- Attrapez-la, attrapez-la. dit un policier, je me retourne et lui montre mon majeur en tirant la langue. Je l'ai énervé je sais, c'est pas une bonne idée, mais ça m'amuse tellement de voir leur mine énerver quand on les respecte pas.
Ah oui, je vous ai pas dit mais j'ai belle et bien 21 ans. Vous me direz que je suis pas très mature pour mon âge, mais je suis comme ça.
J'arrive à passer dans une ruelle, pas d'éclairage, personne, je suis dans la merde, les policiers se rapprochent derrière moi, je vois une porte au bout de la ruelle, je tambourine dessus mais personne n'ouvre, merde, merde, merde, je suis dans la merde, c'est un cul-de-sac, j'entends les policiers se rapprocher, c'est la merde, je suis bloqué. Je soupire me préparant à la sentence, c'est le jour après 9 mois de cavale, je me fais attraper, mais je me dis que c'est pas si mal, j'aurais réussi au moins 9 mois de cavale, c'est bien non ?
Moi, en tout cas, je suis fière de moi.
Un bruit me fait me sortir de mes pensées. Une porte qui s'ouvre, je crois. ATTENDS QUOI ?!
Un homme très beau a ouvert la porte. Il a l'air louche, il a des tatouages et des cicatrices partout, de ce que je vois en tout cas. Oui, j'ai l'esprit mal placé, mais vous avez dû vous en doutez, non ? Et là une autre question me vint à l'esprit. Non ne la posons pas restons sur les parties qu'on voit, c'est mieux pour mon esprit.
Il est brun avec les yeux verts et une mâchoire parfaitement tracer.
Il me sort une nouvelle fois de mes pensées en me poussant à l'intérieur en entendant la police arriver.
À l'aide, j'ai peur, je crois que j'aurais préféré me faire prendre par la police qu'être ici. Ils font tous peur, oui parce que bien sûr, il n'est pas tout seul, il fallait qu'il y ait 7 autres mecs, des beautés fatales tous plus flippants et beau les uns que les autres.
Ils sont tous autour d'une table à manger en train de parler et de fumer pour la plupart. Je crois que je les dérange parce qu'ils s'arrêtent tous de parler et regarde le brun qui m'a forcé à entrer avec un regard noir.
Je pouffe en le voyant paniquer à côté de moi, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi paniqué, mais le voir comme ça, c'est vraiment drôle. Mais je crois que j'aurais dû me retenir, leurs regards se tournent vers moi. J'ai peur. Je déglutis, puis leur fait un "coucou" timide de la main, je m'enfonce encore plus, je crois, je suis débile, pourquoi j'ai fait ça. Pourquoi ?
Ils se mettent tous à rigoler sauf un qui me juge ou m'évalue, je ne sais pas, j'en sais rien, mais il a pas l'air d'être bon délire. Tout ce que je peux dire c'est que je n'ai pas confiance en ce mec, il a un regard froid et perturbateur à la fois, j'ai envie de partir, je me sens oppressé.
Ça se trouve il me mate juste. Bien évidemment, comme s'il avait lu dans mes pensées, il se met à sourire en coin. Je le fixe dans mes yeux pour essayer de comprendre mais rien n'y f-Merde, on a eu un eyes contact, il me fait peur et en même temps il me fait de l'effet, c'est trop bizarre, tuez-moi s'il vous plaît, je crois que je suis toute rouge, il a vu qu'il me fait de l'effet, en même temps c'est une beauté fatale ce mec comment tu veux qu'il ne me fasse pas d'ef-
On me stoppe encore une fois dans mes pensées. Il faut que je me reconcentre. C'est un rouquin qui dit entre deux rires :
-Mais, du coup c'est qui la fille à côté de toi, Owen. Il s'adresse au grand brun à côté de moi, donc il doit s'appeler Owen, y'a pas plus logique, parfait, moi, je suis plus "je vis le moment présent et on verra les conséquences plus tard" c'est comme ça que je marche, mais j'avoue que ça m'a rapporté pas mal de soucis mais fesons abstraction.
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Eux
Ficção AdolescenteMes sentiments parlent trop pour moi. À cause de cette merde je me retrouve souvent, trop souvent à les quitter et à me retrouver seule. Vous allez me demander qui sont ces gens ? Et bien des membres d'une mafia. Je sais c'est pas super vendeur mais...