La Marque du Démon [EN PAUSE]

Chapitre 5 : Mes nouveaux compagnons

Je suis au sol, sans défense. Je crois que c'est une bête et elle à la gueule grande ouverte, prête à me manger. Puis, elle fait un geste qui me perturbe. Elle me donne un grand coup de... langue sur le visage.

La lumière s'allume. Ma grand-mère s'est levée pour voir ce qui m'agresse ou.. pas.

Cette bête est enfaîte un magnifique lynx couleur caramel et il est... adorable !

Le stress maintenant descendu je me met à rigoler et à caresser ce lynx qui réagit comme un gros chat. Je m'aperçois alors que je comprends parfaitement ses besoins et ses émotions. Je me met donc à le caresser sous le ventre et... BINGO ! Il adore et commence à se rouler par terre comme un gros chien.

Ma grand-mère, stupéfaite, me regarde avec des gros yeux. Je crois que, elle même, elle n'en crois pas ses yeux.

- Ouah, je n'ai jamais vu un tel don ! S'exclama Hayla.

C'est extraordinaire ! Je comprends cet animal !

Puis je viens de réaliser quelque chose qui me ravit. Cet animal est venu jusqu'à moi car je suis pour lui son maître et il restera à mes côtés jusqu'à la fin. Ce serait mon compagnon de route.

Je lève la tête vers ma grand-mère qui n'ose pas interrompre ce moment de complicité.

- Mamie, c'est mon nouvel ami ! M'écriais-je.

Elle parut un peu étonnée.

- Comment ça ? Il va rester avec toi ?

- Elle, la corrigeais-je. Oui, pourquoi ?

- Disons que ce n'est pas une présence, banale !

- Ne t'en fais pas, la rassurais-je, tu t'y habitueras.

Elle ne répondit rien et parut pensive.

Je me rendis compte que je ne savais toujours pas son prénom. Alors je me mis à la scruter à la recherche d'un signe distinctif. Son poil est couleur caramel souligné de lignes noirs et ses yeux sont d'un gris charbonneux.

- Je t'appellerais Carbone, m'écriais-je.

Elle hocha la tête pour approuver et, étant toutes fatiguées nous décidons d'un commun accord de nous coucher.

Plusieurs mois passèrent sans aucuns soucis. Carbone se plaît bien avec nous et ma grand-mère l'a déjà adoptée. Mais il est temps pour moi d'entrer à l'école des anges.

Dans la voiture, sur le chemin de l'école, je pose beaucoup de questions à propos de celle-ci. J'ai appris que tous les anges s'y rendaient à leurs 18 ans, qu'ils étaient tous pensionnaires et que je devrais cacher ma marque auprès des autres, histoire de ne pas trop attirer l'attention sur moi. J'ai donc mis une écharpe autour de mon cou.

Je suis de plus en plus stressée car je ne sais pas du tout à quoi m'attendre.

Nous sommes arrivées. Le bâtiment paraît neuf et est à l'écart de la ville. On s'engouffre à l'intérieur. En voyant Carbone, la réceptionniste parut déstabilisée un instant mais se reprend et nous adresse son plus joli sourire.

- Bonjour ! En quoi puis-je vous aider ?

- Bonjour, nous venons pour l'entretient avec le directeur. Répondit ma grand-mère.

- C'est à quel nom ? Demanda-t-elle.

- Isaïa Ambroise.

Elle semblait surprise en entendant mon nom mais ne fit aucun commentaire et nous indiqua le bureau dans lequel je me rendis.