The consort Tournament (Le tournoi consort)

Chapitre 17

Quand Harry est descendu ce matin-là, il ne s'attendait pas à voir ses parents et ses parrains assis à la table de la cuisine, parlant avec un vieil homme. Un homme extrêmement vieux. En fait, il a probablement fait honte à Slughorn avec son âge.

« Je suppose que c'est le jeune Harry ? » demanda l'homme en tournant son regard vers Harry. Harry remarqua les lunettes en demi-lune et les yeux presque gris/bleus qui s'attardaient derrière eux.

Il y avait quelque chose de particulier chez cet homme. Non seulement ses longs cheveux et sa barbe, qui étaient argentés, mais aussi sa magie.

C'était léger, mais très apaisant. Apaisant dans un sens.

La seule autre chose à propos de l'homme qui se démarquait était son choix de robes. Des étoiles jaune fluorescent et lavande jonchent les manches évasées. Honnêtement, c'était hideux, et Harry n'était même pas dans le département de la mode. Mais il ne porterait jamais rien de tel et il ne pouvait pas croire qu'un tel vêtement existait.

Se raclant la gorge, espérant que personne ne remarquait son regard consterné sur les vêtements criards de l'homme, Harry hocha respectueusement la tête. «  Oui. Je suis Harry Potter, monsieur.  »

Harry hésitait un peu à serrer la vieille main de l'homme. Il avait l'air si vieux. Frêle. Pourtant, il ne voulait pas être impoli avec l'invité de ses parents.

«  Je suis Albus Dumbledore.  »

La tête de Harry heurta presque dans sa propre paume. Presque. Il aurait dû le savoir. La chose grossière que l'homme portait aurait dû la donner. Les livres d'histoire disaient clairement qu'Albus Dumbledore aimait les motifs bizarres et mélanger des couleurs qui ne correspondaient pas.

Il avait été libéré de Nurmengard. De loin, Harry réalisa que le 9 était il y a quelques jours et qu'il ne devrait pas être choqué. Dumbledore n'avait été condamné que pour vingt ans. Assez de temps dans l'esprit de Voldemort pour prendre le contrôle de Magical Britain et tout changer.

Ainsi, le Leader de la Lumière était à nouveau libre.

Harry jeta un coup d'œil à sa famille, se demandant s'ils essayaient d'une manière ou d'une autre de reconstruire leur ridicule rébellion. Merlin, il espérait que non. Honnêtement, sa vie allait très bien et il ne voulait pas faire face à des soulèvements de sitôt.

Voldemort était un vrai connard, c'est vrai, mais l'homme était un bon leader et personne ne mourait sans raison. Les choses allaient bien. Harry n'était pas aveugle à la haine que certaines personnes avaient encore pour cet homme. Il savait aussi qu'ils sauteraient sur l'occasion de se rebeller du règne du Seigneur des Ténèbres.

Harry avait tout lu sur la guerre et il ne voulait pas devenir un guérisseur de garde pour St. Mungo. Parce que c'est ce qui s'est passé à l'époque. Toute personne ayant une formation médicale était appelée parce qu'elle avait besoin d'autant d'aide que possible. Et cela ne pouvait pas être évité. Les exigences légales et toutes ces conneries.

Il espérait qu'il n'allait pas être jeté au milieu d'une guerre et devoir choisir activement un camp. Il n'y avait aucune garantie qu'il choisirait la Lumière ou les Ténèbres. Il se choisirait avant tout le monde, d'abord et avant tout. C'était la dure vérité de sa vie.

Ce ne serait pas sa guerre qui serait menée après tout.

Lily se leva soudainement, et Harry la regarda lui tapoter l'épaule et quitter la pièce. Étonnamment, James, Sirius et Remus ont suivi, lui tapotant tous le dos en partant.

«  Harry, cela te dérangerait-il si nous parlions?  » Demanda Dumbledore, cordial et pas du tout suspicieux. Mais l'homme était puissant et avait déjà vaincu un Seigneur des Ténèbres. Qui pouvait dire qu'il était sûr d'être près de lui?