Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
_________________ PDV MANJIRO
24 MARS 2008
Le chant des oiseaux gazouillant à l'extérieur de notre cachette. Je regarde par la fenêtre avec mes yeux ternes et sans vie.
Cela fait déjà des années qu'Emma, Izana et mon grand-père sont morts. Et depuis ce jour. Tout ce que j'ai fait, c'est rester concentré sur le gang.
Ma vie n'était rien d'autre qu'une douleur et tout ce que j'avais fait était de continuer à marcher sur le chemin sombre, auquel je pensais appartenir.
Chaque jour, je me réveille tout seul dans notre maison. Le chagrin serait toujours déchiqueté en moi alors que je me souvenais de tous les souvenirs heureux que j'avais avec ma famille, que je ne pourrais plus jamais ramener.
Et je sais, je ne pouvais rien y faire, même à quel point je voulais ramener les gens que j'aime vraiment.
Les gens qui me donnent le vrai bonheur....
Je suis pleinement conscient qu'il n'y a pas de permanent dans ce monde stupide. Cependant, même si je sais que les gens autour de moi vont mourir, je ne pouvais toujours pas contrôler la douleur et le chagrin que je ressentais.
J'ai encore tellement mal au point que j'ai envie d'éclater en larmes. Mais il y a quelque chose à l'intérieur de moi pour ça je dois faire preuve de fermeté devant tout le monde.
Parce que pas une seule fois, personne ne serait venu vers moi pour me demander si je vais bien ou me dire de pleurer toute la douleur que je porte depuis la mort de mon grand frère.
Je laissai échapper un souffle audible. J'ai soudain eu envie de rendre visite à mon frère aîné et à d'autres personnes au cimetière. Sachant que cela fait des années que je n'ai pas pu leur rendre visite.
Je sors tout droit de notre cachette, passant devant Sanzu qui continue toujours à me suivre partout où je vais.
Avant même que je puisse m'éloigner de notre cachette "Mikey." J'ai entendu dire Sanzu, appelant mon nom derrière moi.
Tu peux arrêter de m'embêter juste pour une fois ? ai-je demandé avec agacement.
Je m'arrêtai de marcher et me retournai avec une expression interrogative collée sur mon visage. En attendant qu'il parle.
"Où tu vas ?" Demanda-t-il alors que je le regardais se rapprocher immédiatement de moi.
"Tu n'as pas besoin de savoir, laisse-moi tranquille, Sanzu" dis-je froidement, alors que je recommençait à marcher. Je ne veux parler à personne pour le moment.
Mais comme une personne têtue et stupide. J'ai remarqué que Sanzu me suivait toujours parce que j'entendais le bruit de ses pas derrière moi.
"Ne me suis pas, Sanzu." J'ai dit sévèrement, sans lui accorder un seul regard et en continuant à marcher vers le cimetière.
