Nevermore (wenclair)

Comment les gens s'excusent-ils?

bonjour :)), je tiens à dire que cette histoire n'est pas la mienne, je la traduis juste. L'histoire originale vient de @isthataduckorchicken , j'ai bien évidemment demander son autorisation pour la traduction. ah et si vous avez lu l'histoire originale et que j'ai fait une erreur dans le script n'hésitez pas à me le dire ! bonne lecture :)
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Wednesday's POV :

Cela faisait presque deux semaines que je me suis inscrite dans cette école. Tout le monde ici est aussi stupide que les étudiants que j'ai rencontrés dans mon ancien lycée. Je me souviens encore des regards qu'ils me lançaient. Mais aucune des créatures sans cervelle n'avaient l'intelligence de dire quoi que ce soit, sauf Dalton. Je me souviens encore de ses cris perçants dans mes oreilles, quel agréable souvenir. J'ai été expulsé pour tentative de meurtre. Pathétique. Maintenant, je ressemble à une perdante qui n'a pas pu finir correctement son travail. Ma mère m'a dit que je serais enfin parmi des personnes qui me comprendraient. Elle ne pouvait pas avoir plus tort, parce que cette fille blonde m'énerve vraiment.

No one's POV :

- Wednesday, cette école a pour règles de ne pas faire tout ce que tu veux.
- Je crois que je peux.
- Oh non, tu ne peux pas espionner d'autres personnes, ça s'appelle envahir la vie privée de quelqu'un!
- Je n'ai rien envahi. J'essayais simplement de faire taire ton copain, sa voix était vraiment ennuyeuse.
- Ce n'est pas mon copain! Et si tu voulais vraiment que je baisse le son, tu aurais pu demander gentiment!
- Tu étais parti et il a juste continué à divaguer, alors je me suis occupé de lui moi-même.
- Pouah! Je sais que tu n'aimes pas les gens mais tu devrais au moins les respecter!
- Les respecter? Je ne montre du respect qu'à ceux qui le méritent.
- Et qui pourraient-ils être?
- Certainement pas toi blondinette. Quand je te regarde, ces emojis suivants me viennent à l'esprit ; Corde. Pelle. Trou.
- Honnêtement... Je ne sais pas pourquoi je me donne la peine d'essayer de te supporter.

Enid lança un regard furieux à Wednesday avant de se retourner, face à son côté de la pièce. Wednesday fit de même, se dirigeant vers la sortie. Alors qu'elle quittait le bâtiment, l'air froid frappa son visage et ses membres, la faisant frissonner.

Enid's POV :

Comment quelqu'un peut être aussi maladroit, grossier et froid avec son colocataire? La réponse est tout simplement que tu ne peux pas. Je comprends qu'elle a sa façon de voir les choses mais, je n'ai été que compréhensible et amicale envers elle, mais elle ne se soucie même pas à ce que les autres ressentent.
À quoi je pensais? Pourquoi suis-je tombé amoureux d'ell-...
Non, non. Ok Enid concentre toi, arrête de penser à elle pendant une minute.

No one's POV :

Après quelques minutes, Wednesday décida finalement de retourner dans le dortoir. Quand elle ouvrit la porte, la première chose qu'elle remarqua fut les pleurs silencieux et les reniflements venant d'Enid. Elle s'approcha de son lit et s'assit. Enid remarqua sa présence mais ne dit pas un mot. Wednesday a finalement eu le courage de parler.

-Je voudrais présenter mes excuses.

Enid ne se retourna pas pour la regarder.

-Pourquoi? demanda-t-elle les larmes aux yeux.
-Pour mon comportement. Je me rends compte maintenant que j'étais immature et têtue.
-C'est bon, je te pardonne. Je peux aller me coucher maintenant s'il te plaît? Nous parlerons demain.

La brune resta silencieuse pendant un long moment, ne sachant pas quoi faire. Après quelques secondes, la louve-garou sentit deux mains s'enrouler autour de sa taille, l'attirant dans un câlin. Ce mouvement inattendu la choqua, elle ne comprenait pas que sa colocataire la serrait dans ses bras. Elle tourna la tête, repérant Wednesday derrière elle, essayant de regarder n'importe quelle autre direction dans la pièce afin d'éviter à tout prix un eyes contact. Ce comportement a apporté un sourire sur son visage et une chaleur familière qu'elle ressentait pour la fille depuis qu'elle avait posé les yeux sur elle pour la première fois. Enid plaça ensuite ses mains sur celles de Wednesday entrelaçant leurs doigts. Un léger halètement quitta les lèvres de Wednesday mais celle-ci essaya de le couvrir.

-Ça veut dire que tu acceptes mes excuses?
-Oui. Mais il y a une autre chose que je veux que tu fasses pour moi.
-Et qu'est ce que c'est?

Enid lâcha les mains de sa colocataire et se retourna pour lui faire face.

-De simples excuses ne te sauveront pas... et un câlin ne suffit pas. Mais quelque chose d'autre l'est!

Enid sauta sur Wednesday en la mettant à terre sur le lit, prenant une bouffée d'air. La blonde rit de la réaction confuse de son amie.

-Considère-toi comme un loup-garou chanceux, parce que les autres personnes qui ont essayés de me torturer ne s'en sont pas sorties vivantes.
-Mhm... oui oui. dit Enid d'un ton ironique.
-Je te déteste.

Enid place son front sur celui de Wednesday.

-Je t'aime aussi.
-Je n'ai rien dit de tel-

Enid la fit taire, fermant ses lèvres à celles de Wednesday. C'est allé si vite qu'il a fallu du temps à Wednesday pour comprendre ce qu'Enid venait de faire.

La blonde s'est également figée sur place en essayant d'analyser ses actions.

-...Tu viens de m'embra-
-Va te coucher, tout de suite.

Enid ferma les yeux en essayant d'enfouir son visage dans le cou de Wednesday. Son visage avait une profonde nuance de rouge, tout comme celui de Wednesday. Les yeux de la fille aux cheveux noirs étaient grand ouverts. Elle était dans ses pensées pendant un moment et quand elle baissa les yeux vers sa colocataire, elle s'était endormie. Elle sentit également ses paupières devenir de plus en plus lourdes et sombra lentement dans le sommeil.

Le lendemain matin, les deux filles endormies, se blottissant l'une contre l'autre. Enid fit un bâillement et après quelques minutes, elle ouvrit les yeux et regarda Wednesday se réveiller également. Elle prit une profonde inspiration et se blottit plus près de la fille. Elle la regarda et sourit lorsque leurs yeux se rencontrèrent.

-Bonj-
-Il faut qu'on parle de l'autre soir.
-....Retourne te coucher.

La journée continua alors que les deux filles essayaient constamment de ne pas se regarder maladroitement.