Louis & Lui [bad boy]

{ Trente }

- Bien sur que non, ne me dit pas que tu m'as cru. Rétorqua t-elle tout en souriant.
Il ne m'a donné aucune corvée à faire. Le directeur m'a proposé de donner des cours de peinture aux élèves de primaire.

- Oh tu as donc accepté?

- Ouais, au début j'hésitais mais quand il a dit que j'aurais un salaire je n'ai eu aucun doute. Dit-elle accompagné de son sourire, elle est heureuse.

- S'il t'a choisit pour enseigner la peinture aux enfants c'est qu'il t'a déjà vu peindre non?

- Si, tu n'es jamais rentré dans son bureau?

- Pas encore

- Il y a trois tableaux à l'intérieur et deux d'entre eux sont mes œuvres.

- Nonn!! M'exclamais-je sous le choc de cette révélation.

- Si.

- Maria t'es un grand peintre. Tu lui a offert tes tableaux ?

- Bien sur que non. Je suis une adolescente je te rappelle, l'argent j'en ai besoin pour m'acheter mes trucs et aider ma mère en faisant les provisions. Je vends mes œuvres à lui et à d'autres personnes qui sont intéressés.
Je fais la peinture par passion, comme un passe-temps. Je ne le fais pas vraiment souvent.

- Putain, depuis quand as tu commencé à peindre?

- Ma mère m'a inscrite à un cours de peinture quand j'avais dix ans, depuis je ne lâche plus l'affaire.

- Tu es bourré de talent.

- Pas autant que ça, moi je ne sais ni danser ni jouer au football, contrairement à quelqu'un que je connais qui fait très bien ces choses là.
Il est presque l'heure pour que tu ailles travailler. Remarqua t-elle.

- Je n'irais pas travailler, je n'ai pas le moral. Le coach vient de nous passer un savon.

- Et il a raison, je n'ai rien compris dans ce que vous avez fait hier. La seule chose que j'avais aimé a été le but qui a été marqué grâce à toi.
Ohh mon petit Christopher je suis si fière de toi. Déclara t'elle d'une voix solennelle comme une mamie félicitant son petit-fils.

Je la prend dans mes bras et la serre fort pour lui faire comprendre qu'elle est devenue importante pour moi.

- Je t'aime. Lui dis-je à l'oreille

- Moi aussi je t'aime, je crois que je commence à m'habituer à toi. Et ça ce n'est vraiment pas bon pour ma santé. Admit-elle.

- Moi aussi je commence à m'habituer avec toi.
J'ai une idée. Et si tu venais passer la nuit à la maison. Lui dis-je après une minute de réflexion.

- Eh doucement mon gars. On ne va pas commencer maintenant. Imagine que je tombe enceinte maintenant, je vais devoir passer le bac avec mon petit ventre arrondi.

Je ri puisque je sais qu'elle dit ça pour rire.
Vous vous direz que peut être qu'elle est sérieux quand elle dit qu'elle pourrait tomber enceinte. Je ne sais pas comment ni pourquoi mais je sais qu'elle sait qu'il ne se passera jamais rien entre nous au delà de notre amitié. C'est peut être pour cela que je me sens aussi bien avec elle, aussi libre. Même si je ne l'ai encore rien dit pour ma sexualité. J'ai pas peur qu'elle le découvre, puisque je sais d'ores et déjà qu'elle ne me jugera jamais ni ne le dira à personne d'autre. De plus ma mère n'abordera jamais le sujet en sa présence, et mon père bah il n'est pratiquement jamais là quand je suis là.

- Alors tu acceptes?

- Demain il y aura cours je te rappelle.

- Encore mieux, nous avons un devoir de chimie pour demain. Je sais déjà que tu ne l'as pas encore fait, on pourra le faire ce soir.