The End Of The World

Chapitre 12 : Lorenzo Martedì

Pdv de Lorenzo

Ce matin, quand j'allai voir Pablo, le père d'Alejandro et Carla, je croisai Giovanni dans les couloirs interdits d'accès. Je lui demandai ce qu'elle venait fouiner ici, elle me répondit qu'elle s'était perdue. Je ne la croyais pas mais je la laissai repartir comme si je l'avais cru. La prochaine fois que je l'apercevrais ici, elle sera convoquée dans mon bureau et recevra une terrible sanction. 

Pablo n'était pas dans le laboratoire, ce qui était très étrange car il était censé me donner les résultats des tests ADN des quatre enfants... Ça m'embêtait bien qu'il ne soit pas là. 

Je fis le tour des autres laboratoires, personne n'était là. Quand je rentrai dans le dernier laboratoire, il y a eut une feuille collée sur une des tables, un mot qui m'était destiné était inscrit sur la feuille. 

Cher Lorenzo, 

Je suis parti en balade pour m'éclaircir l'esprit sur les résultats qui m'ont plus ou moins choqué. Il fallait à tout prix que je me change les idées. Je reviens cette après-midi ou peut-être avant mais ce n'est pas certain. Les résultats sont sur la table numéro 13 du laboratoire 23. j'espère que tu comprendras pourquoi j'ai fait cette balade. Toi aussi, tu auras sûrement besoin de cette balade. Au revoir, Pablo.

Je me suis donc rendu au laboratoire 23 et regardai les fiches sur la table 13. Les résultats me choquèrent. Il avait raison, j'allai avoir, moi aussi, besoin d'une balade. 

La balade fut calme. Avant de partir, j'avais prévenu les quatre enfants que je partais faire des vivres (ce qui était totalement faux). Le pire, c'était qu'ils m'avaient cru (en même temps, c'était très crédible). J'avais vraiment cru que Giovanni, le cerveau du groupe allait réagir car ce matin, j'avais dit que j'avais fait le plein de vivres. 

Durant cette balade, je pensais étrangement à ces quatre étonnes, elles ne voulaient pas sortir de mes pensées. Je me disais ce que je pensais d'eux dans ma tête.

Leonardo était bizarre, se comportait comme un dépressif mais en même temps je comprenais car il avait perdu ses parents. 

Giovanni était bizarre, c'était peut-être génitif, elle respirait la joie de vivre comparée à son frère... Elle était intelligente mais avait tendance à se laisser emporter par la rage et agit sans même réfléchir aux conséquences.  

Carla, elle, n'était pas bizarre, elle ne marchait juste pas droit comme si elle était bourrée. Elle avait de grandes capacités qu'elle ne développait pas forcément. Elle était super attentionnée. Malgré ses qualités, il y avait quand même des défauts, comme tout le monde. Elle était jalouse très vite, comme son frère. 

Alejandro, lui, était parfois bizarre (il mangeait un toast sur un moitié, il y avait du Nutella et sur l'autre, de confiture), il était assez carré d'épaule. Il comble le manque de ses proches alors que lui-même à ce vide. Comme je l'avais pensé précédemment, Alejandro était jaloux. 

Et moi, j'étais qu'un homme pourri gâté dès sa naissance.Si seulement j'avais vécu avec mes parents au lieu de ma tante, je n'aurais pas eu ce manque que je ne saurai décrire. C'est comme s'il manquait une pièce de puzzle. 

Quand je rentrais de ma balade, comme par hasard, Giovanni était dans mon bureau. On dirait qu'elle fouinait dans mes affaires. 

- Giovanni, que fais-tu ici ? demandai-je 

- Je...Je voulais vous parler, dit-elle prise de panique

- Je vous écoute...

Elle eut un temps de réflexion, elle allait mentir. Je voulais tout de même savoir son excuse.

- Euh... C'est à propos de mon pouvoir... j'avais quelques questions. 

- Oui ? 

- En ce moment, je ne fais que côtoyer mes amis et rien ne leur arrive. 

- Ce n'est qu'une phase Giovanni. Quand tu vas développer tes pouvoirs, ton esprit va devenir noirceur. Cela étant, il peut y avoir quelques exceptions, mais moi, ils ne m'ont pas épargné du tout...

- Euh... merci pour vos réponses, je vais y aller, dit-elle gênée

En avais-je trop dévoilé ? Pourquoi avais-je parlé de moi, je n'aurai pas dû ! Elle allait découvrir tous mes secrets un à un. Je ne voulais pas du tout que cela arrive ! 

Je retrouvais dans le laboratoire 23, ouvris le placard, elle était encore là. Gloria Canella. La pire personne du monde. 

- Coucou Lorenzo... dit-elle 

Je sentis le bâtiment s'écrouler sur moi. Heureusement, Gloria se jeta sur moi afin que j'évite les débris. 

- Oh non, dis-je 

Le bâtiment des laboratoires s'était écroulé. Et une partie du bâtiment principal aussi. On allait devoir partir dans un de mes autres refuges. J'appelai le conducteur de la limousine. 

- Oui allô ? Ouais c'est Lorenzo. Je voulais savoir si tu pouvais venir nous chercher. Hum hum... D'accord merci, à tout de suite. Au revoir. 

Yes ! J'allai maintenant réunir les troupes et les quatre enfants dotés de pouvoir. 

Nous allâmes dans l'autre refuge, il se trouvait en Allemagne, à Berlin. Ce qui fait un long trajet. Le petit groupe c'était mis à l'arrière, ils avaient fait leur valise. 

Une fois dans le bâtiment, je leur montrais leur chambre, il y en avait que deux, alors les filles allaient dormir ensemble dans une chambre et les garçons ensemble dans l'autre. Ils n'avaient pas l'air mécontent. En même temps, ils avaient l'habitude de dormir ainsi, mais ça s'était avant de tourner la page sur une nouvelle vie. 

J'allai me coucher dans ma chambre. Ce refuge je le détestais. Quand je m'endormais, j'entendis mon placard s'ouvrir, elle était encore là, elle nous avait suivi. Pablo, lui, devait sûrement être dans les laboratoires de cet établissement. 

J'allai passer une horrible nuit dans ce refuge. Mais, c'était le refuge le plus près...