Chapitre 8 : Lorenzo Martedì

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Pdv de Lorenzo Martedì

Durant l'entraînement d'aujourd'hui, Giovanni était motivée, elle se donnait à fond dans son travail malgré la douleur. Aujourd'hui, ce fut l'eau qu'elle put contrôler. Elle créa une bulle d'eau, elle voulut l'envoyer dans le bac mais à la place elle se la mit sur la tête. Je me retins de rire. 

J'ai jeté un petit coup d'oeil pour voir la progression des autres. Alejandro ne s'en sortait pas trop mal, il avait de la difficulté pour envoyer l'eau dans un endroit précis. 

Pour Leonardo, il venait de comprendre comment créer une tempête avec les deux mains pour le projeter contre le mur.

Pour Carla c'était encore autre chose, elle aimait son pouvoir et le pratiquait correctement mais ses mains devenaient noires. J'espère qu'elle encaisse la douleur.

Je suis allé voir Carla et je lui bandais les deux mains.
- Il faudrait mieux que tu en mettes chaque jours, ça évitera les dégât, dis-je
- D'accord merci Lorenzo, me répondit-elle
Elle secoua ses mains et reprit. Les bandages que je lui avais passé étaient faits exprès pour les personnes contrôlant le feu. Ce qui faisait que ça ne prenait pas feu. 

Après, j'allais revoir Giovanni. Elle avait réussi à verser l'eau dans la bassine. Soudain, un phénomène étrange se déclencha quand elle voulut réessayer, au centre de la boule d'eau apparaissait un arbre. Cet arbre grandissait de plus en plus. Je dis à Giovanni d'arrêter tout, elle me répondit qu'elle en était incapable. La grosse boule d'eau s'éclata sur le mur en nous éclaboussant tous. 

Je leur dis de repartir dans leur chambre respective, prendre une douche et de s'occuper le temps que je remplisse des dossiers. 

Une fois qu'ils furent partis, je partis dans mon bureau. Je remplis des dossiers concernant ce groupe de personnes. Je devais remplir en priorité celui de Giovanni. Le document ressemblait à une fiche d'identité en moins détaillé. 

Nom Prénom : Canella Giovanni

Élément : spéciale 

Caractère : têtue, sensible, gentille, protectrice et courageuse. 

Pour sa sensibilité, je pouvais en témoigner lorsque je lui avais dit que les spéciaux pouvaient être dangereux pour leur entourage et qu'il faut qu'elle les côtoie avec modération. Ce jour là, elle était partie en courant se réfugier dans sa chambre en pleurant. J'avouais que ça avait été dure pour moi aussi. 

À présent, je m'y étais habitué, la solitude était mon plus fidèle ami. Malgré Donald, le vieil homme peureux, mais ça ne comptais pas... "J'en révèle un peu trop sur ma vie, je ne devrais pas..." pensais-je 

Dix minutes plus tard, je demandais à voir Alejandro et Carla, il fallait que je leur parle. Espérons que cette nouvelle les réjouisse. 

ILs arrivèrent dans mon bureau les yeux pleins de peur, comme s'ils étaient face à un monstre prêt à la manger. Je les rassurai : 

- Approchez, je ne vais pas vous manger, au contraire, j'ai une nouvelle pour vous.

Ils s'assirent sur les deux fauteuils faces à moi. 

- J'ai quelque chose à vous révéler... dis-je d'une voix pleine de mystère

- Quoi ? Qu'est-ce que c'est ? demandèrent-ils 

- Pablo Canella est ici présent dans ce bâtiment.

- Pablo Canella ? Notre père ? Impossible, il est mort sur le champ de bataille, on a reçu une lettre. 

- Sachez que cette lettre est une pure farce. Votre père contrôle la terre et il est scientifique dans ce bâtiment, ici à Milan. 

- On pourra... le rencontrer ? 

- Ce serait avec plaisir, mais un autre jour, là il a beaucoup de travail en ce moment. Quand je lui ai dit qu'on vous a retrouvé, il sautait de joie. 

Les deux enfants avaient les yeux pleins d'étoiles. Heureusement qu'ils prenaient la nouvelle dans le bon sens. Je ne savais pas ce que j'aurai fait dans le cas contraire. 

Ils repartirent heureux. Après, j'allai dans le laboratoire, leur père était toujours là mais sous une autre manière. Quand ils le reverront, j'espérais qu'ils seront quand même heureux... 

Je repartis du laboratoire pour aller dans une autre salle. Dans cette salle, il y avait uniquement une armoire blanche. J'ouvris l'armoire, rentrai dedans et refermai derrière moi. Je me sentis tomber en arrière. 

Quand j'atterris, on entendait des cris, des rires ou alors des pleurs. Je m'assis devant les caméras pour observer tous ces enfants atteint de pouvoir.

The End Of The WorldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant