Noir sur Blanc - Fanfiction Cinq Hargreeves

Chapitre XV

Je viens d'halluciner, je ne vois que cette possibilité.

Non je suis bien devant chez moi, ma montre affiche 20h moins quart. Bordel, alors je viens vraiment de le faire ?...

Je me relève, un peu sonnée, ma tête me fait souffrir. Je cours jusque chez moi et entre en trombe à l'intérieur. Pas un bruit, pas un coup de feu. 

Non c'est bien réel. 

Un mur me rattrape, au moment où je sors et tente de retrouver mes esprits. Ok alors, il me semble que ce qui me sers de pouvoirs soient de nouveau " opérationnel", moi qui croyais que ce serait peine perdue... Une voiture, des voix, ils sont là. Les deux types masqués, qui se révèlent être finalement un monsieur un peu boudiné et une dame en costume plus petite que l'homme, toquent puis tentent d'ouvrir la porte d'entrée de l'académie de force. L'homme se dirige vers la voiture et ouvre le coffre. Je retire ma veste afin de cacher le blason au parapluie et me dirige vers les assassins.

- Vous cherchez quelque chose ?

Ils se retournent tous les deux vers moi, surpris de mon apparition que j'essaie de garder naturelle.

- T'es qui gamine ? Retourne chez toi tu ne devrais pas trainer en pleine nuit en ville.

Elle commence déjà à m'énerver celle-là.

- Vous faites fausse route, si vous cherchez numéro Cinq il ne se trouve plus ici.

Ils se regardèrent incrédules, et la main de l'homme se posa sur l'objet métallique au fond de la voiture. Je tente de ne pas trahir mon stress tant bien que mal.

- Comment tu ?-

- Je sais qui vous êtes et qui vous cherchez. Demandez à votre supérieur, je suis de votre côté et je peux vous assurer que vous perdez votre temps ici, alors foutez le camp.

Ils restèrent immobiles devant moi, je n'étais plus sûre de rien. Soit ils ont grillés depuis le début et d'ici quelques seconde je serai logée d'une balle entre les deux yeux, soit ils sont stupides et naïfs pour croire à mon histoire.

- Vous m'avez entendu ou je dois faire venir la...directrice ?

Silence interminable, mes jambes tremblent légèrement et de la sueur commence à perler sur mon front malgré le froid du dehors. Je tente de camoufler mon stresse puis finalement l'homme referme le coffre et la dame lèves les yeux au ciel en soupirant bruyamment. 

- C'est bon on remballe Hazel.

- Je vais continuer de le chercher en ville, vous vous chargé de la périphérie et en dehors il peut être n'importe où.

Je me retourne sure de moi et fuyant tout autre contact avec les membres de la commission. Tout à coup la voix de l'homme m'interpella et je n'eus pas d'autre choix que de me retourner pour une nouvelle fois leurs faire face.

- C'est quoi ton nom au fait ? Et comment ça se fait qu'on nous ai pas prévenu de la venue d'un nouvel agent sur le terrain ?

La silhouette de l'arme se dessinait peu à peu dans sa poche et semblait vouloir me bondir dessus au fur et à mesure des secondes. De ma voix faussement assurée, j'invente une excuse bidon, du tout au mieux en espérant que ces mensonges parvinrent à leurs clouer le bec une bonne fois pour toute.