Si te vas, yo también me voy.

Chapitre 14 : Great day in Monaco.

Vous avez vu moins d'un mois pour ce chapitre ;)
Bonne lecture <3

. . .

Monte Carlo, Principauté de Monaco.
Samedi 14 mai (14h33):

Ange et Alonzo était actuellement à Monaco à l'occasion du Grand Prix de Formule 1.

Ils s'étaient découvert cette passion commune quelques semaines plus tôt, lorsque l'espagnol regardait des résultats de courses et que le rugbyman était apparu derrière son dos en s'intéressant aussitôt aux chiffres sur l'écran. Ensuite, s'en était suivit une longue discussion au cours de laquelle l'italien avait admis être ami avec Joris Trouche et qu'il avait accessoirement déjà parlé avec Charles Leclerc, le pilote de Ferrari.

Et c'est ainsi qu'ils s'étaient retrouvés sur le balcon d'un ami de Leclerc en compagnie de Joris, pleine vue sur la piste qui allait accueillir la course à 15 heures.

Et ils étaient extrêmement heureux d'être là, mais étant donné que Joris se baladait tout le temps avec une caméra pour faire un vlog, ils faisaient en sorte de se tenir à une distance qui semblait platonique.

D'ailleurs, cela faisait bientôt deux mois qu'ils vivaient leur relation en toute discrétion. Heureusement pour leurs nerfs, ils s'étaient permis d'en informer Jules et Ana, les meilleurs amis d'Alonzo, ainsi que sa sœur Claire, et de son côté, Ange en avait parlé à ses sœurs Lisa et Jeanne, ainsi qu'à Karim et à sa compagne Mélanie. En bref, toutes les personnes dignes de confiance étaient au courant.

L'italien avait aussi l'intention de mettre ses parents au courant, mais il avait voulu attendre encore un peu pour ça. Tandis que du côté d'Alonzo ce n'était absolument pas au programme et ça ne le serait sans doute jamais.

Enfin peu importe. Tout était parfait, Ange allait à ses entraînements, faisait des matchs, tandis qu'Alonzo progressait dans ses études. De plus, leur cohabitation n'avait jamais été aussi agréable. Ils avaient d'ailleurs enfin fini de dormir sur le canapé du salon pour partager la chambre de l'italien et dormir confortablement dans le même lit.

Et maintenant ils se retrouvaient tous les deux au-dessus du circuit de Monaco pour contempler la course vue d'en haut.

. . .

Pour le moment, ils attendaient encore patiemment de voir les f1 fuser dans le virage en contrebas de l'appartement.

Mais quand ce fut enfin le cas, ils se penchèrent pour capter les trajectoires de ces éclairs en carbone, hurlant lorsque les Ferraris arrivèrent à pleine vitesse dans la courbe, avant de les voir disparaitre à nouveau, tandis que la télé du salon diffusait la course en parallèle.

Pendant longtemps, le pilote dont c'était la course à domicile resta 1er et fit hurler les fans qui le regardait.

Cependant, aux alentours du trentième tour, on entendit les commentateurs annoncer avec inquiétude la perte de temps de Leclerc à son pit stop, pourtant le monégasque avait réellement mené jusque-là, mais apparemment la stratégie de Ferrari semblait déplorable, car il perdit 3 places.

Alors vint le dernier tour, tout le monde dans l'appartement était complètement fou, la tension était à son comble. Carlos Sainz -l'autre pilote de Ferrari- était second derrière Perez, mais Charles, lui, était à la quatrième position derrière Verstappen qui semblait s'envoler vers le podium. Et malheureusement pour le monégasque, cela resta ainsi.

P1 : Perez
P2 : Sainz
P3 : Verstappen
Et au pied du podium, P4 : Leclerc.

C'était un bon résultat, certes, mais Charles méritait mieux.