Chapitre 2 : On a une chambre d'ami.

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Nouveau chapitre, bonsoir !

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Novembre 2021 (7:05)

Cinq heures s'étaient écoulées depuis qu'Alonzo avait ramené le joueur de rugby dans son appartement. L'espagnol avait fini par aller se coucher vers 2 heures du matin, totalement épuisé, et dormait à présent profondément dans son lit. Seulement, il avait omis de prévoir que son colocataire et meilleur ami, Jules, se réveillerait assez tôt pour faire son footing du matin.

Ce dernier se leva vers 7 heures et par automatisme, monta directement à la salle de bain. La porte était entre ouverte et la lumière était allumée, il supposa qu'Alonzo s'était levé plus tôt. Mais lorsqu'il vit le corps avachit contre le mur à côté des toilettes il s'arrêta net.

Putain ce n'était pas Alonzo... Il y avait un putain d'inconnu en train de décéder contre ses toilettes...

Le plus discrètement possible il courut à l'étage et se précipita dans la chambre de son colocataire, il claqua la porte derrière lui, le réveillant en panique.

"Alonzo ! Mec réveille-toi ! Putain Al !"

L'autre se retourna dans son lit et grogna à la vue de son meilleur ami.

"Jules bordel... Qu'est-ce qu'il y a ? Arrête de gueuler dès le matin, cabrón..." marmonna-t-il.

Qu'avait-il fait pour mériter un réveil aussi brutal ?

"Que j'arrête de gueuler ?! Non mec ! Je te jure qu'il y a un gars dans la salle de bain !"

Le cerveau d'Alonzo traita lentement l'information, avant que cela ne fasse sens. C'était Capuozzo qui lui valait ce réveil...

"Un mec brun, les cheveux plutôt courts, l'air mal en point ?" marmonna-t-il en se frottant les yeux.

"Oui comme ça ! Putain attend ! Comment tu sais ça toi ?!"

Le châtain se redressa et s'apprêta à répondre, mais il fut coupé par Jules qui s'assis sur son lit avec énervement.

"Je te jure que si c'est un mec que tu as pécho et que tu as ramené à la maison, je te tue, en plus il avait l'air bien majeur celui-là ! T'es mineur encore je te rappelle ! Non et puis sérieux tu pourrais me prévenir ! M'envoyer un message ou je sais pas moi !" s'emporta-t-il.

L'espagnol soupira, dans moins d'un mois il ne serait plus mineur, alors pourquoi Jules en faisait toujours tout un plat ? De plus, il n'avait même pas couché avec le rugbyman, alors il n'y avait aucune raison de lui faire la morale...

"Je t'en prie calme-toi... Je ne l'ai pas pécho. Il était bourré et ne pouvait pas rentrer seul, alors je lui ai proposé le canapé." expliqua-t-il calmement. Il ajouta. "Et de toute façon, tu ne regardes jamais tes messages avant ton petit-déj', alors ça n'aurait servi à rien que je te prévienne."

"Tu ne l'as pas pécho ?! Alors tu ramènes des inconnus chez-nous ?!" s'offusqua une nouvelle fois son ami.

"Tu n'es jamais content hein... Je l'ai rencontré au Stade. Tu n'as donc pas regardé tes messages hier après-midi ?" soupira Alonzo.

"Non j'étais occupé et puis après j'étais éclaté. Qu'est-ce que tu racontais encore ?" souffla Jules exaspéré.

"Oh juste qu'un mec m'a frappé à la fin du match, que je suis tombé des gradins, que j'ai eu un protocole commotion, que j'ai été examiné dans les locaux du FCG, et que j'ai rencontré des joueurs qui m'ont ramené et avec qui j'ai bu un verre ou deux au Couche-tard." énuméra le plus jeune alors que la mâchoire de son coloc se décrochait.

Si te vas, yo también me voy.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant