House of the Dragon | Sacrifice | Daena x Aemond Targaryen

Ⅶ. 𝐒𝐔𝐑𝐑𝐄𝐍𝐃𝐄𝐑

𝐃𝐀𝐍𝐒 mes pensées, j'observe mes enfants jouer près du feu. Comme Aemond et moi, ils aiment ce tenir près d'une source de chaleur, le mouvement des flammes les rassure attendant la venu de leur oncle. Cela fait depuis deux jours qu'ils ne l'ont pas vu. Ils le réclament sans cesse. Ils ne savent pas tout ceux contre quoi leur père ce bat. Ils sont trop jeunes pour comprendre que nous ne pouvons pas laisser parler notre cœur. Que leur père ne peut pas leur rendre visite lorsque le château est encore agité, en mouvement.

Je ne sens pas les mains délicates de mes servantes qui m'aident à retirer ma robe. Ni n'entend l'eau de la carafe couler dans mon bain dont je commence à sentir la chaleur. Comme mes enfants, je n'entends que les crépitements des flammes. Elle m'attirent toujours un peu plus. Me guide à elle. Me murmure de continuer à me battre. Je vois mon reflet dans leur mouvements. Cette envie de tout brûler. Je me penche pour les toucher des doigts ce qui inquiète mes dames de compagnie.

— Princesse, vous allez vous blessé.

Je balaye leur inquiétude lorsque mes doigts rentre au contact des flammes brulante. Mes doigts dansent au milieu des flammes. Je ferme les yeux pour sentir leurs chaleurs réchauffer mon corps. Je l'ai ouvre lorsque je les ressors intact. Aucune rougeur, aucune douleur. Derrière mon dos, je peux imaginer facilement leur regard s'échanger surprise par ce qu'elles viennent de voir. Cela confirme aussi que nous venons du feu. De la lave en fusion. Forgé au cœur du volcan de Valyria. J'imagine Aemond tapis dans l'ombre. Un sourire ce dessiner sur les lèvres fines.

— Laisser nous.

La voix de mon époux me ramène dans ma chambre face à ce miroir. Mes servantes salue le prince avant de nous laisser seul. Je suis surprise qu'il ne leur accorde aucun regard. Pourtant l'une d'entres elle a été abuser. Ses mains perverties ont couverts sa peau. Je suis désolé de l'a forcer à croisé l'homme qui l'a violé chaque jour. J'ignore pas ses tremblements, ni son visage horrifié le peur de voir qu'il me rend visite. Toutefois je me réjouie que mon frère à garder à l'esprit les leçons de notre mère. Toujours parler en privé jamais devant des oreilles qui ne demande qu'à propager nos secrets. Nous n'avons pas réellement d'ami et encore d'allié. Nous sommes seul dans un monde qui ne désire qu'a prendre notre place. Nous sommes qu'un grain de sable dans ce grand océan. Un simple coup de vent et nous disparaissons dans l'air.

Il regarde nos enfants être pris dans les bras de mes servantes qui vont les coucher. Elles me les apportent. Je prends leur visage entre mes mains leur adressant un dernier baiser sur leur front qui commence à s'endormir. Je surprend Aegon à les regarder un instant. Il ce retient de les prendre dans ses bras. Ce sont ses enfants dont il n'a pas su s'occuper suivant les conseils de notre grand père. Ce sont le rôle de leurs mères de leur apporter de l'affection, non leur père lui a-t-il dit. Attendre qu'ils grandissent pour leur apprendre à manier l'épée et le rôle qu'ils devront jouer quand ils seront assez vieux pour le comprendre. Je suis attristé de voir que les conseils de notre grand père l'empêche de faire ce qu'il désire vraiment. Alors nous les regardons partir derrière la porte qui claque derrière nous.

— Ils ont arraché l'oeil de notre frère, t'en souviens tu ?

Face au miroir je croise le regard de mon frère qui ne peux pas s'empêcher de me regarder défaire mes cheveux de leurs bijoux. Malgré la jalousie et la colère que je lis dans ses yeux rouges, je suis devenu quelque chose de plus depuis la nuit que nous avons partager ensemble. Il comprend enfin la responsabilité dont il ne peut pas échapper.

Je me retourne enfin pour lui faire face contenant toute la colère que je contiens à l'intérieur de mon cœur. Si il savait ce que représente son frère pour moi, nous n'aurions pas cette conversation. Il est tout ce que j'ai. L'objet de mes désires depuis que je suis enfant. L'homme avec qui je veux partager mes nuits, mes pensées, mes rires, mes larmes,  mon devoir.