Idrissa Gana Gueye ~ dernière tentative

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Sur ce bonne lecture

Contexte : Julia, 23 ans, photographe. Elle a fait une fausse couche la semaine dernière.

Julia
Hôpital

Je me réveillais enfin de ma nuit, il était 14h. Je buvais une petite gorgée d'eau et je me levais pour récupérer les photos de la première échographie. C'était ces photos qui chaque jour me détruisait un peu plus. Et pour ne pas arranger ma dépression, mon fiancé Idrissa ne m'adresse plus la parole. Il refuse de me parler. Et je ne rien faire pour arranger la situation entre nous. Je me sentais vraiment très mal ces derniers jours à cause de ma petite fille que j'ai perdu après 3 mois et demi de grossesse. Je ne faisais que pleurer et dormir. Je ne m'alimentais plus, je buvais simplement pour rester en vie mais à quoi bon. J'ai perdu la deuxième choses la plus importante au monde pour moi, mon enfant. Lorsque j'allais mal, je me disais que bientôt j'aurais ma petite princesse pour me redonner le sourire mais même pas. Elle était partie et m'avait abandonné, comme ma famille. S'en était trop. Il y a quelques heures, j'ai décidé d'en finir avec ma vie. J'ai cherché un moyen simple, efficace et rapide pour en finir avec le calvaire que je vivais. J'ai d'abord pensé à me pendre mais je me suis dit que ça serait pas top et que déjà il me fallait une corde. J'ai ensuite pensé à prendre la voiture et à avoir un accident mais ça m'aurait pris trop de temps et je n'avais pas ce dernier. J'ai fini par opter pour une solution qui m'emporterais petit à petit et qui me consumerais à petit feu. Je suis allée dans la salle de bain et j'ai vidé le tiroir de médicaments. Je les ai avalé et je me suis très vite endormi. Mais pas assez car sinon je ne serais pas dans cette maudite chambre d'hôpital. Idrissa est rentré à la maison et il m'a trouvé inconsciente. Il a directement appelé le samu et ils sont vite arrivés donc ils m'ont emmené au bloc pour retirer les médicaments de mon estomac qui n'avait pas eu le temps de tout assimiler. C'est ce pourquoi je me retrouve à l'heure actuelle dans ma chambre au côté d'Idrissa qui se retient de pleurer. On a toujours pas parler depuis le moment où j'ai eu ma fausse couche.

Idrissa : sur un ton très faible. Pou...pourquoi tu...tu as fait ça ?
Moi : je n'arrivait plus à tenir. Entre notre fille que j'ai perdu
Idrissa : il me coupe. Qu'on a perdu.
Moi : peut-être mais quand tu sens ce petit être qui a grandi en toi partir d'un coup, tu te sens vide. Je sais que tu essaye de comprendre mais c'est pas possible. Et puis on ne se parlait plus. C'était trop dur à supporter cette pression alors je me suis dit que là haut, la pression ne serait plus là. J'aurais rejoint Lila, c'est le prénom qu'on avait choisi, je serais mieux. J'aurais pu être pour l'éternité avec elle et tôt ou tard, tu m'aurais rejoint et notre famille aurait été pour la première fois au complet.
Idrissa : je n'aurais pas supporter de te perdre. Je t'aime, tu es la femme de ma vie. Et même si notre petit bébé est parti là-haut, on le rejoindra au moment venu. Mais l'heure n'est pas encore venue. On pourra toujours essayer de faire une petite sœur ou un petit frère à Lila.
Moi : je suis désolé.

Je laisse une première larmes couler sur ma joue, puis deux, puis trois puis des centaines. Je prie pour que ma fille, là haut, soit entre de bonnes mains en attendant qu'on la rejoigne.

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