Épilogue

956 41 12
                                    

Une fin heureuse.

Voilà ce qui était en train de se passer.

Nous avions vaincu la guilde de Tartaros, Acnologia, Zeleph et son armée.

Et j'en passais. 

Comment sortir de ma tête les êtres chers qui m'avaient été arrachés par la vie ?

Ma sœur. 

Anastasia. 

Ce prénom lui allait à ravir. 

En grec, ce dernier signifiait résurrection ou encore renaissance. 

J'avais oublié ma sœur. Puis tous mes souvenirs étaient revenus. Comme si tout d'un coup, ma sœur était revenue à la vie. 

Je l'aimais tellement. 

Et je l'aime encore aujourd'hui.

Chaque soir, je ne pouvais m'empêcher de penser à elle. À sa fossette droite que je pouvais apercevoir lorsqu'elle souriait. Ou encore ses longs cheveux bruns qui s'illuminaient la journée grâce aux reflets du soleil. 

Il y avait tellement de choses à dire sur elle. 

Mon père dragon s'était quant à lui saccrifié. Toutes ces années, il était resté en moi, sans que je ne le sache et maintenant, il avait disparu. 

Pour me protéger. 

Pour protéger le monde entier. 

Les dragons étaient de vaillantes créatures.

Il y avait aussi la mort de Shiro. Il me manquait. 

Tellement... 

Je ne l'avais pas oublié malgré les années passées. Je n'allais tout de même pas oublier l'homme qui s'est saccrifié pour moi. Pour ma vie. Pour me sauver. 

Je l'avais sauvé une première fois. 

Mais j'avais survécu. 

Il m'avait sauvé. Pour me rendre la pareille. 

Mais il en était mort. 

Il était mon ami. Shiro était mon ami. Et un véritable ami peut se sacrifier pour sauver ses êtres chers. Pour ceux qui comptent pour lui. 

Merci encore Shiro. 

Un jour, nous nous retrouverons dans l'au-delà. 

Et je ne saurais comment te remercier. 

Mes pensées divaguèrent dans mon esprit, avant que quelqu'un ne me prenne les épaules délicatement. Pas besoin de me retourner pour savoir qui c'est. Il déposa sur ma joue droite ses lèvres chaudes, me procurant des papillons dans le ventre. Ensuite, il prit ma main pour me faire tourner sur moi-même, dorénavant, j'étais face à lui. 

- Tu comptes boire avec ta guilde ? me demanda-t-il. 

Je hochai de la tête négativement. Un sourire narquois en profita pour s'afficher sur mes lèvres. 

- Je préfère en boire un avec toi. À part, si cela ne te convient pas ? 

Il me rendit mon sourire avec un rire contagieux en supplément. 

Qu'est-ce que j'aimais l'entendre rire. 

Ce son. 

Je l'aimais. 

Je l'aime. 

Je l'aimerais. 

À jamais. 

Même si un jour, la mort nous séparerait. 

- Je t'aime T/p. 

À l'entente de ces douces lettres, de ces quatre mots, mon cœur palpitait. Toujours autant que la première fois qu'il me l'avait dit. Mes sens se brouillaient et la seule chose que je désirais était de le réécouter me le dire. Encore et encore. Sans fin. 

Mes yeux marron rencontrèrent les yeux, toujours aussi sublimes. Je pris ses mains entre les miennes, scellant nos doigts entre eux. 

À l'époque, je n'aurai jamais cru entendre ça et encore moins imaginé que je le dise de mon plein gré. 

- Je t'aime Sting. 






Fin. 


𝔾𝕣â𝕔𝕖 à 𝕥𝕠𝕚 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant