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Quatre mois sont passés depuis que tu t'es engagée dans la mafia de Shibuya

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Quatre mois sont passés depuis que tu t'es engagée dans la mafia de Shibuya. Ton quotidiens était rythmé par les missions et les entraînements, tu ne te reposais pas vraiment.

Les entraînements te faisaient un bien fou, tu pouvais te défouler à ta guise, sentir tes muscles se contracter sous l'effort, ta respiration saccadée, c'était vraiment des sensations qui te procuraient un réel bien-être.

En parlant de mission, tu rentrais d'une de quelques jours, c'était une simple mission pour récupérer des informations.

Comme à ton habitudes, tu cherchais une personne qui travail dans le numérique de la mafia pour lui donner la clé comportant toutes les informations. La patience n'étant pas ton point fort et ne trouvant personne, tu décides de directement monter au bureau de ton patron. Tu n'étais pas trop fan à l'idée de le voir mais tu te disais que tu devais juste lui donner une clé.

Arrivée devant les grandes portes de son bureau, tu toques deux fois et les ouvres en entendant l'approbation du noiraud.

Il était assit nonchalamment sur son fauteuil, une jambe par dessus l'autre, sa cheville droite touchant son genoux gauche et sa tête se tenant  sur sa main. Voyant que tu étais la personne qui était rentrée, Toji lève les yeux vers toi sans relever la tête.

"Que me vaut le plaisir de ta venue?"

"Les infos de la mission" réponds-tu simplement en posant la clé sur son bureau.

"T'aurais pas pu les donner à ceux qui sont sensés s'en occuper?" soupire-t-il d'un ton un peu agacé.

"Je les ai pas trouvé."

"Je te pensais plus perspicace que ça."
Il te regarde avec insistance et parle.

"C'est tout?"

"C'est tout."
Il hoche la tête. Tu le regardais d'un air mauvais derrière ton foulard noir.

"Tu peux y aller, à moins que tu ne veuilles rester?"

"Non merci."
Tu l'entend souffler du nez, il était sûrement amusé par sa remarque.

Tu fermes la porte derrière toi sans vraiment réfléchir à sa dernière réflexion. Tu sors du QG de la mafia et marches calmement en direction d'une ruelle. Ici, tu te précipite sur les toits de Shibuya pour rentrer chez toi sans que personne ne te remarque.

Dans les airs, tu te sentais voler. Tu te sentais libre. Tu ne pensais pas à toutes les responsabilités qui te pesaient, à tout ces devoirs, ces dettes. Tu faisais parfois des détours inutiles juste pour profiter un petit peu plus longtemps de cette sensation de fraîcheur frappant ton visage à travers le tissus.

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