Les absentes

57 9 2
                                    

A celles qui ne disent plus rien,
Qui n'écoutent même plus et n'en sont plus
A l'état d'âme ou volatiles, comme un songe,
Un souvenir pour ces dames.

A ces places restées vides, des chairs disparues
Ne semblent annoncer aucun drame, ou futile.
Quand on plonge, à se dire que l'on se damne
Pour des absentes.

Partir puis finir ? Rebondir pour ne pas dormir
Avant la nuit où tout expire, plus rien ne nuit
Tout s'évapore doucement soulevé on quitte encore
L'espoir, l'attente hors de ce corps.

PoésiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant