SAUVETAGE ET AMOUR [ TERMINÉE ]

Chapitre 9

Sa baguette se pointe en direction des Malefoy. Il formule le sort de mort mais je me précipite sur lui et je l'écarte d'un seul coup de main.

- Alors les traîtres à leurs sangs sont les Malefoy. Bon à savoir.

Je m'approche du gars sans nez et je me colle presque à lui.

- Je n'aime pas tellement ce mot, je dois te l'avouer.

Il sourit, avec ses vieilles dents pourries et son haleine dégueulasse. J'avais raison quand je parlais de son odeur fétide. En deux, deux, il reçoit mon poing en plein visage, le faisant tomber au sol.

- Ne touches pas un seul cheveu des personnes présentes dans cette putain de pièce. Je te le déconseille.

- Et tu vas faire quoi ? Vous êtes bloqué tant que le dernier horcruxe n'est pas tué, rigole-t-il. Laisse-moi tuer les Malefoy.

D'un coup de main, j'envoie Voldemort contre un mur et de loin, je serre ma main comme si j'avais son cou entre mes mains. 

Je le pousse du mur pour le cogner plus fort. Il perd enfin sa baguette que j'attire à moi au plus vite. 

Je le laisse tomber sur le sol et je me retourne vers Malefoy qui ne comprend plus rien. Déjà qu'il ne comprenait rien le pauvre. 

Je m'approche de Zabini et je lui tends mon portable. Je compose rapidement le numéro et je demande à Zabini :

- Ginny est à l'autre bout du fil, demande-lui de me dire où en est leur mission. Harry Potter doit mourir, maintenant.

Des hoquets de stupeur se font entendre dans l'assemblée.

- Hermione ! Tu es devenue folle ou quoi ? Tu veux tuer ton meilleur ami ? Hurle presque Daphné.

Étonnant, elle qui est pourtant bien timide.

- Daphné, je t'en supplie, fais-nous confiance. Voldemort mourra ce soir, et aucun de tous ceux qu'on aime ne mourra. Je te le promets.

- Mais..

- Daphn', laisse faire Hermione, la calme Pansy.

Je remercie la brune d'un hochement de tête. Un sort arrive vers moi à toute vitesse. D'un geste de la main, je coupe court à celui-ci.

- Mais qui a donné sa putain de baguette à Voldy ?!

Un mangemort s'approche de moi, penaud. Je hoche la tête, dépitée. Voldemort essaye de m'étrangler à distance mais ça ne marche pas puisque c'est moi qui le plaque, encore une fois, contre le mur.

- Tu es faible.

- HARRY POTTER EST MORT ! Hurle Blaise à pleine voix.

Pile à ce moment-là, Voldemort hurle à la mort, parfait. C'est le moment.

- Une dernière chose Voldy. Je suis finalement née le 31 juillet. Comme Harry Potter. Pas de bol, de quel enfant parle la prophétie maintenant ? Avada Kedavra !

Un filament vert s'échappe de ma main, tuant sur le coup, l'ancien seigneur des ténèbres. Je m'effondre sur le sol. Tout est terminé. 

En moins de deux semaines, j'ai organisé tout ça. Grâce, en partie, à Lucius Malefoy qui m'a envoyé le courrier de mes parents biologiques. 

La mort de Dumbledore a été évitée. Malefoy et les autres ne sont pas des mangemorts. Par conséquent, normalement, Malefoy n'aura pas à disparaître et moi à mourir, du moins, je l'espère sincèrement. Parce que j'en ai ma claque. 

Les mangemorts sont heureux que leur maître à la con soit réduit à l'état de poussière et j'en suis contente. 

Je me relève avec difficulté et je reprends mon téléphone à Blaise en le remerciant. Daphné pleure en silence. 

Que s'est-il passé à cette soirée dont je ne suis pas au courant entre Harry et elle ? Bon, ça ne me regarde pas. Je rappelle Ginny et je dis :

- Gin', c'est Mione.

J'entends qu'elle pleure à l'autre bout du fil. Est-ce qu'on s'est trompés ? Est-ce-que le plan a échoué ? Est-ce-que mon meilleur ami est véritablement mort ? 

Des larmes silencieuses commencent à faire leur apparition aux coins de mes yeux. Non..

- Salut Mione, je suis bel et bien vie. Et de ton côté ?

J'hurle de joie à travers la pièce et cette fois, des larmes de bonheur coulent franchement.

- J'y crois pas, ça a marché ! Dis-je en sautillant partout, sous le regard outré de plusieurs sangs purs.

- Voldemort est mort ? Demande Ron à l'autre bout du téléphone.

- OUI ! Passe-moi ce foutu Survivant, quelqu'un veut lui parler.

Je passe le téléphone à Daphné en souriant de toutes mes dents. Pansy vient et me prend dans ses bras, me surprenant. 

Je m'approche de Lucius Malefoy et je lui tends la main, le surprenant. Il finit par me la serrer.

- Je crois que je dois vous remercier Monsieur Malefoy.

- C'était avec plaisir Miss Granger. Ou devrais-je dire Miss Gaunt ?

- Appelez-moi Hermione. Madame Malefoy, dis-je en m'inclinant légèrement, ravie de faire votre connaissance.

- Avec plaisir, puis-je également vous appeler Hermione ?

- Tutoyez-moi également, dis-je avec un grand sourire.

Un brouhaha immense commence et je me tourne vers la source de bruit. Peter Pettigrow. Qui menace un enfant. On dirait qu'il n'a pas évolué celui-là. 

D'un coup de main, je le pousse violemment contre le mur, ramenant l'enfant près de moi. Je lance un Sonorus puissant et je dis, d'une voix impassible.

- Bonjour à tous, je suis Hermione Granger, ou Gaunt, comme vous voulez. Je tiens à prévenir tout le monde que Voldemort, comme vous venez de le voir, nous a quitté, ce qui n'est pas plus mal. Cependant, ceux qui ont commis des crimes, ceux qui sont encore pro-Mangemorts, passeront en procès. Et même si vous vous enfuyez, nous vous retrouverons. Ensuite, je suis pas sourde. Ce n'est pas parce que je ne suis pas la petite sang pure typique que vous devez remettre en cause mon sang. Je suis grande, je fais ce que je veux et je ne suis pas comme certains d'entre vous. Je pense librement et si ça vous plaît pas, allez vous faire voir.

Je coupe mon Sonorus et je me dirige vers Malefoy, le fils. On se regarde et en silence il hoche la tête et se détourne de moi pour aller parler à ses amis. 

Il vient de me planter où je rêve ? Si, si, il vient de le faire. Bon.. Je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre. 

Après tout, j'ai fait tout ça pour débarrasser le monde de Voldemort et j'ai aussi pensé à son futur. 

Son lui âgé avait l'air tellement triste. Mais bon, il n'a pas l'air d'être ravi d'apprendre tout ça à mon sujet. Une main se pose sur mon épaule et je regarde Astoria en souriant tristement.

- Laisse-lui du temps. Il ne s'attendait pas à tout ça, comme nous tous. C'est perturbant si tu vois ce que je veux dire.

- D'accord. Merci Astoria..

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