•Vérité blessante•

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Il faut que je trouve ce fameux livre qui était sur la statue. Avec un peu de chance il m'aidera à en savoir plus sur cette affaire de meurtres qui terrifie la ville ces derniers temps.
Des centaines, voir des milliers de livres presque identiques s'offrent à moi.

Tp : Comment je vais faire pour savoir lequel est le bon ?

Après 5 minutes à regarder les livres j'en pris un d'une des étagères au hasard et...

Tp : Bingo.

Je rangea le livre dans mon sac puis avant d'avoir eu le temps de le fermer j'entends des pas descendre les escaliers.

Xavier : A quoi tu joues Tp ? Tu devrais pas être ici. Comment t'as trouvé l'endroit des Belladones ?

Tp : Les Belladones ?

Xavier : Nous sommes un groupe d'élite et nous sommes les seuls qui ont accès à cet endroit.

Tp : Je suis tombée dessus par hasard c'est tout. Mais dis moi. C'est quoi ça ?

Je sortis le dessin de Xavier que j'avais récupéré dans son cabanon.

Il regarda un moment le dessin avant de me demander.

Xavier : T'étais déjà rentrée hein ? Dans mon atelier. C'est uniquement pour ça que tu m'as invité au corbal. Pour faire diversion.

Tp : Je sais que tu es le monstre Xavier. D'abord les marques sur ton cou, puis ces mystérieux dessins un peu trop réalistes du monstre alors que tu es censé ne pas l'avoir vu. A moins que ce soit des autoportraits ?

Xavier : Attends attends. Tu crois que c'est moi le monstre ? T'es complètement folle ma parole ! J'ai toujours été de ton côté, depuis le début je le suis. Je t'ai même sauvé la vie.

Tp : Alors explique moi les preuves.

Xavier : Ce monstre hante mes nuits alors je viens dans mon atelier pour le dessiner. Quand j'ai fais mon dernier dessin de lui, ses griffes sont sorties et m'ont attaqué.

Tp : Je croyais que tu contrôlais tes capacités.

Xavier : Pas avec lui. Imaginons que c'est moi le monstre. Pourquoi ne t'ai-je pas encore tuer alors que tu es maintenant à ma merci ?

Tp :... Parce que pour une raison que j'ignore tu as l'air de plutôt bien m'aimer.

Xavier : C'est dans ces moments là que je me demande pourquoi.

Je restais là, figée. Alors que lui était déjà parti depuis un certain temps. Je ne sais pas pourquoi sa dernière phrase m'a autant touché mais je repris vite mes esprits et m'en alla également dans mon dortoir pour assimiler les preuves.

Tp : Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tout ce qu'il me dit est vrai ?

Il n'a pas la tête d'un coupable. Pourtant toutes les preuves me ramène à lui, alors pourquoi ? Serait-ce quelqu'un d'autre qui déplace les preuves afin qu'on ne le trouve pas ? C'est plausible. Mais pourquoi ne pas effacer les traces directement alors ? Cela reste un mystère pour l'instant.

Aujourd'hui c'est le corbal. Je n'y vais plus mais je comptais aller chercher des indices sur l'enquête dans la forêt à la place. J'étais sur le point de partir quand soudain quelqu'un toqua à ma porte.

Tp : J'arrive.

Si c'est Xavier qui est derrière ma porte je ne comprends plus rien.
Mais ce n'est pas lui. Devant moi se trouve Tyler extrêmement bien habiller, une boîte à la main.

Tyler : S-Salut. J'ai reçu ton invitation toute à l'heure. Elle semblait si gentille et honnête que je n'ai pas pu refusé.

Il vu que je comprenais pas trop la situation.

Tyler : Tu as bien demandé à ton oiseau de me la déposer au Weathervane non ?

Je tourna la tête vers Dunly et je compris son petit jeu.

Tp : Oui c'est ça.

Tyler : Tu veux que je te laisse 5 minutes ?

Je lui claqua la porte au nez et me dirigea rapidement dans ma garde robe en engueulant Dunly.

Tp : T'es pas possible ! Comment t'as pu me faire ça ?!

Il bâta des ailes pour attirer mon attention sur mon lit et je vis une magnifique robe blanche.
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Tp : Comment-

Je la pris et l'enfila directement. Pas de temps à perdre je me coiffa rapidement les cheveux et descends les marches pour retrouver Tyler.

Sa bouche était ouverte mais ne laisser sortir aucun son.

Tp : Quoi ? Je sais pas que je suis pas là plus belle mais-

Tyler : Nan. Nan t'es magnifique. Vraiment.

Pour la première fois depuis longtemps j'ai souri. J'étais heureuse d'aller à ce bal finalement, ça me changera les idées parce qu'en ce moment j'ai la tête à tout autre chose.

presque comme elle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant