Chapitre 3

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TW: VIOLENCES, HARCELEMENT SCOLAIRE,SANG,

Hestia :

Je suis à table entrain de manger avec Giovanni quand des souvenirs remontent..

Flashback:

-Hestia, antes de irte pa la escuela, esto es para ti, elle me tend un sac qui sent merveilleusement bon.Te preparé tu merienda favorida. Roscos. (Hestia, avant que tu ne partes pour l'école, c'est pour toi, je t'ai préparé ton goûter préféré. Des roscos.)

-Muchas gracias Mamá, te quiero mucho. (merci beaucoup maman, je t'aime fort) dit-je en la serrant dans mes bras, avant de partir pour une journée cauchemardesque.

-Yo tambien mi niña, date prisa, el autobús está aqui. (moi aussi ma fille, dépêche-toi, le bus est là)

Je sors de la maison et me dirige vers l'arrêt de bus, à peine rentré j'entends déjà des messes basses sur moi, de la façon je m'habille, de ma coiffure, de ma tête, de mon corps. Je m'installe au fond, à gauche dans le bus et met mes écouteurs pour n'entendre personne.
Quand le bus s'arrête devant l'école je cours dans les toilettes me réfugié avant que ça ne recommence, comme tous les jours. Malheureusement arrivé au toilette il y a déjà les plus grandes pestes du collège. Elle me bloque l'accès au cabines et commencent à m'insulter et m'humilier

- Que fea estás hoy, como los otros dias ! ricanent elles de moi. (Comme tu es moche aujourd'hui, ça ne change pas des autres jours!)

Je n'y trouve rien à leurs répondre alors je les laisse se défouler

-Que gorda es. Deberías comer menos, que muslos gordos, pareces a un monstruo.
(Tu es tellement grosse. Tu devrais manger moins, t'es cuisses son énormes, tu ressembles à un monstre.)

Suite à leur paroles, j'ai les larmes au yeux et sens une crise venir, heureusement elle commence à partir avant que ça ne commence. Je m'enferme dans une des cabines et m'écroule par terre. Je vois floue à cause de mes larmes et commence à avoir du mal à respirer. Après vingts minutes de crise plutôt intense, je commence à me calmer. Je prend mon portable pour regarder l'heure, il est 7h45, les cours commencent dans 15 minutes.
J'entends la sonnerie et sort des toilettes en jetant un coup d'oeil rapide dans le miroir, j'ai les yeux gonflés et rouge tout comme mon nez. Je me dirige en cours, et m'installe au fond de la salle, mais vu que je suis au fond, le professeur ne me vois pas, et je suis donc plus atteignable pour mes harceleurs. Le cours à peine commencé on me jette des morceaux de gommes, de papier et des pelures de crayons. Je me met à dessiner pour faire passer le temps plus vite.
J'adore le dessins c'est une de mes passions, J'aimerais devenir artiste plus tard. je dessine une femme et un homme autour d'une table avec une vue  imprenable sur Roma de nuit. Mon voisin de table

Julio, commencer à me donner des coups de pieds dans les jambes, il prend ma main, remonte ma manche, je me débat comme je peut mais rien à faire, il  m'enfonce la mine coupante de son compas lentement dans mon bras. Je me retient d'hurler pour ne pas perturber le cours. Je donne une gifle à mon voisin qui ne s'y attendait pas, moi non plus d'ailleurs. Il cris un coup pour attirer l'attention du professeur, ce qui marche à la perfection.
Le professeur se retourne et voit la joue rouge de mon camarde. Il demande à mon voisin ce qu'il s'est passé et dis que je l'ai frappé, j'essaye de dire à mon professeur qu'il m'a enfoncé son compas dans le bras mais rien à faire il ne m'écoute pas. Le professeur laisse passer cette incident pour cette fois, et la sonnerie retentit à la fin du cours. Je sors la première du cours en me dépêchant d'aller au toilettes.
Les filles de ce matin, Ilaria, Anabella, Carmen et Rosa me suivent dans les toilettes et enfoncent toutes les portes des cabines pour me retrouver, car Julio le garçon que j'ai giflé est le petit copain d'Ilaria.
Une fois qu'elle m'ont trouver. Ilaria commence à m'insulter en me relevant pour me tabassée.

-Hija de puta crees que puedes golpear a mi novio, y salir tan fácilmente? (Fille de pute tu crois pouvoir frapper mon copain, et t'en sortir aussi facilement ?)

Elle me donne des coups de pieds quand le ventre jusqu'à m'en faire apparaître des bleus, me traîne sur le dos sur le goudron aiguisé à en saigner et me donne une gifle droit dans l'oreille, avec ces ongles qui m'en arrachent la peau.

à 17h30 je suis de retour à la maison blessé de partout, je me couvre le plus possible pour ne pas que mes parents s'inquiète pour moi. Je file à la salle de bain me faire un pansement au bras, je me déshabille pour prendre une douche. Une fois nue je me regarde dans le miroir avec dégoût. j'ai des bleus partout et le bas du dos en sang. Je me met à pleurer en m'écroulant par terre en pleine crise d'angoisse.

Fin du flashback.

-Hestia, ça va ? Me demande Giovanni.

Je sors de mes pensées et continu à manger ce que Maria, m'a cuisiné.

-Oui ça va pourquoi ? Lui répondait-je

-On aurais dit que tu était dans la lune. Me dit-il

-Oui je repensais à des choses..

Je vois Enzo arriver dans la cuisine et se servir du plat de Maria. Il vient s'installer en face de moi.

-J'ai interrompu une conversation intéressante? Demande Enzo.

-Non, non du tout. Lui répondait-je

Enzo :

Je marierais cette femme c'est sûr elle est douce, gentil, innocente, elle n'a rien à faire dans ce monde mais elle m'attire, elle me fait quelque chose que je ne comprendrai sûrement jamais. Je ne suis pas un gars qui tombe amoureux pourtant dès que je l'ai vu, elle m'a fait quelque chose. Je ne sais pas si c'est le destin, mais je prendrais soin d'elle et la protégerais comme je le pourrais.

Cette femme est à moi. Et je la ferrais mienne.

Cara miaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant