{ Douze }

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POINT DE VUE DE PEGGY

Toutes élèves normales auraient profité de ce jour de congé pour faire ses devoirs ou étudier ces leçons mais pour moi, Peggy MATHIEU il en est tout autrement. En ce samedi matin, à deux semaines des examens je suis en train de me défouler sur un terrain de football. Heureusement que je n'ai jamais eu à me déplacer loin de ma maison pour aller m'entraîner. Grand cartier huppé, il y a une très grande espace divisée en plusieurs partie. Un grand club de gym, de football et de basket-ball. Le match finit, on échangea une poignée de main avec l'équipe adverse qui a perdue « Un à Zéro(1-0)» contre nous. 

Je décida de passer encore une heure dans l'espace mais cette fois-ci dans la salle de sport. J'enleva mon t-shirt et regarda mon reflet dans les nombreux miroirs présents autour de moi. Je ne dirai pas que j'ai un corps en béton genre des tablettes de chocolat, mais je suis assez fière de mon corps de mâle. Mes muscles sont saillants et mes heures passés au gym me confèrent en quelque sorte une carrure d'athlète. Une carrure dont les filles en raffolent, elles aiment les toucher, les caresser et même y dormir dessus.

Je me lécha les lèvres satisfait quand fermant brièvement les yeux je revois ce qui s'était passé hier. Hier après l'incident je n'ai pas eu le temps d'y penser vu que j'étais avec les grands parents mais maintenant que t'y pense je me demande bien ce que j'aurais bien pu faire à ce Oliver si ce con aux yeux bleus ne m'avait pas arrêté.
Et d'ailleurs pourquoi je pense à ce type? C'est sûrement que mon esprit à hâte d'y être à ce soir. Il ne sait pas ce qui l'attendra, et il ne paie rien pour attendre. C'est avec une énergie renouvelée que je me dirigea vers les bars en fer.

Une heure plus tard je laissa l'espace pour rentrer chez moi. Comme c'est non loin de chez moi je fais l'aller retour à pied quelques minutes après je me mis devant la barrière et mit mon empreinte dans l'espace réservée pour cela, deux secondes après elle s'entrouvre. Peut être que vous vous dites pourquoi autant de précaution mais quand le ministre des affaires étrangères habite un endroit il n'y a jamais trop de sécurité. Et si nous sommes vraiment en danger et que mettre notre empreinte prend trop de temps on a chacun un petit bouton qu'on porte sur nous. Il nous suffit d'appuyer dessus pour que la barrière s'ouvre. Moi ce bouton je le porte dans la médaille de ma chaîne, mon frère lui, dans deux de ces montres.

Je peux quasiment dire que ces mesures de sécurité sont pour Diamond et moi puisque mon père Monsieur MATHIEU est presque toujours en déplacement et ma mère quand à elle est médecin, elle est à la maison que très rarement elle aussi vu qu'elle est parfois appelé pour des urgences. Ça lui arrive même de rester des nuits durant. Moi-même je ne passe que quelques jours ici vu que je possède un appart dans un autre endroit moins chichi.

Après avoir ouvert la porte principale je tombe sur Margarethe notre gouvernante que j'affectionne particulièrement. Elle est avec nous tellement longtemps qu'elle est devenue l'une des membres de notre famille.

- Comment va la deuxième femme la plus importante de ma vie? Lui demandais-je en lui embrassant la joue.

- Arrête petit garçon, on ne s'est quitté que quelques heures.

- Je sais, mais mon rythme cardiaque ralenti à chaque fois que tu es loin de moi ma chérie.

- Je t'ai déjà dit d'arrêter avec la cigarette. C'est sûrement cela qui en est la cause. Me répondît-elle en riant.

Cette femme a la quarantaine, elle est au service de mes parents depuis plus de dix ans. Elle est comme une seconde mère pour moi, ma confidente. Elle sait tout de moi, même des choses que mes propres parents ne savent pas. Elle a été là pour moi lors de mes premières crises d'adolescences, elle m'a parlé et tout expliquer sinon qui sait le nombre de fille que j'aurais déjà mis enceinte.

- Dis mon grand, tu resteras déjeuner?

- Non, je viens juste me laver pour ressortir. Je ne rentrerais pas ce soir. Ou est Diamond?

- Sans problème, fait attention à toi. Ton frère est dans sa chambre, avec ses livres. D'ailleurs je pense que tu devrais en faire autant.

- T'inquiète ma Maga d'amour et pour ce qu'il y ait de mes études j'aurais le temps de tout préparer.

Je me lave et enfile un maillot et un pantalon en daim puis fila à mon appart le temps de faire une somme et de me rendre dans cette fête.

- Maurice? J'héla le concierge de l'immeuble qui somnolait sur une chaise dans une position plus qu'inconfortable.

- Ah c'est vous monsieur MATHIEU. Vous avez besoin de moi?

- Non non.

- Oh au fait, il y a une demoiselle qui est venu. Je crois qu'elle attend dans votre appartement.

Il n'a pas besoin de m'en dire plus que je sais déjà que c'est Alexandra. Il n'y a qu'Alexandra et Ericka qui viennent très souvent ici et vu comment le concierge rougissait je peux dire qu'il ne peut s'agir de la première. Un jour, pendant qu'elle et moi s'envoyait en l'air dans ma voiture au sous-sol, il était venu regarder dans la vitre voyant sûrement le mouvement inhabituel que faisait la bagnole et la vitre bah elle n'est même pas teintée, donc il nous a vu à poil. J'imagine le nombre de cauchemars que ce pauvre Maurice a dû faire au cours des jours qui ont suivi. J'inséra ma clé dans la porte et quelques mètres plus loin, puisque mon appart est assez grand , je la retrouve allongée sur le lit portant une lingerie rouges deux pièces.

- Tu es magnifique. Et ce n'est pas un mensonge, blonde avec de forte poitrine, une taille fine. Je peux dire qu'elle a des formes ou il le faut.

- Tu sais, même si je ne porte qu'un léger tissus j'ai vraiment chaud, il serait temps que tu me les enlève mon chou. Chuchota t-elle d'une voix caressante en s'avançant toujours sur le lit, vers moi, sur ses genoux et ses paumes.

Louis & Lui [bad boy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant