Chapitre 17 : Le bal

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Le bal.

Dans les contes féeriques, le bal était un moment très important. Généralement, le personnage principal rencontrait le protagoniste masculin où ils se revoyaient après quelques jours sans s'être vu.

Dans les contes de fées, la jeune femme était vêtue d'une robe tellement splendide que les autres femmes la jalousaient.

Et encore une fois, notre cher personnage dansait avec celui qu'elle aimait ou qu'elle aimerait un jour.

Aujourd'hui était le soir du bal.

Aujourd'hui était le soir de mon bal.

Faire de son rêve une réalité.

Tout avait un sens désormais.

Je stressais d'une manière incontrôlable. Pour une raison aussi futile.

Mon cœur s'emballait à l'idée de revoir l'homme que j'aimais. De le revoir après tant de jours passé. Cela devait faire au moins une semaine que je n'avais pas souri. Je parlais très peu, je restais mes journées sur mon lit. Et les rares fois où mes amis avaient réussi à me faire sortir de la chambre, je ne faisais que regarder les paysages. Je ne leur avais pas expliqué ce qu'il s'était déroulé. Mais ils avaient tout de même compris que quelque chose n'allait pas. Erza avait essayé de me retirer les verres du nez, mais en vain.

Après le soir de la bataille, Sting m'avait fait rentrer dans le hall de l'auberge de ma guilde. À peine avais-je fait un pas que mes amis m'avait sauté littéralement dessus. Lucy était toujours en larmes, Erza me lançait un regard inquiet, noyé dans le désespoir. Grey m'avait demandé ce qu'il s'était passé, quant à Happy et Natsu, ils ne purent s'empêcher de se jeter des escaliers pour m'enlacer. Ils étaient restés dans le hall d'entrée, là où il y avait quelques canapés, des coussins et des journaux.

Les jours étaient passés et nous voilà.

Pour nous remercier, le roi avait décidé de nous inviter à un bal. Demain, Fairy Tail partira à Magnolia, pour reprendre sa vie. Et Sabertooth fera de même.

Cela incluait le fait que nous ne pourrons pas nous voir souvent. À moins que l'un de nous ait du temps libre ou ne serait-ce qu'il accepte de faire les heures de route qui nous sépare.

Dix heures nous séparaient.

C'était énorme.

Aucun de nous deux ne pourrait faire ces déplacements. Nous avions un travail, une guilde, des amis, des missions. De plus, maintenant que le maître de Sabertooth était mort, ses membres devaient en chercher un nouveau. Ce qui lui donnait deux fois plus de responsabilités pour lui, juste le temps qu'ils stabilisaient leur guide. Beaucoup de changements allaient se faire à Sabertooth, alors ça aussi ça n'allait pas nous aider dans notre relation.

Comment pouvions-nous garder une proximité sans que l'un d'entre nous ne renonce à quelque chose ?

Je ne voulais pas renoncer à mes amis que je considérai comme ma famille et ni à mon train de vie. Je ne voulais pas non plus lui demander de le faire, ce serait égoïste de ma part.

Mes yeux vinrent rencontrer le miroir en face de moi. Ma robe faîte d'un dégradé de vert scintillait de mille feux. Les manches tenant le buste étaient faites en dentelle d'un vert on ne peut plus clair.

Je n'avais jamais été forte pour les différentes teintes de couleur. Alors devoir d'écrire ma tenue, faîte seulement de dégradé, n'était pas une mince à faire.

Mon regard s'attarda sur mon visage amaigri. En une semaine, seulement, je n'avais jamais cru pouvoir perdre autant de poids. Mes yeux étaient bouffis et des rougeurs apparaissaient. Cela montrait que j'avais bien pleuré.

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