The consort Tournament (Le tournoi consort)

Chapitre 22

«  Que s'est-il passé?  »

Harry grimaça, souhaitant que de toutes les choses que l'homme demandait en premier, ce n'était pas ça. Mais il avait le droit de connaître ce qui se passait chez lui. Il méritait de savoir exactement ce qui s'était passé le mois où il était tombé malade. Ce n'était pas comme si Harry pouvait le lui cacher de toute façon. Il était dans la maison de l'homme, assis sur son lit avec son familier. Toute tentative de secret avait déjà été à peu près tuée.

«  Toi, étant l'abruti que tu es, tu as décidé qu'il n'y avait aucun moyen possible que tu puisses être abattu par une telle maladie. Par conséquent, tu ne t'es jamais protégé et tu as fini par tomber malade il y a environ un mois.

Le visage serpentin de Voldemort se plissa à quelques endroits. Sa peau brillait à la lumière du Lumos qui gardaient actuellement la pièce lumineuse pour Harry.

Harry se mordit la langue pour s'empêcher de se lécher les lèvres. Il ne voulait pas envoyer de mauvais signaux après tout. Pas maintenant de tous les temps. C'était un moment sérieux.

«  Je ... n'ai placé aucune protection parce que j'ai oublié.

Harry le fixa un moment, complètement déconcerté. Il n'y avait tout simplement aucun moyen, non? C'était Voldemort. C'était le plus grand Seigneur des Ténèbres de l'histoire. Comment diable a-t-il oublié de se protéger juste après avoir jeté toutes sortes de protections pour son familier? Et sa maison ? Et ses terres ? Et fondamentalement quelque chose d'autre en sa possession?

«  Les seigneurs des ténèbres font aussi des erreurs, tu réalises? Je ne suis pas aussi infaillible que j'agis. »

Eh bien, comment Harry était-il censé savoir cela? L'homme était putain d'immortel, tout-puissant et avait une parfaite maîtrise de soi. Il n'y avait littéralement rien dans sa façon d'agir qui suggérerait qu'il pouvait ou allait être la proie des problèmes du monde. Ils semblaient juste trop plébéiens pour quelqu'un comme Voldemort.

Et comme indiqué une fois auparavant, Voldemort était plus grand que nature.

«  C'est ce qu'on appelle être Serpentard  », a poursuivi Voldemort. « Nous ne laissons pas les autres prendre conscience de nos fautes, tant que nous pouvons les aider. Je préférerais que le monde ne sache pas que je suis toujours humain. Cela les laisse deviner et toujours attentifs à mes actions. L'inconnu les maintient sur bord, ce qui me convient. Je préférerais avoir l'avantage de mon côté. »

C'était logique, mais quand même!

«  Combien sont au courant de mon... absence?  »

Harry s'arrêta pour y réfléchir. «  Moins de dix personnes je pense. Bellatrix t'a trouvé et est venue me voir alors que j'étais avec Rogue, Dumbledore et maman. On l'a dit à Lucius. Luna le savait déjà parce qu'elle l'a vu. Dolores Ombrage l'a découvert parce que nous avons découvert qu'elle avait participé à la distribution de la maladie, et je voulais la terrifier avant de laisser Bellatrix l'avoir. Peut-être quelques autres.»

Le regard cramoisi de Voldemort se rétrécit. «  Qu'est-ce que Dumbledore a fait?  »

Harry espérait qu'il poserait des questions sur Ombrage et ignorerait toute la partie Dumbledore, mais bien sûr, il ne pouvait pas. Voldemort n'a jamais fait ce que Harry attendait de lui. Le connard.

Bellatrix s'est précipitée à St. Mangouste en pleine hystérie parce que Vashti est allée l'informer que quelque chose n'allait pas chez vous. Elle est allée, a constaté que vous étiez tombé malade et que vous déliriez, et vous a placé en stase. Puis elle est venue nous raconter, et a raconté une très bonne histoire sur le fait que personne ne peut entrer dans votre bureau pour accéder aux documents importants que vous gardez pour vous, ce qui signifie que Magical Britain pourrait connaître un sérieux déclin sans que vos documents spécifiques ne soient traités.