Précédemment dans Mariage contractuel :
J'ai finis par arrivée sur l'autoroute à quatre pattes, mes genoux me font mal et je crois bien que je me suis frappée à la tête mais ça ne vaut rien comparé à ma douleur mentale, soudain des phares m'aveuglent et un grincement de pneus retentis, malgré le fait que le chauffeur ai ralentit, la voiture m'a percuté un peu mais suffisamment fort pour que je sente un liquide chaud couler le long de ma tête. Le chauffeur descend de la voiture et la dernière chose que j'entends c'est sa voix.
" Je te tiens."
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Ma tête est lourde et il y a un tissu mouillé et froid sur mon front, j'ouvre lentement les paupières et la première chose que je remarque c'est que je suis dans une maison, plus précisément sur un canapé. Je me redresse et regarde les alentours, la deuxième chose que je remarque c'est que j'ai une attelle au pied et un bandage au front. J'enlève la couette qui me recouvrait et remarque que mes vêtements ont été changé, mon jean et mon haut avaient été changés pour une chemise masculine bien trop grande pour moi.
Mon crâne me fait terriblement souffrir c'est comme si j'avais reçu une batte de baseball en pleine tête. Je n'ai aucun souvenir de comment je suis arrivée là, je me souviens seulement que j'ai sauté par la fenêtre, tentant de m'enfuir, que j'ai erré dans la rue et que je me suis faite renversé par une voiture.
Je me lève du canapé et lorsque je dépose mon pied par terre, c'est tellement douloureux que j'ai failli tomber à la renverse mais ça ne m'arrête pas pour autant, je boite jusqu'à ce que j'arrive face à un tableau accroché au mur. Peut-être que je saurai où je me trouve grâce à lui... C'est un peu stupide je sais. Ce tableau... On dirait que je l'ai déjà vu quelque part... Elle représente une femme... Je penche un peu la tête et au lieu de la femme, je vois le visage d'un homme... Mais oui ! *C'est le fameux "traits", le tableau peint par Gaussika, le où dois-je dire la célèbre peintre qui c'est fait passé pour un homme pendant toute son existence !*
Si ma mémoire est exacte, je me souviens qu'elle a été vendue à une riche famille dont j'oublie le nom mais je ne suis pas sûre, en tout cas cette personne a très bon goût. J'adore ce tableau !
Tout à coup une chose me vient à l'esprit, il se peut que mes parents m'ont retrouvé ! Je commence à paniquer intérieurement lorsque j'entends des bruits de pas qui se rapprochent de moi, la dernière chose que je réalise c'est que je ne pourrais jamais échapper à mes parents.
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Prête à me faire sermonné je retourne m'asseoir sur le canapé où j'étais mais lorsqu'une silhouette se matérialise devant moi je remarque deux choses : c'est une silhouette masculine qui ne peut appartenir à mon père et deux la personne est torse nu et terriblement bien bâti. Il porte une simple serviette blanche autour de la taille et de l'eau coule de ses cheveux noirs qui arrivent sur son front. Son torse paraît luisant sous l'effet de l'eau et mon dieu son visage est on ne peut plus attirant. Je n'ai jamais été aussi près d'un homme torse nu, malgré le fait que je suis une modèle reconnue, mon père m'a toujours formellement interdit de fréquenter n'importe quel homme et comme la petite fille obéissante que j'étais, je lui ai obéi au doigt et à l'oeil. Je ressens une chaleur indescriptible dans mon bas ventre et un désir que je n'avais jamais éprouvé au paravant cependant lorsqu'il pose ses yeux verts et froid sur moi, c'est comme si on me renversait un seau d'eau glacé dessus qui arrive à calmer toutes mes ardeurs. Je réagis comme une adolescente qui n'a jamais vu d'homme de toute sa vie. ( même si c'est en partie vraie.) Je me lève brusquement et grimace, la douleur dans ma jambe gauche ainsi que dans ma tête sont toujours présentes.
L'homme qui se tient face à moi me détaille du regard, ce qui me gêne un peu.
— Qui êtes-vous ? Où suis-je ?
Ses lèvres s'étirent en un sourire amusé. Qu'est-ce qui l'amuse au juste ?
— On va se calmer, d'abord comment tu te sens ? Dit-il sérieusement.
Comment je me sens ? Mon corps tréssaille j'ai l'impression de n'avoir jamais entendu cette phase avant. On ne se souciait jamais de mes sentiments, on m'en imposait. C'est maintenant que je réalise à quel point j'étais malheureuse.
Voyant que je reste immobile, il fronce les sourcils et répète sa question. J'ouvre la bouche pour lui répondre mais aucun son ne sors. Il s'approche de moi remplissant ainsi mon espace vital mais je ne me rends pas vraiment compte de notre soudaine proximité trop absorbé dans mes pensées. Il tend sa paume pour toucher mon visage mais je recule, malgré le fait que sa me tente, me rappellant qu'il reste un inconnu. Il plisse les yeux comme si mon geste l'avait blessé et recule.
— Qui êtes-vous et où suis-je ? Répétais-je plus fermement.
Il soupire,
— Qui suis-je ? Probablement ton sauveur et tu es chez moi.
Mon sauveur ? C'est quoi cette blague ?! Sa réponse a le don de m'énerver.
— Savez vous qui je suis ?! Je vais...
Il grogne de frustration puis s'approche de moi, bien plus près cette fois et il me domine de sa carrure imposante, immédiatement mon corps se fige et nos regards s'accrochent.
— Oui, je sais qui tu es Yuna et tu ne vas rien faire. Est-ce là une façon de remercier celui qui t'a sauvé d'un accident ? Chuchote t-il.
Je sens son souffle chaud sur mon front et mon corps en entier frissonne, de mes yeux je fixe la trajectoire d'une goutte d'eau qui sort de ses cheveux pour finir sur son torse incroyablement musclé, je me surprend à imaginer ce que ça ferait de toucher ces abdos... Il doit passer beaucoup de temps à la salle de sport pour avoir un tel physique. Je monte mon regard vers ses magnifiques yeux verts qui ne laissent personne de marbre et fus surprise de leur intensité.
— Arrête de me regarder ainsi... Grogne t-il dans mon oreille ce qui me fait sursauter.
Jamais, au grand jamais, je n'ai été aussi proche d'un homme...
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Mariage contractuel [EN PAUSE]
Storie d'amoreYuna n'est pas riche, l'entreprise familiale a fait faillite et depuis sa famille arrivait à peine à l'offrir le strict nécessaire et elle s'en contentait mais depuis que ce vieillard est rentré dans le bureau de son père tout à changé. - Fait tes v...