Marina & Stefanielle one shots (vf)

station 19 - 6x05 - la réconciliation (Marina)

Hello, ne pas lire si vous n'êtes pas à jour dans Station 19 et que vous ne voulez pas être spoilé.

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Cela faisait un moment que la brune n'avait pas vue sa femme. Elle était introuvable dans l'appartement. Un seul endroit possible. La deuxième chambre, celle qui deviendrait la chambre de leur bébé, si l'insémination de l'italienne avait enfin fonctionné après tant d'échec.

Elle avait profité de ce moment de solitude, d'isolement de Maya pour préparer un petit quelque chose pour elle.

Une fois tout mis en place, Carina avait frappé à la porte.

-"Que fais-tu dans la chambre d'amis ?" Demanda la brune, appuyé contre le montant la porte.

-"Tu as besoin de quelque chose ?" Demanda la blonde sur la défensive en posant son téléphone portable qu'elle tenait dans sa main alors qu'elle était assise sur le lit en train de mettre de la glace sur sa cheville. Elle avait alors commencé à retirer le bandage qui tenait la poche sur son pied.

-"Tu te souviens de la première nuit où nous avons couché ensemble ?... Je me souviens de tout à propos de cette nuit... Le partage de petites respirations entre nos baisers..." Sa voix était basse un brin nostalgique : "Je me souviens de l'odeur de tes cheveux, et des fleurs de lavande à proximité..." Fit elle avant de lever les yeux au plafond en souriant : "Je me souviens que tu essayais de faire une blague bizarre sur la réanimation et ton souffle qui était coupé."

- "Hé... J'étais nerveuse" dit-elle en souriant à l'évocation de se souvenir. Sa femme aussi de l'autre côté de la porte souriait, en réalité elle s'était même légèrement mordue la lèvre, son épouse admettait qu'elle était nerveuse devant elle, elle en avait les joues qui s'étaient légèrement tinté de rouge, elle était flatté, elle était à son tour gênée, gênée qu'elle l'admette alors qu'elles n'étaient pas au mieux de leur relation. Mais la blonde avait reprit un ton sérieux : "Y a-t-il un but ici ?"

- "et la voilà! L'abruti qui a essayé de me repousser le lendemain matin..." Fit elle en levant les yeux au ciel encore une fois : "J'étais heureuse de m'en aller et de ne plus jamais te revoir... Mais tu ne m'as pas laissé faire. Tu m'as embrassée, et ..." La blonde qui refaisait son bandage s'était quelque peu stoppée, elle repensait elle aussi à présent à ce moment : "...Et tu m'as dit que tu étais Désolée et que tu voulais me revoir. Et regarde jusqu'où nous sommes arrivées maintenant... Je veux dire, je sais que tout semble beaucoup trop en ce moment, mais nous avons dépassé ça..." La brune était à présent quelque peut vexée et la blonde s'était arrêtée, elle se rendait compte qu'elle blessait sa femme, qu'elle la blessait vraiment. Mais elle n'était pas habituée à laisser les autres entrer quand elle n'allait pas bien, ce n'était pas son mode de fonctionnement : "...Tu n'as plus besoin de me repousser" ajouta Carina en se décalant de la porte de la deuxième chambre. Maya s'était alors levée du lit et avait ouvert la porte sur sa merveilleuse épouse, appuyée sur le mur en face de la chambre d'amis, une jambe relevé, le pied sur le mur, dans un ensemble de sous-vêtements assortis noir à fleurs et une robe de chambre en soie. La lieutenant avait regardé les pétales et les bougies au sol avant de recentrer son regard sur sa femme. Elle était à couper le souffle, magnifique, vulnérables, elle pouvait le lire dans ses yeux. La lumière de la chambre qui était venue se refléter sur son corps rendant le tout encore plus sublime, plus breathtaking : "sorpresa". Fit elle avec une voix sensuelle mais chancelante.

Son ton qui montrait à sa femme qu'elle venait de lui parler à coeur ouvert avait touché l'âme de la blonde qui n'avait réussi qu'à répondre dans un premier temps par un léger sourire, gênée à son tour.