•Doutes•

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Xavier était habillé simplement, ça changer de l'uniforme de Nevermore.

Xavier : C'est quoi dans tes mains ?

Tp : Un cadeau.

Xavier : Pour moi ?

Tp : Pour qui tu veux que ça soit ?

Je lui tends son cadeau, la tête baissée. Peut être de gêne ou de peur que ça ne lui plaise pas, je n'en sais rien. Je vis qu'il ne le prit pas tout de suite, comme hésitant. Ma main commençait à trembler légèrement alors, par réflexe, je recula le cadeau jusqu'à son torse pour l'inciter à le prendre plus rapidement.

Tp : Dépêche toi de le prendre.

Il émis un rictus, comme attendrit face à ma réaction.

Xavier : Je l'ouvre maintenant ?

Tp : Tu l'ouvriras dans ton atelier c'est mieux. Bon on se met en route ?

Xavier : Quelle impatience !

Tp : C'est juste qu'il fait froid dans les couloirs de l'école donc allons-y rapidement pour se réchauffer.

Sur la route vers son atelier, le silence était d'une douceur extrême. Seuls les bruits de nos pas sur les feuilles mortes d'automne et les craquements de branches résonnaient dans les bois. Jusqu'à ce qu'il décide de briser ce silence.

Xavier : Tu te rappelles de la fois où je t'ai dis que tu ressemblais à Mercredi ?

Tp : Comme si c'était hier.

Xavier : Je retire ce que j'ai dis.

Il s'arrêta de marcher, à quelques pas de son cabanon.

Xavier : Tu ne lui ressembles pas. Tout avec toi est différent.

Tp : Comment ça ?

Xavier : Avec toi je peux faire des choses que je n'apprécie pas forcément, mais je vais quand même aimer les faire parce que tu es là. Je veux profiter de chaque moments passer avec toi.

Tp : Xavier...

Xavier : Tp je sais que j'ai pas toujours été celui que tu voulais que je sois. Je ne te plais sûrement pas d'ailleurs, mais toi oui. Je t'aime Tp. Voilà je te l'ai dis, et je l'ai pas sous entendus ou quoi que ce soit d'autre. Tu es la seule à qui je pense tous les jours et que je n'arrive pas à oublier.

Tp : ...Rentrons. Il fait froid ce soir.

Je ne peux pas. Pas aussi facilement. Qui me dit qu'il est vraiment sincère ? Si ça se trouve il va me faire la même chose qu'avec Bianca. Mais d'un autre côté, mon cœur bat tellement fort, j'en ai mal au ventre. C'est sûrement ce que les gens amoureux ressentent, les papillons dans le ventre.

Xavier vient devant moi pour ouvrir la porte du cabanon. J'essuie mes pieds sur le mini tapis à l'entrée et au moment de lever ma tête, des bougies étaient éparpillées dans la salle.

Xavier : Ça te plaît ? Je savais pas comment m'y prendre alors j'ai fais de mon mieux.

Tp : C'est... romantique.

Xavier : C'est trop ? Si tu veux je peux les enlev-

Tp : Nan ! Nan... C'est parfait. T'inquiète pas.

Il me sourit et part s'assoir sur un sofa au fond de l'atelier pour ouvrir son cadeau. Je le suivis et m'assoie à côté de lui. Le bruit du papier cadeau qui se déchira, résonna dans ma tête et avec mes yeux, je faisais des allés retours entre le cadeau et la tête de Xavier pour voir sa réaction. Ma jambe commença à trembler. Pourquoi je stresse autant ? Ce n'est qu'un cadeau pourtant. C'est l'intention qui compte non ? Il vit le paquet et un sourire se forma au niveau de ses lèvres.

Xavier : De l'aquarelle.

Tp : J'ai remarqué que tu ne dessinais qu'à la peinture, à la craie, ou encore au fusain. Moi mon domaine c'est l'aquarelle alors je me suis dis que ça pouvait te faire plaisir.

On se fixa pendant quelques secondes et au fur et à mesure son visage se rapprochait du mien tout en regardant mes lèvres et mes yeux comme pour avoir un accord.

Quand il vu ma tête reculée un petit peu, il eut un mouvement de recul également.

Tp : Désolée...

Xavier: C'est moi, excuse moi j'aurais pas du. Sinon merci pour le cadeau, je vais l'utiliser toute à l'heure quand on dessinera.

Il me fit tellement mal au cœur que, toujours sur le sofa, j'ouvre doucement mes bras pour les entourer autour de lui, la tête sur son torse. Ses bras me serrèrent tellement forts contre lui que j'ai faillit étouffer et sa tête était au niveau de mon crâne.

presque comme elle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant