La cavale des sentiments (TOME 2) [TERMINE - A CORRIGER]

FIN

-Je vous déclare maintenant mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée.

Henri se pencha, venant embrasser avec tendresse Clara. Les personnes présentent applaudissaient, sifflaient, fêtaient l'amour tout simplement. Clara portait un large sourire, ne pouvant s'en empêcher, répondant au doux baiser de son mari. Ils s'écartèrent un instant, se regardant dans les yeux avant de s'embrasser à nouveau. La cérémonie étant finie, il était maintenant temps de laisser place à la fête. Ils quittèrent l'église sous une pluie de riz avant de reprendre la voiture vers la salle de bal qu'ils avaient loué pour la petite fête. Entourés de leurs amis et de leurs familles, ils vivaient le plus beau moment de leur vie. Henri avait quitté sa femme à leur retour et elle avait accepté, comprenant qu'il aimait sincèrement Clara, que ce n'était pas qu'une simple histoire de cul. Tout comme il avait rendu sa liberté à Lisa et Callie, il était maintenant libre d'aimer cette femme merveilleuse. 

Une fois arrivé à la salle, ils furent accueillis par ceux qui avaient été plus rapides qu'eux, recevant des félicitations de toutes parts et des compliments pour ce beau costume noir qu'il portait ou sa robe blanche qui lui allait parfaitement. Ils formaient un beau couple, c'était indéniable. Ce beau brun ténébreux et cette magnifique blonde douce... Ils formaient la paire. Clara s'éloigna de son mari un instant et elle passa à côté de la table où était les cadeaux. Une enveloppe attira son attention. "Thelma et Louise" était inscrit sur le papier. Elle n'accompagnait rien. Ce n'était qu'une enveloppe. Elle ne put s'en empêcher et elle la prit, reconnaissant l'écriture. Elle l'ouvrit avant d'être surprise par Henri qui l'attrapa par la taille.

-Les cadeaux, c'est plus tard, dit-il amusé.
-Regarde, souffla-t-elle en lui donnant l'enveloppe vide alors qu'elle dépliait la lettre qu'elle contenait.

Henri la prit et vit les noms. Il comprit de suite de qui elle venait. Il eut un sourire et posa son menton sur l'épaule de Clara pour lire avec elle. Elle posa sa tempe contre la sienne, venant caresser sa joue avec tendresse, tenant la lettre de l'autre.

"Chère Clara, cher Henri, chère police...

Je pense qu'il n'est pas nécessaire de vous dire de qui provient cette lettre... Même si une année est passée déjà, je suppose que vous ne nous avez pas oubliées comme on ne vous a pas oubliés. Un an déjà... Le temps passe si vite quand on est heureuse. Je tenais à vous écrire... J'espère que cela ne vous dérangera pas. Contrairement à ma première lettre écrit à la hâte, je prends mon temps pour celle-ci. On en est à l'essai numéro six à vrai dire. Je ne voulais pas voir de rature sur cette lettre pour qu'elle soit aussi parfaite que la vie que vous m'avez offert. 

Clara... Merci. Merci pour tout. Merci d'avoir cru en moi, en nous. Merci d'avoir vu que je n'étais pas le monstre que je croyais être moi-même. Merci de m'avoir laissé une chance de vivre auprès de la personne que j'aime. Merci pour ma liberté...

Henri... Tout pareil. Merci d'avoir cru en elle... Merci d'avoir pris cette décision malgré vos convictions.

Los Angeles a de la chance de compter parmi ses citoyens deux personnes aussi formidables que vous. Vous saurez servir et protéger cette ville, ces gens, jusqu'au bout. Je vous fais confiance là-dessus.

Parlant de confiance... Merci de me l'avoir confiée. Aujourd'hui, Callie est fleuriste. Elle est douée. Elle fait de beaux bouquets, on s'est permises de demander à remplacer celui sur votre table par un des siens. J'espère qu'il vous plaira. C'est drôle. C'était ce qu'elle avait dit au policier qui nous a amené au Luxor... De mon côté, je ne suis pas devenue comptable mais j'ai repris mes études pour devenir avocate. Je ne suis pas faite pour être flic mais je veux être du côté de la justice aussi, pouvoir donner une deuxième chance à ceux qui la mérite. Comme promis, on se tient à carreaux, même pas un PV à notre compteur et pourtant, je peux vous dire à quel point Callie se gare mal parfois."

Clara ne put retenir un petit rire en lisant la fin de la phrase, une larme roulant sur sa joue.

"Grâce à vous deux, je suis heureuse... Ce n'est pas un cadeau mais j'espère que de le savoir vous confortera dans votre choix. J'espère que vous vous portez bien et que vous ne l'avez pas sur la conscience mais sachez que jusqu'à la fin de ma vie, j'honorerai votre décision. Je ferais tout pour être quelqu'un de bien et j'ai de la chance d'avoir Callie pour ça. Elle est merveilleuse, vous n'avez pas idée... J'ai eu de la chance de tomber sur elle et sur vous... Enfin, je sais ce que c'est que de vivre. J'ai enfin pu laisser mon passé derrière moi pour me concentrer sur l'avenir. 

Je ne vous remercierai jamais assez pour ça... Merci milles fois... Un million de fois même...

Soyez heureux. 

P.S : Callie et moi allons nous marier aussi. Si vous voulez venir, vous êtes les bienvenus. Ca nous ferait plaisir de revoir ceux qui nous ont sauvées en tout cas...

Maddy et Jamie."

Clara ne pouvait se retenir de pleurer, heureuse de lire ces mots. Henri eut un sourire, posant sa main sur son ventre, le caressant avec douceur.

-Lisa... Qu'est-ce que tu en dis ?
-Quoi ?
-Ca lui irait bien à notre fille, non ?
-Tu veux l'appeler Lisa ?
-Mhmh... Après tout, sans elle, elle ne serait pas là.
-C'est une merveilleuse idée, souffla-t-elle en posant sa main sur celle d'Henri. Lisa... Un jour, on pourra te raconter une belle histoire, dit-elle à son ventre rond.

Clara se tourna ensuite et vint embrasser tendrement son mari. Elle s'avança ensuite vers la table des mariés, découvrant un bouquet différent de tous les autres. Il était magnifique. Ses couleurs étaient splendides et les fleurs l'étaient tout autant. Elle se pencha pour en inspirer le parfum, se redressant ensuite pour regarder Henri qui lui souriait tendrement.

-Elles nous ont fait le plus beau cadeau de mariage...
-Ah oui ? C'est vrai qu'elles sont belles...
-Mais non, idiot, fit-elle amusée. Leur bonheur... 
-Ah ! Oui, fit-il amusé, riant légèrement.

Clara leva les yeux au ciel, venant l'embrasser ensuite.

-Je t'aime mon justicier ténébreux.
-Je t'aime aussi...