Azura : Les ailes brulées

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 3

Des coups de portes me réveillèrent. Je leva les yeux ma main poser sur ma lame, prête à tout dangers. Coll se tenait au mur devant moi les bras croisés sur sa poitrine, un regard d'amusement.

- Hé bah alors, prête pour la mission ?

Je me lève de mon lit sans lui prêté attention.

- Sort. Lui ordonnais-je.

Il n'hésita pas une seconde et franchis la porte en la fermant. Habité seulement avec des garçons me prépare à n'importe qu'elles précaution venant d'eux. Lorsque je suis arrivée ici il y a quinze ans, les garçons s'étaient amusés à m'effrayer tout les soirs.

Je m'habille et fais ma valise. Je ne sais même pas pour combien de temps je pars. J'enfile ma longue veste noir et sors de la chambre. En descendant les escaliers, tous les garçons étaient en bas en train de m'attendre. Je lâcha un petit ricanement sans pouvoir me contrôler devant cette scène.

Généralement, avant chaque départ de missions, tout le monde se retrouve en bas pour encourager les personnes qui partent. Qui aurait cru qu'un jour, c'est moi qu'on attendrait ?

Je m'avance avec ma valise dans ma main droite et me mets à coté de Gallen.

- Azura, nous te souhaitons bonne chance pour cette mission, n'oublie pas qu'au moindre dangers ou si tu as besoins de plus de magie, nous sommes là. Coll t'a préparé un panier repas pour ce matin. Dit-il en le désignant.

Je m'avance vers celui-ci, devant les autres qui me font une tape sur l'épaule lorsque je m'approche d'eux. Je prends le panier que me temps Coll.

- Et bien, c'est donc au tour de l'orpheline de brillé. Me dit-il le sourire au lèvre.

Je lui rends son sourire sans parler. Je m'avance vers la grande porte blanche et me retourne pour les regarder encore une fois. Nous ne savons jamais quand sera la dernière fois que l'on voit une personne. Chacun à un sourire au lèvre, même Gallen.

- Puis tu réussir et brillé. M'encouragea Gallen.

Je leur fais signe de la main et m'engouffre à l'extérieur.

Je connais le chemin mieux que ma poche, ce chemin dont autrefois j'empruntais en courant pour voir chaque jour si mon père allait me revenir sains et sauf, bien que j'ai vue son cadavre sous mes yeux.

En arrivant devant le pont, il y a avait déjà vingt bateaux. Certains pour la nourritures et d'autres pour des armes.

Un homme en armure noir dont son visage me dit quelques chose se tient près d'un escalier en bois qui mène droit à un bateau assez spectaculaire. Il ressemble au bateau que j'avais pris il y a quinze ans pendant la guerre. Et l'homme, ne serait-il pas celui qui parlait avec ma mère lorsque nous avons rejoint le pont sur le royaume d'Aiglas ?

Je me dirige vers lui et aperçois un symbole sur son épaule que je connais trop bien. Celui du royaume d'Aiglas.

- Je suis Azura, le mage blanc m'envoie pour une mission royale. Me présentais-je.

Le garde me regarda des pieds à la tête.

- Veuillez retirer votre capuche. Me répondit-il sèchement.

Je soupire et retire ma capuche. L'homme fut surpris un instant.

- Satisfait ? Lui demandais-je agacé.

- Aller-y. Me dit-il en m'indiquant le bateau.

Je monte l'escalier en observant chaque personne autour de moi. Des personnes déchargeaient le bateau et d'autre le préparaient pour la route. Si je me souviens bien, nous avions seulement la matinée de trajet.

Malheureusement pour moi, il est dur avec ma chevelure de ne pas être observer. Je ne remets pas ma capuche, quitte à être observer par tout le monde, je préfère qu'ils se souviennent de moi.

Je m'installe sur la coque du bateau et regarde l'eau. Elle est plus clair que la dernière fois que je suis montée à bord d'un bateau.

Quelques minutes plus tard, des hommes remontent l'escalier en bois et d'autres lève l'ancre. Le bateau commence à bouger doucement. Nous nous écartons du port quand je vois Coll regardant le bateau s'éloigner. Lui qui s'amusait toujours à nous courir après Zhao et moi lorsque nous étions enfant, je me rapproche de l'appui et ouvre mes deux mains. Je fais jaillir de mes mains des petits feux d'artifices assez grand pour que Coll les voit.

Pour toutes réponses, il lance de même des couleurs rouge et bleu dans le ciel.

Nous savons que cela peut être notre dernier au revoir.

Lorsque je ne vois plus le pont, je reste où je suis, fasciné par le bleu persans de l'eau. Le vent frais matinale vient secouer mes cheveux en rythme.

L'équipage autour de moi a des personnes de différents âge et de différentes espèce.

Le garde royal qui m'avait laissé passer s'avance vers moi.

- Mademoiselle, vous pouvez si vous le souhaitez vous reposez en cabine, nous vous réveillerons lorsque nous serons arrivé. Me propose t-il.

C'est vrai qu'il est assez tôt et que avec mes cauchemars, je dors mal la nuit.

Je prends ma valise et me dirige vers les cabines. J'y entre et dépose ma valise près du lit. Je sors ma dague et la place sous mon oreiller (on est jamais trop prudent). Et enfin, je m'allonge encore habillé dans le lit.

Bien que les vagues bouscule le bateau, elle me berce doucement. Ce qui me fais dormir plus rapidement.