Chapitre 15

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PDV Lucas

He- Alors tu es content d'être partis. Dit il en me faisant sortir de ma transe

Je sursaute alors que Henry s'assoit à mes côtés, je regarde partout autour de moi remarquant que je suis au bord du lac. Je me souviens maintenant c'était le premier jour où nous sommes aller dans notre nouvelle maison, c'est aussi le début de mon cauchemar enfin avant. Je plonge mon regard dans celui de Henry qui me sourit et des larmes me viennent pendant que je saute sur lui pour me serrer contre lui.

He- Oula J'ai raté quoi moi? Demande t il surpris en acceptant mon câlin inattendu.

Je ne répond pas et reste ainsi pendant plusieurs minutes avant que j'entends mon frère nous crier dessus. Je lève la tête pour le voir les poings contre ses hanches avec son air sévère sur le visage nous criant de nombreux sermon que je n'écoute pas. Je me met sur mes deux pieds et cours vers lui pour le serrer aussi dans mes bras.

Da- Oulala petit frère qu'est ce qui t'arrive? Tu te sens mal tu veux que je te fasse un thé au gingembre et à la cannelle.

-Jamais de la vie, rigolais je, je vais bien mère-grand alors ne me fait pas l'une de tes recettes bizarres.

Da- Heeey sale gosse, dit-il offusqué, c'est très bon d'accord donc ne juge pas mes recettes de thé.

Je continue de rire en me détachant de lui, je souris alors que Henry nous rejoins et serre mon frère contre lui. Ils me regardent inquiet mais mon sourire ne quitte pas mes lèvres je suis tellement heureux de les retrouver et même si le dernier souvenir que j'ai de Darius c'est quand il s'est énervé contre moi mais je m'en fiche ils m'ont manqué.

Da- Aller petit frère t'as intérêt à ranger tes affaires sinon tu sais ce que j'en fais.

- Oui je sais, ricanais-je amusé, je prends la plus grande chambres. Dis-je en courant à l'intérieur.

J'entends mon frère s'énerver pendant que Henry se met à exploser de rire. Je cours à travers la maison sans m'attarder sur chaque pièce et entre dans la chambre que j'avais déjà choisi avant. J'étire un sourire alors que le sentiment de nostalgie s'ancre en moi, la pièce est exactement ce qu'elle était quand je suis arrivé la première fois. Je ne m'attarde pas et commence à ranger toutes mes affaires sans oublier de mettre de la musique dans mes oreilles pour me donner de la bonne humeur avant de devoir redevenir à moitié aveugle. Après avoir fait le ménage dans mes affaires je regarde avec fierté ma chambre aussi clean que monsieur propre. Je viens m'installer dans mon lit essayant de profiter chaque instant et me mémorisant chaque meuble et emplacement dans mon antre. Ce soir va être mouvementé non seulement je vais redevenir un pauvre mal voyant mais j'aurais sur les bras Dragomir et Lumikil qui vont sûrement se disputer dès qu'ils seront réveillés. Le seul bon point c'est qu'ils ne pourront pas me faire du mal enfin je crois. Un bâillement vient me sortir de mes pensées et un doux sentiment de confort prends place rendant mes paupière lourde. Je sens mon corps s'alourdir au fur et à mesure que le noir me submerge, les bras de morphée vienne m'entourer dans une étreinte reposante et c'est ainsi que le sommeil m'acquit.

-Ellipse de plusieurs heures-

...-Réveille-toi, murmure une douce voix chantonnant, réveille-toi...

Un picotement me traverse l'oreille avec un petit frisson agréable parcourt ma colonne vertébrale, mes yeux s'ouvrent me laissant apercevoir l'obscurité de la nuit. Je m'assois dans le lit tournant la tête vers la grande fenêtre vue sur la forêt illuminée par la pleine lune. Bien il est l'heure, je souffle un bon coup pour me donner du courage et sort de mon lit. Isil a dit que je dois aller à la falaise avant que la nuit touche à sa fin. Je commence à retirer mon haut puis le bas me laissant dans mon simple caleçon noir. L'air frais vient me faire frissonner alors que je me dirige vers la fenêtre où je l'ouvre respirant calmement pour prendre mon dernier courage. D'une pensée déterminante je me transforme en oiseau puis m'envole vers l'endroit prévu. Mes ailes battent à toute vitesse alors que le vent fouette contre mon petit bec de moineau, j'arrive à destination et reprend ma forme originelle sur mes deux pieds. Mes yeux traversent mon environnement cherchant toute forme de la femme mais seul une impression étrange d'être observée viens me donner des sueurs froides.

hybrideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant