The consort Tournament (Le tournoi consort)

Chapitre 28

Mon seigneur," salua Severus avec une profonde révérence. "Poudlard est revenu à sa vie quotidienne et les protections sont prêtes à être mises à jour."

Voldemort fredonna en retirant la Baguette de Sureau. Le moment le plus facile pour mettre à jour n'importe quel type de protection était lorsqu'il y avait le moins d'êtres vivants possible. Leur magie avait tendance à interférer avec le processus et à rendre la concentration plus difficile. C'est pourquoi faire cela pendant les vacances de Pâques, où tout le monde devait absolument rentrer chez soi cette fois, était la meilleure option.

Avec Herakles toujours en liberté, Voldemort n'allait pas prendre de risques avec les enfants ciblés. Il savait comment fonctionnait l'esprit d'un Seigneur des Ténèbres, et il imaginait que ce n'était pas si différent pour une Dame des Ténèbres. Voldemort aurait utilisé l'enfant de l'ennemi s'il en avait été ainsi. Heureusement, ce n'était pas le cas parce qu'il savait réellement comment planifier les choses, mais quand même. Héraclès peindrait très certainement des cibles sur les personnes les plus malheureuses et Voldemort allait limiter ce nombre autant que possible.

« Severus, je veux que vous restiez en dehors de la ligne de garde jusqu'à ce que j'aie fini.

« Comme vous le dites, monseigneur. Quoique... »

Il envoya un regard à l'homme. "Quoi?"

"S'il vous plaît, essayez de ne pas vous épuiser cette fois, monseigneur. Mr Potter serait terriblement inquiet pour vous si vous vous retrouviez cloué au lit comme la dernière fois."

Voldemort regarda l'homme. "Reculez. Severus." Sa voix avait pris un sifflement proche du Fourchelangue.

Il allait prétendre qu'il n'avait pas vu l'excentricité des lèvres de l'homme austère. Non, à la place il allait simplement faire ce qu'il avait prévu de faire, et partir aussi vite que possible.

Comme s'il allait jamais surestimer ses propres capacités. Et Harry n'a pas besoin de savoir quoi que ce soit.

HPHPHPHPHPHPHP

"Je suis désolé de vous déranger si tôt ce matin, M. Potter, mais c'est plutôt urgent," dit Claude Mando, actuel propriétaire de la Ménagerie Magique au Chemin de Traverse. Le visage ridé de l'homme était très évident dans les flammes vertes de la cheminée d'Harry, et il ne pouvait pas se sentir ennuyé au réveil très tôt le matin considérant qui était l'homme et sa profession.

S'il contactait Harry, cela impliquait un animal ou une créature, ce qui signifiait des affaires. Harry mettrait de côté son propre confort pour le bien d'un animal ou d'une créature magique.

"C'est bon," assura-t-il à l'homme. Derrière lui, le thé se faisait déjà tout seul accompagné d'une dose de Invigoration Draft afin de l'aider à se réveiller un peu plus. "Quel est le problème?"

Claude soupira. "L'année dernière, l'un de nos Kneazles a donné naissance à une portée de neuf. Ils étaient tous adorables et en bonne santé, étonnamment. Ils ont également été achetés immédiatement. Malheureusement, l'un d'eux a été renvoyé la semaine dernière car les propriétaires étaient du genre à vouloir quelque chose de mignon. et moelleux, mais ne voulaient pas avoir la responsabilité de garder un animal de compagnie à long terme une fois qu'ils sentaient que l'animal n'était plus mignon ni moelleux."

C'était des moments comme ceux-ci où Harry se rappelait son dégoût pour l'humanité en général. Des choses comme ça arrivaient toujours et c'était tellement inconsidéré de remplir un animal d'un tel espoir et de le rejeter une fois qu'il avait perdu son utilité.