Chapitre 7.

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On entendait encore les coups de feu faire échos dans les bourdonnements des oreilles de la ville, les cris de la foule hurler, et les enfants pleurer à chaudes larmes. Harry se souviendrait tout le long de sa vie, de cette fameuse journée. Aussi maudite qu'elle soit. Secourus par les pompiers quelque heures plus tôt, Harry était au côté de Louis et Liam le papa du jeune Kilian, qui était sains et sauf dans les bras de son papa qui serrait sont petit garçon très fort jusqu'à ne plus en pouvoir. Ils les observaient avec un petit sourire sur son visage, la couverture sur ses épaules, Harry tremblait encore, et ses dents claquaient. Soudain, son visage se retourna de l'autre côté des victimes aidés et épaulés par les policiers, permis eux, son sauveur.

Niall.

Harry serrât sa couverture un peu plus contre lui, en s'imaginant les bras de Niall. Harry hésita à se déplacer pour venir le voir mais il se résigna alors que la mère de celui-ci, se pointa en furie. Harry baissa le regard, impuissant.

Niall leva le nez pour observer, examiner les lieux mais une idée en tête lui revenait toujours. Comment allait Harry ? Leurs regards se rencontrèrent une fraction de seconde tandis que Niall atterrit dans les bras de sa mère qu'il prit contre lui.

« Mon fils! » lâcha t'elle.

« Maman ! »

« J'ai eu si peur! J'ai eu si peur! » répétait-elle.

Niall essuya ses larmes sur ces joues blafardes de sa maman et lui donna des baisers. Il ne voulait pas l'inquiétait, ni lui faire du mal.

« C'est finit maman... » confirma Niall, les yeux fermés, dans les bras de sa mère en repensant à cette effroyable fusillade.

Niall releva les yeux, le cœur lourd. Harry était partit.

-

Le jeune couple que formait Louis et Liam, accompagné de Kilian déposèrent Harry chez lui, essayant d'oublier ce qui s'était produit, avec beaucoup de mal. Ces marquant événements troublaient le bouclé, et des milliers de gens, témoins, victimes ou non. Tout restait gravé dans le cœur, la peau, le cerveau, et les souvenirs frappant. L'enseignant désira se retrouver seul, après avoir resté un bon moment dehors, à répondre au témoignage et la visite médical, Harry était fatigué.

Il rentra à pas lent dans son appartement, le silence complet le fit réaliser à quel point il se sentait si seul. C'était une sensation horrible après ce qu'il s'était passé quelque heure plus tôt, les jambes grelotante, Harry tomba sur les genoux avant de s'écrouler par terre, les mains plaqué contre son visage. Harry sanglota dans ces mains, en pleurant de peur et solitude à la fois. Les êtres humains n'étaient pas fait pour finir seul, encore moins Harry, il n'avait jamais demandé autant de malheur dans sa vie. Pourquoi cette histoire d'amour ne pouvait aboutir ? Ces questions restèrent sans réponses, Harry ne bougea pas de place et pleura toute les larmes de son corps jusqu'à épuisement total, par terre. Il finit par succomber aux bras de Morphée et s'endormit paisiblement.

À trois heures du matin, Harry fut réveillé par un frappement à la porte. Tout d'un coup, son sang de glaça, et remonta jusqu'à le haut de son crâne. Il prit peur, et sentit sa respiration s'accélérer rapidement. Des sueurs froides envahissent son corps. Le cauchemar allait recommencer, quant au bruit sur la porte cessa. Harry écouta attentivement, jusqu'à ce que la sonnerie de son portable retentisse : c'était Niall.

« Harry, ouvre, je sais que tu es ici... »

Le coup de pression redescendu au niveau zéro. Harry se soulagea, une main sur son cœur qui battait toujours d'une extraordinaire vitesse. Il arracha presque la porte pour accueillir le jeune policier en tenu de travail.

« Je suis désolé si je t'ai inquiété, je tenais à te voir ce soir. Je viens seulement rentrer du travail, excuse-moi, si je ne suis pas présentable ni très courtois de venir à l'improviste. »

« Ce n'est rien, rentre. »

Harry ferma la porte doucement, verrouillant la serrure pour ne laisser personne rentrer. Il souffla un bon coup laissant son corps s'emplir de frissons.

« Je suis venue te voir, spécialement pour te demander comment tu allais...? » demande Niall attentionné par l'état de santé de son ex-amant. Cette phrase lui brisa le cœur, voir Harry ainsi, lui donnait l'envie de le prendre dans ces bras, l'embrasser ou même lui faire l'amour. Oh oui, pensa Niall, ça faisait si longtemps qu'ils n'avaient pas fait l'amour avec le jeune homme.

Harry ne répondit pas, se contenta d'un seul hochement d'épaule. Il ne pût répondre sans faire couler les larmes.

« Parle-moi.. » supplia Niall en posant une main sur l'épaule du bouclé.

« J'peux pas.. » souffla Harry la voix cassé.

« Dis-moi, parle-moi ça va te faire du bien. Il faut que ça sorte, ce que tu as vécu aujourd'hui c'était effrayant, parles-en. J'ai eu si peur si tu savais quand j'ai su où se déroulait les lieux de la prise d'otage. » Soupire le plus vieux tout en prenant ces mains pour les entrelacer.

« Pour moi ? Pourquoi ? »

La voix d'Harry est hésitante mais le contacte avec son ancien amant lui remémore cette sensation aphrodisiaque qu'il ne peut éviter.

« Oui, j'ai eu tellement peur de te perdre et de ne plus jamais avoir à te dire ce que j'ai sur le cœur. J'ai réfléchis et je regrette d'avoir laissé ma chance, je n'ai jamais été aussi bien qu'avec toi Harry. »

« Mais ta famille... »

La bouche d'Harry se retrouve fixée par les deux doigts de son ancien amant, qui lui demande de se taire.

« On les emmerde, ok? »

Harry hoche la tête, alors que ces yeux réclament un baiser, il ferma les yeux, et attendit que les lèvres du policier, qui ne tardèrent pas, se posent contre les siennes. Harry ne réalisait toujours pas. La saveur de ces lèvres n'avait pas changé. Il plia son bras derrière son cou, et l'embrassa à perdre haleine. C'était loin des retrouvailles idéales, mais pour Harry, ce soir comptait plus que tout au monde. Il embrassait Niall en plusieurs baisers humides et mouillés sur sa bouche rose pulpeuse. Cette habitude perdue. Il ne voulait pas se défaire, ni s'arrêter. Niall qui était dans le même état, encercla la taille d'Harry pour lui faire du tour de lui-même. Il admira son homme qui redevenait le siens, et bloqua sa bouche furieusement pour lui laisser un gros baiser sur le bout de ces lèvres avant de se reculer et lâcher :

« Épouse-moi ! »

narry | fight for this love.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant