Chapitre 150

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Nous sommes presque arriver sur le campus quand Drogo bifurque à droite et s'en éloigne rapidement. J'aurais préfère qu'il me demande avant nous faire sécher les cours mais j'avoue que dans l'absolu, je m'en moque pas mal.

"- Vu ton état émotionnel, c'est pas une bonne idée d'aller en cours. Ta soif de sang pourrais resurgir à n'importe quel moment. Il dit.

- de toute façon, l'heure n'est pas vraiment à l'assiduité..." je lâche.

Drogo presse l'accélérateur et ma voiture gagne aussitôt en vitesse. le paysage défile rapidement.

"- Fuir ne résoudra rien, tu sais... je dis.

- Exact, c'est pour ça que nous allons affronter cette épreuve ensemble." Il répond.

je l'observe du coin de l'œil, sceptique.

"- je crois que même avec toute la bonne volonté du monde, nous ne pourrons pas... Je commence.

- Amy! Douter de notre victoire, c'est douter de notre avenir commun! Et ça, il en est hors de question! Il me coupe.

- Désolée... j'ai encore du mal à encaisser son arrivé imminente, ça me stresse." je dis.

Drogo tient le volant d'une main et de l'autre il serre la mienne. A son contacte, je ressens toute son énergie. C'est à peine perceptible, juste une légère chaleur, mais c'est là quand même... Aussitôt une sensation de bien être m'envahit, je suis apaisée et détendue. Sa force est devenue la mienne, la notre.

"- Ca va mieux? Il demande.

- Euh... oui, mais comment tu as fait? Je réponds.

- Disons que notre lien psychique a quelques avantages..." Il dit.

J(observe son profil confiant et remarque s'il sourit. Il tourne lentement la tête vers moi et me fait un clin d'œil.

"- Si tu doute de toi, rappelle toi que moi je crois en toi et que je suis là, tout comme Sarah et mes frères." Il ajoute.

ces mots me touchent, je sais que quoi qu'il arrive, j'aurais le soutien de mes proches.

"- Merci beaucoup Drogo... je dis.

- C'est tout naturel petite chose. Te protèger et te soutenir envers et contre tout est certainement ma plus belle vocation." Il répond.

Je lui suis reconnaissante, bien plus qu'il ne pourrait l'imaginer.

"- Conduis moi à la Villa Osborne, il n'y a pas une seconde à perdre. je dis.

- T'ai-je déjà dit que j'aimais les femmes qui savent ce qu'elle veulent." Il dit.

J'éclate de rire. Y a pas à dire, même dans les pires moment, il arrive toujours à me remonter le moral. J'attrape aussi mon portable pour écrire à Sarah afin qu'elle me rejoigne chez sa grand mère. Je ne veux pas être trop alarmiste, mais je ne suis franchement pas d'humeur à faire dans la dentelle non plus.

Une fois le message envoyé, je range mon téléphone et serre le médaillon de ma mère dans ma main. Une douce chaleur en émane et m'apaise. je ferme les yeux et tente de faire le vide dans ma tête profitant de l'air qui entre dans l'habitacle avec les fenêtres ouvertes. je m'accorde un petit moment de méditation, d'après le grimoire de ma mère c'est la clef du succès alors... Je me répète aussi en boucle que tout ira bien tel un mantra.

Je suis toujours plongé dans mes pensée quand la voiture quitte le paysage urbain pour s'engager sur la route boisée menant à la villa Osborne. Apres quelques kilomètre au milieu des arbres, Drogo gare la voiture sur le bas coté et coupe le contact. Nous y sommes, le reste de la route doit se faire à pied. Je détache ma ceinture de sécurité et pose la main sur la poignée de la portière, prête à sortir de la voiture.

Drogo et AmyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant