SAUVETAGE ET AMOUR [ TERMINÉE ]

Chapitre 8

Je rigole et je m'assois sur une chaise, l'air de rien.

- Donc, votre cousin, issu de deux grandes familles de sang pur, a fricoté avec une autre femme de sang pur également. Thérèse Selwyn.

- Je sais, je les ai tués ! Où veux-tu en venir ?!

Il s'énerve et plus il le fait, plus mon sourire s'agrandit.

- Je croyais que c'était des fervents défenseurs de votre cause ? Pourquoi les avoir tué ?

- Thérèse devait être à moi et mon cousin l'a prise avant moi ! Hurle-t-il à travers la pièce.

J'explose de rire. Véritablement.

- Je pense que vous n'étiez pas au courant de quelque chose. Une chose qui pourrait changer la donne.

- Tu vas me faire croire que tu rejoins notre cause ?

Mon rire s'accentue, tellement que j'ai failli tomber de ma chaise. Je me lève et je me dirige vers les serpents. Enfin les adolescents serpents.

- Même si vous avez des beaux gosses dans votre camp, non merci. En vérité, je suis venue ici parce mes parents m'ont laissé une lettre que j'aurais dû avoir pour mes dix-huit ans mais il semblerait que quelqu'un ait précipité les choses puisque je n'ai que quinze ans, dis-je en posant un regard entendu sur Lucius Malefoy.

- Tes parents sont de vulgaires moldus, crache Voldemort avec haine.

- Et bien, figurez-vous, que je le croyais également. Mais cette lettre a tout changé. Pour tout vous dire, j'ai clairement un sang plus pur que vous.

Il m'envoie un sort que je renvoie rapidement mais qu'il esquive. Heureusement que je l'ai contré parce que j'aurais pu mourir.

- Mon véritable nom est Hermione Gaunt très cher et je suis ta petite cousine, dis-je en oubliant le vouvoiement.

- C'EST IMPOSSIBLE !

- Bah si. Mes parents sont Felicius Gaunt/Fawley et Thérèse Selwyn. Je suis donc une putain de sang pur.

Je crois que je viens de casser les mangemorts et Voldemort. Sauf Lucius Malefoy qui semble pas plus choqué que ça. Les Serpentards sont à deux doigts de faire une syncope je crois.

- Je vais te tuer comme tes parents !

- Essayes toujours Voldy. Je n'ai pas peur de toi et je n'aurais jamais peur de toi. Tu peux me torturer, me faire ce que tu veux, tu ne restes pas moins qu'un Sang-mêlé.

Il me lance une nouvelle un Avada Kedavra que j'esquive de justesse. En deux mouvements, j'arrive à son niveau et je dis d'une voix forte :

- Quoi ? Ils ne le savent pas ? Je suis choquée. Tu as engagé des gens pour qu'ils meurent au combat contre des gamins et ils ne savent pas qui tu es ? Pourtant, ta mère était presque une cracmol, qui a donné des philtres d'amour à ton père, moldu, pendant des mois. Et quand il l'a quitté, parce qu'il ne l'aimait pas, elle a appris qu'elle était enceinte. Puis, ne se supportant plus, elle t'a laissé à l'orphelinat. Et elle est morte. C'est Dumbledore en personne qui t'a sorti de cette merde.

Je souris, fière de l'effet que je voulais avoir. D'un coup, il se tord de douleur.

- Quoi ? Ça ne va pas ? Ai-je oublié de préciser que Harry Potter est sur la piste de tes joujoux que tu as laissés. As-tu réellement cru que j'allais venir directement après avoir lu la lettre. Non, j'ai compris ton manège. Pendant les quelques jours qui ont suivis l'annonce de ma véritable lignée, j'ai enquêté, j'ai fait ce que je sais faire de mieux, la Miss-Je-Sais-Tout. Et j'ai trouvé un moyen pour continuer de vivre sans mourir totalement.

Cette fois, j'ai l'impression que c'est lui qui a peur de moi. Tant mieux.

- Bien joué Voldy. Les horcruxes. Malheureusement pour toi, j'ai découvert beaucoup de choses à ton sujet grâce à quelques courriers que mes parents m'ont laissé en plus de la lettre initiale. La bague des Gaunt, le journal de Tom Jedusor sont déjà détruits. Celui que tu viens de sentir est sûrement le médaillon de Salazar Serpentard, retrouvé au cou de cette mégère de Ombrage. On a également trouvé les autres. Sept n'est-ce-pas ?

Il commence à trembler. De colère ou de peur, j'en sais rien. Il hurle de nouveau, me faisant sourire.

- Bien, c'était sûrement la coupe d'Helga Poufsouffle, on avance.

- Comment as-tu réussi ton coup en quelques jours ? Siffle-t-il de douleur.

- Humm.. Je dois avouer que l'Ordre du Phoenix m'a bien aidé. On s'est séparé en plusieurs groupes pour arriver à ce résultat.

Un nouvel hurlement se fait entendre.

- Oh, ils ont trouvé le diadème perdu de Rowena Serdaigle. Il était sûr que tu n'allais pas prendre un objet aux Gryffondors, expliqué-je en explosant de rire. Il en manque deux. Tu faiblis Voldy, c'est triste à voir.

- Tuez-la !

Personne ne bouge et mon sourire s'agrandit. D'un claquement de doigt, je fais apparaître l'épée de Godric Gryffondors et je tranche violemment la tête de Nagini.

- NONNNNNNNN !

- C'est vraiment déplorable Voldy. Plus personne ne t'obéit, les horcruxes sont pratiquement tous détruit et vous allez mourir. Le dernier horcruxe, vous n'avez pas fait exprès de le créer. Tu n'avais que six horcruxes à la base mais en t'attaquant à un bébé, qui, rappelons-le, t'a tué d'un coup, tu as créé un horcruxe dans Harry Potter. Ou plus précisément c'est pour cela que Harry et toi êtes liés, mais tu le savais et tu as manipulé mon meilleur ami. Je n'apprécie pas beaucoup les gens qui utilisent mes amis.

- Harry Potter va mourir !

Je soupire et je m'assois tranquillement sur la table en attendant quelque chose de précis. En attendant, je décide de discuter.

- Tu sais, depuis ma première année, tu m'as fait mauvaise impression. Le professeur Quirrell, la presque mort de ma meilleure amie, Péter Pettigrow et Cedric Diggory. Tu es chiant et il est vraiment temps qu'on t'arrête pour qu'on vive tranquillement. Visiblement, je ne suis pas la seule qui le pense puisqu'on m'a envoyé ces lettres, un message lors de notre combat au Ministère et Dumbledore m'a confié une tâche à accomplir. Toutes ces choses me relient à une seule et même famille.

Je ne regarde personne histoire qu'il ne devine pas de qui je parle mais il est trop tard.

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Bonne année à tout le monde !
Cam ❤️