Double Vie| T1

Eyana 25

Eyana

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Pour avancer il faut,

Savoir accepter.

Villa de Léandro, 9h.

Léandro m'a prévenu qu'il avait informé ma mère de ma disparition, il l'a tenu au courant de l'évolution de la situation donc de m'a réapparition et de ce qui m'est arrivée.

Donc il m'a demandé si je voulais qu'il me dépose chez elle, car elle a demandé à me voir au plus vite, Lyn se demande pourquoi je ne suis pas venu la voir depuis mon retour de lune de miel et je culpabilise un peu de l'avoir délaissé.

Après ce qui s'est passé avec Léandro, j'ai zappé un peu tout le monde, j'ai l'impression que ça fait des mois que je n'ai rien fait avec Nolan, il me manque tellement.

J'ai décidé que je devrais, pour pouvoir avancer et surmonté ma peur, ouvrir un peu mon cœur et dire ce qui m'est arrivée, ma mère a le droit de savoir, Nolan qui a toujours était là pour moi aussi.

Alors je l'ai invité à passer la journée avec moi chez mère et je leurs confierai tous ce qu'ils doivent savoir, je vais demander à Lyn si elle veut venir passé les week-end avec moi ici, quand je ne suis pas en service.

En consultant mes mails sécurisé, j'ai quatre missions en attente, l'un d'eux et une mission de catégorie trois avec infiltration, fausse identité et tout la panoplie, elle a lieu dans trois semaines j'aurai le temps de me remettre sur pied.

Et les trois autres sont des missions de catégorie un et deux, des mères qui livre leurs maris ou des grosses têtes qui font trop de bruits, alors ils sont vendus et moi je les tue.

Je dois préparer mes poisons, j'ai de nouvelle recette à essayer, j'ai hâte de reprendre les entrainements, mon corps est en manque de sport intense, le sport de chambre ça compense non, quoi que même ça, c'était il y a trois semaines, merde des prélis ne sont pas suffisant.

Je m'égard, je suis dans la voiture, la bugatti bien sûr, j'ai insisté pour qu'on prenne celle-là et monsieur à céder à mon caprice, je suis trop fort, c'est cool d'être blessé.

-j'ai une réunion ce matin, je pourrais être présent pour le déjeuner.

-d'accord je préviendrai la cuisinière.

Le paysage défile, on se rapproche du domaine, il y a des arbres à perte de vue ce paysage m'avait manquée, j'aimais la tranquillité que m'apporté ce lieu, c'était apaisant malgré la fureur qui hurlé en moi.

-vous avez toujours habité là me questionne soudainement Léandro.

-non seulement neuf ans, moi quatre, j'ai vécu cinq ans en Europe.

-ah oui, qu'est-ce que tu as fait pendant c'est cinq ans ?

Repensé à cela me fait soudainement me crisper, je repense à tout ce que j'ai vécu et mon corps commence à trembler, je respire fort et mes yeux se remplisse d'un voile de larme, ce passé est aussi douloureux que mon viole.

Mais c'est grâce à lui, que je suis qui je suis aujourd'hui même si certaine chose mon traumatisé et marquées, je le suis un peu reconnaissant, j'essaye du mieux que je peux de mettre ces souvenirs dans un coin de ma tête.

-désolé, je ne voulais pas te provoquer des souvenirs indésirables, dit-il en posant une main sur ma cuisse.

Il frotte son pouce sur ma peau et je me calme directement, son contact me fait tout oublier et un soupire m'échappe, je tourne la tête et dévisage son profil, ce petit con est vraiment beau purée.