. On s'écrivait et je lui sortais une nouvelle excuse tout le temps. Ça a a duré 3 semaines. Jusqu'à ce qu'il me sorte
-Lui: si tu ne veux plus de la relation mieux on arrête hien
-Moi: Ekie. Comment ça ? J'ai fais quoi encore?
"Il me snobe"
-Moi: j'ai fais quoi dis moi? Y'a quoi?
"Il décide de ne pas me répondre et je l'appele."
-Lui: tu me fuis depuis pourquoi?
-Moi: est ce que je te fuis bébé? Je suis occupée par les compos
-Lui: hum les compos la ne finissent plus jamais? Hum
-Moi : werrr bae je dois aussi penser à l'école nhr
-Lui: oui je sais mais tu dois aussi penser à moi. En tout cas ça va
-Moi: je vais me rattraper
-lui: quand donc ?
-Moi: le week end prochain je viens promis
-Lui: d'accord tu dors nhr bb?
-Moi: oui bae

J'étais même normale? Woko. C'est comme ça que le week end d'après j'ai dormi chez lui pour la deuxième sauf que cette fois c'était de trop. Je vous épargne les détails mais on m'a rossé correctement et ensuite ma mère à travers ces enquêtes à trouver qui il était le gars qui me perturbait, elle a démarrée et est allé le menacer avec l'une de mes grandes sœurs.
C'était fini pour moi. La honte. Anna était au courant j'ai commencé à l'éviter à l'école, "entre temps y'avait eu un autre soucis avec Anna là, elle mentait qu'elle sortait avec Louis l'ami à mon gars. Jusqu'à elle s'était livrée à lui juste pour qu'il la regarde.( Parce que physiquement elle n'avait pas d'atouts, le genre de fille nkoa bien sèche là) Pareil avec mon gars. Bref"

Heureusement mes copines étaient là pour moi. J'étais anéanti. Triste. J'avais mal. J'étais en colère contre ma mère, et toute ma famille. La situation a duré  jusqu'aux grandes vacances. On m'a remis mon téléphone parce que j'avais changé et je me comportais beaucoup mieux en plus c'était les vacances. C'est comme ça que j'écris à mon gars et il ne me réponds pas, j'appelle ça renvoi à la messagerie. Merde. Je ne savais pas quoi faire je décide de m'habiller bien sexy, parfum, en plus c'était les vacances j'avais les rastas « et j'étais bien bâti, skinny fessue un genre un genre ». Je vais donc chez lui. J'arrive, je pousse sa porte et trouve une fille allongée sur son lit, son téléphone en main.... Merde... non je vois mal... Nooon....

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