Ma mère est pire que mon père. La meuf est en train de crier devant le match de foot France contre je sais pas quoi, elle me soûle
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On peut pas dire "je suis quelqu'un de compliqué", parce qu'on est tous putain de compliqués. Donc je me contredis, on peut dire qu'on est compliqué, mais pas comme si on était unique. Être compliqué, c'est normal. Alors au final, on est tous normaux ?
Bref, je peux pas commencer mon texte par "Je suis ce genre de personne compliquée". On va dire... Je suis ce genre de personne, tout simplement. J'ai l'impression de donner trop peu d'amour. D'être plus souvent méchante qu'autre chose. C'est pas mon genre d'être extrêmement affective, alors qu'au fond je le suis. Enfin ça dépend des jours. Mon style, c'est plutôt de faire un truc sympa, et de cacher ça en disant en truc bête ou méchant. J'ai envie de montrer à certaines personnes que je les apprécie, mais dès que je suis avec eux je fais comme si c'était des inconnus pour moi. C'est ridicule.
Je cache ce que je veux montrer. Je montre ce que je veux cacher. Je dis ce qui est faux. Je pense ce qui est vrai. Je suis plus gentille avec de simples camarades de classes qu'avec mes amis les plus proches. Je pensais être devenue meilleure qu'avant, mais au final c'est l'inverse. Je suis de pire en pire, je me renferme, j'ai arrêté de faire des efforts pour les autres alors que ça me rendait heureuse de voir ces inconnus me remercier, maintenant je fais plus rien ni pour mon bonheur ni pour celui des autres. J'ai conseillé à ma pote de fuguer de chez elle parce que sa mère est dangereuse. Je fais n'importe quoi, au lieu de soutenir les autres émotionnellement comme le ferait un ami je lâche des trucs au hasard en me disant que ça passe. Je suis totalement désintéressée de la vie, je vais finir par me couper un doigt juste par ennui. La seule chose qui me retient de faire quelque chose de grave, c'est ma lâcheté.
Je passe ma vie à rêver de ce qui n'existera jamais. D'une vie que je n'aurai jamais, car je suis qu'une pauvre gosse qui s'imagine pouvoir vivre heureuse. Au lieu de profiter de maintenant, alors que la vie est passable pour l'instant, je préfère faire le minimum en pensant que ça suffira. Je fais ce qui me semble nécessaire pour pouvoir vivre maintenant, rien de plus. J'ai envie de tout recommencer. La vie est tellement ennuyante qu'elle me paraît cruelle. Ou alors c'est l'inverse. Y a plus aucun intérêt dans cette putain de vie, mais vu que je suis pas conne je continue à vivre. Pour les autres le temps est lent, pour moi il passe trop vite. Les seuls moments de bonheur avec cette personne, si rares, s'évaporent en un instant, alors que je me sens pour une fois aimée. Par contre, quand je suis assise dans le froid dans cette cours de récré pendant une heure, c'est bien long.
Parfois, j'ai envie de tout lâcher, mais c'est contre mes principes. Et puis je le fais déjà à moitié... Je suis toujours une gamine, je ne veux pas d'aide, sauf que j'accepte le fait que j'en ai besoin. Je ne veux juste pas. Depuis tout ce temps, je suis toujours la même, toujours aussi chiante. Comment on fait pour s'accepter ? Pour accepter que la vie n'est pas belle ? Pour accepter qu'on sera jamais heureux ? Je laisse mes pensées me détruire toujours un peu plus.
Si vous voulez pas commenter, ne vous forcez pas. Ça servira à rien, c'est juste un texte où je répète mes états d'âme une énième fois. Faites quelque chose d'utile plutôt
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Rantbook d'une meuf relou
No Ficción{Cover entièrement faite par moi, même le ruban lesbian flag} Pourquoi j'écris pas sur mes autres histoires ? Par flemme. Peut-être que certaines n'auront jamais de fin. Après tout elles sont vivantes, peut-être qu'elles mourront avant d'avoir été...