The consort Tournament (Le tournoi consort)

Chapitre 7

Notes: ß = Warbletongue. Le langage de toutes les créatures aviaires (oiseaux).

« Pour le plus grand bien » était inscrit à l'entrée du grand bâtiment. Les mots avaient autrefois été lisses et quelque chose d'admirable, mais l'usure du climat avait finalement fait craquer la surface lisse. De petites fractures individuelles couraient le long des roches maintenant déchiquetées, gâchant la présentation prévue.

Le Seigneur des Ténèbres traversa les couloirs froids et solitaires de la forteresse. Les pierres grises étaient inégales, prouvant le manque de compétences qui avait été mis dans la création du bâtiment. Mais c'est ce que vous avez obtenu lorsque vous avez mis en péril des Moldus qui ne connaissaient rien à l'architecture, et les avez forcés à construire une forteresse pour vous.

Gellert Grindelwald était un homme plutôt stupide dans sa jeunesse. Il avait toutes ces grandes idées et ne pensait même pas au-delà. Il ne sait même pas arrêté pour réfléchir à ce qui se passerait quand ils se concrétiseraient, ou comment ils affecteraient le monde.

Voldemort méprisait les Moldus par principe, simplement à cause de ses expériences personnelles avec eux. Il savait que les tuer tous serait inutile, mais il n'était pas contre une bonne torture à l'ancienne, en particulier de ceux qui l'irritaient le plus.

L'ancien Seigneur des Ténèbres était une coquille de lui-même, placé dans la prison même qu'il avait créée pour ses esclaves et ses prisonniers. Placé là par son ancien amant. Forcé de s'asseoir jour après jour comme si rien ne se passait. Rien de grand intérêt. Peu de gens remarqueraient à quel point la décision de Dumbledore était terrible. Dumbledore avait quelque chose de personnel contre le meurtre et était un fervent partisan de la seconde chance. Il avait toujours considéré la mort comme un tout dernier recours, il n'avait donc pas tué son ancien ami. Il avait refusé de laisser quelqu'un d'autre le tuer. Dumbledore l'avait plutôt condamné à des décennies dans un enfer incolore, sans stimulation et sans contact physique avec qui que ce soit.

Voldemort pouvait admettre qu'il avait une peur contre nature de la mort. Il ne voulait pas mourir et il ne voulait pas être inconnu. Voldemort avait été trop zélé dans sa jeunesse et en avait souffert pendant plusieurs années, mais il ne voulait pas revenir sur ses actions car elles lui assuraient ce qu'il avait le plus désiré au monde. Immortalité. Et pourtant, même Voldemort pouvait reconnaître, comme Dumbledore l'avait toujours voulu, que la mort n'était pas la chose la plus terrifiante. Mourir en général n'était pas trop terrifiant, même si c'était l'inconnu. C'était généralement la façon dont on mourait qui terrifiait quelqu'un.

Voldemort savait que vivre chaque jour dans la pire des tortures serait pire que de mourir. Un Avada Kedavra a pris moins d'une seconde pour séparer l'âme du corps et empêcher tous les organes de fonctionner. Une mort rapide et indolore était plus une miséricorde que des décennies passées dans le tourment.

Dumbledore avait donc été cruel envers son amour sans le savoir, en le forçant à exister à peine pendant trente-quatre ans dans une solitude totale. Voldemort l'a appelé ainsi parce que ce n'était pas la décision de Gellert. On pouvait choisir d'être seul, mais personne ne choisissait d'être seul. Et l'isolement forcé de Gellert pendant si longtemps, ne l'avait laissé que ses pensées et sa santé mentale paralysante. Sa magie était scellée. Le seul type de pouvoir qu'il pouvait utiliser était tout ce qui était lié aux Arts de l'Esprit. Et l'homme n'avait guère d'énergie pour accomplir un tel exploit il y a toutes ces années.

Voldemort rendait visite à de vieilles connaissances ce jour-là. Le jour de sa naissance. Le jour où, il y a exactement soixante-douze ans, il avait été abandonné par une Cracmol faible qui ne comprenait pas pourquoi le mari qu'elle avait violé n'avait pas voulu d'elle ou de son enfant.