Chapitre 12 : Parce je pense qu'on peut enfin parler.

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Omg me revoilà ! Quel bonheur !

Juste une chose, dans ce chapitre, nous sommes Stephen (qui essaie de réunir nos deux aveugles). Lol.

(Et le chapitre est très long.)

Bonne lecture <3

. . .

Mardi 1 février (9h42):

Alonzo avait passé les dix dernières minutes à se gratter nerveusement la nuque, tellement qu'il avait maintenant l'impression que sa peau brûlait sous ses ongles...

Et pour cause, il était entouré d'une vingtaine d'hommes et d'une ou deux femmes, qui ne cessaient de débiter des consignes d'organisations en anglais -ou pire en italien-.

Enfin, c'était plutôt le directeur du staff médical qui expliquait, tandis que les autres l'interrompaient régulièrement pour poser des questions techniques assez pertinentes.

Malheureusement, le plus jeune se sentait complètement perdu ici, il attendait des consignes le concernant, mais plus le temps avançait durant ce briefing plus il avait l'impression qu'on ne lui adresserait pas la parole.

C'était son premier job, et quel job franchement... Il travaillait pour une équipe nationale et personne ne le guidait dans cette expérience.

Il était seul.

Bien sûr personne ne le connaissait alors il ne leur en tenait absolument pas rigueur.

De toute façon, il avait l'habitude d'avancer seul alors il ferait sans broncher encore une fois.

Vers la fin du briefing, il se décida tout de même à lever la main pour poser ses questions, car il préférait savoir si le staff avait des attentes particulières pour lui.

"Um sir?" appela-t-il Giacomo Botticelli, celui-là même qui l'avait recruté.

"Alonzo, yes ?"

"Do I have a particular schedule to keep too? I didn't hear you mention anything to do with my job..."(Est-ce que j'ai un programme particulier à respecter moi aussi ? Je ne vous aie pas entendu évoquer quoi que ce soit en rapport avec mon poste...) il demanda alors avec une assurance légère.

Le visage de l'homme s'illumina aussitôt d'un sourire rassurant et il s'exclama rapidement :

"Oh yes, of course, my boy! As your case is a bit special and you're new to the job, I was going to go over everything with you straight after the briefing, to clarify any points that might be worrying you."(Oh oui oui bien sûr mon garçon ! Comme votre cas est un peu particulier et que vous découvrez le métier je comptais faire avec vous un point précis juste après le briefing, pour clarifier chaque point qui pourrait vous préoccuper.)

"Oh, well that's perfect, thank you."(Oh, eh bien c'est parfait, merci.) le remercia-t-il expressément avec un petit sourire timide, car honnêtement, l'attention du directeur de staff lui réchauffait le cœur.

Botticelli hocha alors la tête d'un air entendu, puis il s'exprima sur quelques consignes supplémentaires concernant les physios avant d'enfin de relâcher tout le monde.

Comme convenu, il accueilli Alonzo dans son bureau pour une dizaine de minutes afin de planifier en détail ses futures occupations, puis il le relâcha comme les autres.

L'espagnol avait donc pu noter dans son agenda toutes les séances qu'il aurait au cours de la semaine.

Pour commencer, des individuelles. Il allait faire une séance d'analyse de départ avec chacun des joueurs de l'équipe pour les cerner et constater ce qu'il faudrait travailler.

Si te vas, yo también me voy.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant